Actualités :: Sexualité : "Homo ou hétéro, déterminons-nous"

Dans l’écrit ci-dessous, Dr Jean Marie Sanou fait un réquisitoire sévère contre l’homosexualité qui, pour lui, n’a pas sa place en Afrique.

"Quand un caillou tombe du ciel, chacun protège sa tête. Il y a péril en la demeure. Et la taille du caillou impose que nous ayons recours à la protection la plus solide : le langage de la Vérité. Pas de fausse honte. Pas d’attitude équivoque. Tous sont interpellés, l’Homme burkinabè, l’âme africaine, à tous les niveaux, dans tous les milieux.

A la suite du SOS du pasteur Philippe Ouédraogo, cet écrit appelle de très nombreuses autres réactions d’Africains, de Burkinabè, évoquant d’autres aspects du problème et qui finiront par baliser la voie à nos législateurs et autres décideurs.

Homosexualité, liberté sublimée ?

Homosexualité, arnaque monumentale d’individus au ban de la société depuis toujours, et qui, par une incroyable campagne de séduction et de persuasion, ont décidé de se propulser au sommet de notre monde d’aujourd’hui ? L’homosexualité est l’affinité sexuelle entre deux personnes du même sexe. Un homme s’accouplant avec un homme, une femme avec une femme (...).

Ce comportement est vieux comme le monde, disait un adepte de la chose, dans une des publications du journal "Le Pays". La prostitution aussi est vieille comme le monde de même que le mensonge, le vol, le crime (depuis Caen et Abel) et tous les autres bas instincts de l’homme. Devrait-on pour autant les sublimer et en être fier ?

L’amour ne date pas d’aujourd’hui. Sa manifestation charnelle, l’acte sexuel, est codifiée dans les lois naturelles depuis la nuit des temps, depuis Adam et Eve, et non pas depuis Adam et Adam ni Eve et Eve ! Car Dieu a dit :" Croissez et multipliez-vous." Il arrive aux animaux, par moments, de se tromper et de tenter de courir un congénère du même sexe.

La réprobation de celui-ci est toujours immédiate et vive. C’est pour éviter ou limiter ce genre d’erreur que le créateur a établi que la femelle secrète une certaine substance en période de rut, qui la désigne à l’odorat du mâle comme le bon partenaire de saillie. Cette substance existe aussi dans l’espèce humaine.

Mais son rôle est extrêmement réduit, Dieu ayant préféré doter sa créature la plus complète, la plus intelligente, de moyens plus subtiles, plus élaborés que l’odorat, pour se trouver le partenaire adéquat. Dans ce monde en plein délire, le retour à l’ordre établi dans la création, la clarté et la santé de notre discernement doivent mettre fin à cette dérive, diriger et réglementer nos penchants sexuels, de sorte que les mêmes signes se repoussent et que les signes contraires s’attirent. Liberté ne signifiant pas libertinage, nous devons contrôler et domestiquer tous nos bas instincts, particulièrement notre pulsion sexuelle. Ceux qui n’y parviennent pas, nous leur devons assistance ; et, n’en déplaise à l’OMS, nous devons les amener à une thérapie appropriée.

Les responsables politiques, religieux, coutumiers, les leaders d’opinion, etc., sont tous tenus de réagir promptement et avec d’autant plus d’autorité que le phénomène prend de l’ampleur et acquiert même des droits légaux extrêmement dommageables pour la cellule familiale et pour la survie de l’espèce humaine.

Rappelons brièvement qu’il est fait allusion à l’homosexualité dans l’Ancien Testament. Elle n’était pas rare dans la Grèce antique, particulièrement dans le milieu des athlètes qui s’affrontaient souvent complètement nus. Un véritable culte était voué à la beauté du corps physique, qui excitait la convoitise des deux genres.

L’homosexualté, un fait colonial

Dans tous les pays du Nord, l’homosexualité s’est imposée dans les mœurs. En Afrique, elle est signalée discrètement dans le rite initiatique ancien d’une peuplade d’Afrique Centrale, la pratique ne franchissant jamais les limites de l’aire d’initiation. Dans le monde africain d’aujourd’hui, le phénomène rampe dans un silence honteux et coupable, au sein d’internats fermés, d’établissements secondaires non mixtes. Mais là aussi, au sortir de ces établissements, cette tendance s’évanouit aussitôt, devant la possibilité de rencontrer facilement l’autre sexe.

C’est le fait colonial qui a répandu le germe au sein de populations autochtones qui, de par leur culture, étaient bien loin de seulement s’imaginer l’existence d’une telle pratique. Et cette infection est entretenue aujourd’hui par le biais de la coopération.

En effet, alléchés par quelques billets de banque faciles, de jeunes garçons des lycées et collèges en L, nombre de plus en plus élevé, issus de milieux défavorisés, s’offrent volontiers aux appétits pervers d’enseignants et autres coopérants, à moins qu’il ne s’agisse de touristes sexuels...

Une question se pose : comment condamner la pédophilie au cours de grands procès surmédiatisés, et faire, dans le même temps, l’apologie aussi médiatisée de l’homosexualité qui en est le corollaire dans le monde des enfants ? L’homosexualité a atteint son apogée de nos jours, dans les pays du Nord en conquérant de haute lutte le droit, pour ses adeptes, de se marier entre eux. Et, fait plus grave, les lois les autorisent à adopter des enfants que d’autres humains, des hétérosexuels, ont bien voulu engendrer !

Nous pleurons le cas de l’Afrique du Sud, seul pays à adopter cette triste et décadente loi, sur la terre d’Afrique, gardienne de la morale, des vertus et des valeurs qui font l’humanité.

Pouvons-nous imaginer un seul instant ce que deviendrait l’espèce humaine, la terre entière, si nous nous laissions tous convaincre de la justesse de la revendication des homosexuels ? Où trouverions-nous les bras pour assurer l’avenir du continent ? D’où nous viendraient les enfants à adopter ? Que deviendrait la vraie famille, pilier de toute société humaine ou animale ?

Frères burkinabè, frères africains, il est grand temps de se dresser. "Stand up !" Protégeons nos têtes, protégeons notre Afrique. Du Nord, gardons-nous de tout accepter. Recevons volontiers ce qu’ils proposent de bien, leur technologie, leur savoir- faire. Mais rejetons énergiquement ce qu’ils exportent vers nous de laid, de vil , de contraire à notre personnalité africaine, à notre morale, à notre religion. Protégeons nos cultures qui ont su si bien développer en nous toutes ces valeurs qui définissent l’humanité.

Au Nord, les richesses matérielles, la technologie. Au Sud, les richesses spirituelles, les valeurs morales. Quelqu’un du Sud a dit : "L’âme est nègre, la raison est hellène !"

Sachons garder notre âme nègre."

Dr Jean Marie Sanou

Le Pays

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