Dans cette déclaration des Jeunes patriotes révolutionnaires (JPR), Thibaut Nana revient sur les violents affrontements qui ont opposé les militaires aux policiers. Pour lui, la responsabilité de Blaise Compaoré est établie dans ce dérapage et il faut nécessairement écarter Djibril Bassolet et Simon Compaoré des affaires pour éviter une guerre civile à notre pays.
Nous voudrions tout d’abord présenter nos condoléances à toutes les familles de nos braves policiers et militaires qui ont péri dans les nuits des 20 et 21 décembre suite aux affrontements. Que leurs âmes reposent en paix ! En vérité à quelque chose, malheur est bon. Il a fallu ces malentendus militaires/policiers pour que le peuple burkinabé soit libéré ; il a fallu bien sûr cela pour que certaines personnes comprennent que seul Dieu est Puissant et intouchable.
le Président Blaise Compaoré doit comprendre maintenant que nos critiques et nos luttes contre tous ces inconscients qui s’adossent à lui sont à prendre en considération. le 17 juillet 2002, dans le journal "Le Pays" n° 2920, Nana Thibaut demandait au Président Blaise Compaoré de visionner bien le film Mobutu Roi du Zaïre et de faire attention à son entourage. Ces femmes et hommes qui chantent à longueur de journée ses louanges et l’applaudissent, les visages voilés, le lâcheront tôt ou tard et témoigneront à charge contre lui, très exactement comme ce fut le cas du défunt Président Mobutu Roi du Zaïre après sa chute. Où se sont-ils cachés dans les nuits des 20, 21 et 23 décembre passés ? C’est ça la réalité des choses.
Ecarter Djibril et Simon
Dans la nuit du 31 décembre 2006, la déclaration à la nation du Président Blaise nous a prouvé qu’il a aussi une part de responsabilité quant à la souffrance du peuple burkinabé. Comme dans ses habitudes, le Président du Faso veut faire croire à l’opinion internationale que tout va très bien au Pays des hommes intègres qu’il dirige. Pourtant non ! ...
L’ont croyait que le discours, en conclusion, allait se terminer par des sanctions sévères, des mises en garde et un limogeage contre certains bouffe-tout qui l’entourent. De notre point de vue, si le Président Compaoré ne prend pas le courage d’écarter monsieur Djibril Bassolet et de mettre en garde Simon Compaoré qui se croit au dessus de la loi ainsi que certains de son entourage, inévitablement, notre pays connaîtra une guerre civile.
Pour éviter un bain de sang au Burkina Faso, les CRS et la Police municipale, qui ne sont visiblement que des milices et des terroristes masqués créés juste pour la sécurité et pour la défense des intérêts égoïstes de ceux qui sucent le sang du peuple (parlant des autorités de la quatrième République) doivent disparaître.
Enfin, de notre point de vue, vouloir infliger des sanctions strictes ou assassiner des éléments dans les rangs de la police ou de l’armée après ces événements malheureux, c’est mettre de l’huile sur le feu.
Pour les Jeunes patriotes révolutionnaires
Thibaut Nana
L’Observateur
