De plus en plus, des usagers ne s’embarrassent pas d’équiper leurs engins, motocyclette ou véhicule d’une alarme. Cet équipement devant répondre à un souci d’éloigner les éventuels voleurs est utilisé à d’autres fins. Surtout pour attirer le regard sur soi.
Comment expliqué qu’une alarme d’un véhicule se mette à sonner en plein jour dans un hôpital, au chevet même de malades en quête de tranquillité.
Et bien ! C’est ce qui arrive souvent au Centre hospitalier universitaire Yagaldo Ouédradogo. Les propriétaires savent qu’il y a des endroits où leurs engins ne sont exposés à une quelconque insécurité . Ils sont également conscients que le moindre toucher de leur véhicule déclencherait l’alarme.
Et pourtant, ils trouvent le malin plaisir de l’activer et de s’en éloigner.Conséquence, l’alarme nuit à la tranquillité des individus, soit au maquis, au restaurant, soit dans les services et même dans les hôpitaux.
Trop d’attentats à la pudeur
Poitrines nues, jupes trop courtes, slips et dessous exposés... les attentats à la pudeur se multiplient et persistent sur les artères de Ouagadougou.
Certains usagers, surtout des filles, ont decidé d’offusquer les autres. Elles ne se gênent pas dans leur accoutrement.
La journée est devenue le moment indiqué de porter des tenues de nuit voire de chambre. Ce qui doit être intime devient quelque chose de banal. « C’est la mode », a-t-on coutume d’entendre.
Mais doit-on épouser une mode qui avilit ? Dans un contexte mondial assujetti à de nombreuses influences, les bonnes mours doivent être une denrée rare que les pays africains peuvent quand même sauvegarder.
Il y va de la sauvegarde de l’identité africaine en général et surtout de demeurer Burkinabè.
Ce qui est toléré ailleurs, ne doit pas être forcément accepté ici. La police des mours a le devoir de se pencher sérieusement sur les attentats à la pudeur qui ont cour dans les rues de Ouagadougou.
Sidwaya
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