Dans un communiqué publié dans notre édition d’hier mercredi 22 novembre, le directeur de la Communication et des Relations publiques de la ville de Ouagadougou nous informait, et par notre truchement le public, de l’hospitalisation du maire de la commune de Ouagadougou.
L’infatigable Simon Compaoré a subi une intervention chirurgicale dans une clinique bordelaise en France. L’opération s’est bien déroulée selon les termes du communiqué et l’édile de Ouaga poursuivrait sa convalescence dans cette formation sanitaire de Bordeaux-Mérignac.
Ces quelques mots sans doute bien pesés de la mairie, ont dû en étonner plus d’un, car sous nos cieux, la santé des gouvernants est tabou. En parler dans la presse, c’est s’attirer les foudres les plus imprévisibles, et ce ne sont pas des confrères de la Guinée Conakry ou du Cameroun qui ont été embastillés qui diront le contraire, eux dont l’unique crime était d’avoir parlé de la maladie de leurs chefs d’Etat.
Au Burkina, tout en n’oubliant pas qu’en son temps la cellule Communication du ministre Adama Fofana avait informé les journaux du séjour de ce dernier en France pour des soins, il faut noter l’omerta qui a toujours entouré l’état de santé de ceux qui nous dirigent.
On espère que d’autres suivront l’exemple de la mairie de Ouaga afin que les rumeurs les plus folles cessent de circuler sur la forme de nos premiers responsables. Nous souhaitons une fois de plus un prompt rétablissement à Simon Compaoré.
Le Pays
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