Nous ne pouvons pas passer sous silence les élections brillantes chez les socialistes français. En effet, le jeudi 16 novembre 2006, les militants du « PS » ont dit oui royalement à Ségolène Royal, lui donnant ainsi quitus de rivaliser avec un quelconque Sarchozy ou autres candidats à l’élection présidentielle française en 2007.
Ce qu’il faut saluer dans cette élection pour la présidentielle, c’est la maturité des candidats et celle des militants socialistes.
A peine les urnes ont-elles proclamé vainqueur la candidate Ségolène, que ses challengeurs, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kan, ont chacun salué les mérites et la victoire de l’élue.
Et surtout, les deux candidats malheureux ont aussitôt appelé leurs militants à faire un bloc commun autour de la candidate déclarée pour rassembler la gauche et la gauche de la gauche.
Cela devrait donner des leçons aux apprentis-politiques africains, qui passent de parti en parti à la recherche de satisfaction personnelle, faisant fi des intérêts du groupe en charge.
D’aucuns diront que nous sommes une démocratie naissante et expérimentale, mais cette thèse est réfutée, car il n’y a jamais de démocratie mûre, mais plutôt des mentalités mûres.
En attendant la résurrection de la démocratie à l’africaine, bravo Ségolène !
Après les élections de Michelle Bachelet au Chili, d’Ellen Johnson Sirleaf au Liberia, de Tarja Halonen en Finlande, d’Angela Merkel en Allemagne et de Gloria Macapagal-Arroyo aux Philippines, pourquoi pas la France ? A vos marques, les femmes, car votre heure est venue !
Jean -Marie Sawadogo (Jeanmariea71@yahoo.fr)
Observateur Paalga
