Odilon Kaboré, après avoir vécu et observé certaines pratiques devant les guichets de paiement du Centre national hospitalier Yalgado Ouédraogo, interpelle la directrice générale, à travers cet écrit.
"S’il est vrai qu’à l’hôpital Yalgado il y a d’énormes problèmes, maintes fois décriés par les malades et/ou leurs accompagnants, je voudrais, pour ma part, évoquer ici la misère des usagers devant les guichets de paiement.
Vous êtes malade, aligné ? Vous risquez de succomber à votre mal sur place à tout moment. Vous êtes un accompagnant ? Vous avez des "chances" de tomber en syncope dans les rangs. Je ne parle même pas du cas des personnes âgées non accompagnées...
Tenez ! Deux ou trois guichets en face, autant de longues files d’usagers et, derrière les guichets, des agents qui scrutent interminablement leur ordinateur dont on se demande ce qu’ils peuvent bien cacher pour ne le révéler qu’au bout de 10 à 15 minutes par usager, SVP (je n’exagère pas). Considérez un seul rang de 15 personnes, renouvelable, avec les laboratoires qui, eux, ferment à 9 h, et faites le compte. J’ai personnellement été victime de cette situation et j’en ai tiré trois conclusions, au risque de me tromper :
1. les ordinateurs sont obsolètes ;
2. le logiciel est mal adapté ;
3. les agents derrière les guichets (du reste, pas toujours courtois) accusent quelques carences.
Dans l’un ou l’autre cas avéré, je me permets d’interpeller Madame la directrice générale pour qu’elle trouve, sinon une solution, du moins des solutions d’ensemble appropriées."
Odilon Kaboré
Secteur 28
