Actualités :: Convention des forces républicaines : La suppression de la CENI (...)
Toussaint Abel Coulibaly

« Supprimer la CENI... », telle est la principale recommandation prise lors des 2èmes Journées parlementaires de la Convention des forces républicaines (CFR) tenues les 29 et 30 juillet 2006 à Ouagadougou.

Les députés membres du groupe parlementaire CFR, réunis lors de leur 2èmes Journées parlementaires de l’année 2006 ont recommandé après analyse et débats, la suppression pure et simple de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Conviés pour disséquer le processus électoral burkinabè, à travers ses acquis et ses insuffisances, les députés du groupe parlementaire CFR ont estimé que la CENI est « arrivée au terme de ses capacités d’optimisation du processus électoral ». Ils proposent, pour ce faire, que les élections soient désormais organisées par l’administration, en remplacement de la CENI.

La Commission étant selon eux, incapable de jouer pleinement et efficacement son rôle à l’heure actuelle. Pour arriver à cette proposition, les députés se sont appuyés sur des manquements et insuffisances constatés lors des municipales 2006.

Bien que le processus électoral regorge d’acquis non négligeables, ses insuffisances méritent d’être soulignées afin de rechercher et d’apporter des solutions. Le groupe parlementaire CFR a pu noter que le fichier électoral n’est pas fiable et est peu maîtrisé par les acteurs de la CENI. Ces parlementaires parlent de l’inexistence d’une carte d’électeur fiable, de faible niveau des agents recenseurs, de multiplicité des documents d’identification des électeurs... Ils ont dès lors recommandé que les listes électorales soient issues d’un recensement général de la population. Sans pour autant espérer avoir trouvé les remèdes « miracles » pour le processus électoral burkinabè, le député Toussaint Abel Coulibaly, président du groupe parlementaire CFR a souhaité que les recommandations (au nombre de 6) soient minutieusement examinées.

Il a invité les partis politiques à inscrire dans leurs programmes d’action, des réflexions concrètes tendant à améliorer les lois régissant la société burkinabè. « C’est par cette attitude et non par des critiques stériles que nous apporterons effectivement une contribution à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit au Burkina », a-t-il laissé entendre dans son discours de clôture.

Romaric DOULKOUM (romaric@yahoo.fr)

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