Actualités :: Manifestations de commerçants : "conspiration" pour le pouvoir, "répression" (...)

Deux partis d’opposition ont "condamné avec fermeté" lundi les violents heurts qui ont opposé la semaine dernière à Ouagadougou des commerçants et la police. "L’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement) condamne ces méthodes barbares que le pouvoir a choisi d’adopter pour régler les différends politiques et sociaux" et "exprime sa solidarité active avec des commerçants victimes de cette agression injustifiée", déclare ce parti dans un communiqué.

"Les excès constatés sont la conséquence de la politique d’accaparement qui a toujours conduit le pouvoir à investir les secteurs jugés +juteux+, à des fins électoralistes", poursuit l’UNDD, dont un des militants, Nama Louis, soupçonné d’être un complice des manifestants, a été arrêté dimanche par la police.

"Il est malheureux de constater qu’une assemblée d’explication ait été réprimée avec une violence inouïe", regrette de son côté le Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEB), demandant "au président (Blaise) Compaoré d’expérimenter désormais les vertus du dialogue" à la place de "la violence".

Mais le parti au pouvoir, la Convention pour la démocratie et le progrès (CDP), a dénoncé quant à lui dans un virulent communiqué "une tentative de déstabilisation de la république décidée par des politiciens apatrides".

"Pendant que les pouvoirs publics cherchaient des solutions, des politiciens sans scrupules tentaient de tirer profit de la situation", déclare le CDP, qui accuse ces "politiciens apatrides" d’avoir "monté dans l’ombre grâce à des financements occultes une conspiration politique en infiltrant le milieu commerçant".

La Chambre de commerce du Burkina a condamné "les actes de vandalisme" enregistrés lors des manifestations de vendredi et "invite l’ensemble des opérateurs économiques à se démarquer de tels mouvements anarchiques".

Selon la police, 75 personnes, dont cinq dirigeants des commerçants et un opposant, ont été arrêtées et sont détenues dans ses locaux .

Deux policiers ont été blessés lors des manifestations qui ont touché vendredi différents quartiers de Ouagadougou.

Les heurts ont fait "plusieurs dizaines de blessés" côté manifestants, selon de source hospitalière contactée par l’AFP depuis vendredi et "six dont un amputé du pied gauche", d’après la télévision publique.

Lundi, le calme est revenu à Ouagadougou où aucun incident n’était signalé.

AFP

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