Actualités :: Sauvegarde et restauration du territoire burkinabè : Mohamed Sawadogo invite (...)

Dans cette tribune, Mohamed Sawadogo, professeur d’école et président de l’association "Ouahigouya jeunesse forte" suggère aux salariés de l’administration publique de consentir à céder une partie de leurs salaires pour participer à l’effort de guerre.

L’insécurité qui sévit dans la mère patrie depuis des années continue de faire son bonhomme de chemin. FDS, VDP, civils en paient le prix. La gravité de la situation exige que nous nous mettions unissions nos forces. Il faut consentir d’énormes sacrifices. Récemment, nous avons tous appris à travers les médias, le sacrifice consentit par le président du Faso à conserver son salaire de capitaine.

A la suite du président, les ministres, eux à leur tour annoncent la rétrocession de la moitié de leurs salaires du mois de novembre pour l’effort de guerre. Un esprit de solidarité qu’il faut saluer, mais je dirai que « c’est bien, mais c’est arrivé ». Ils peuvent encore mieux faire. En attendant que nos responsables des départements ministériels nous convainquent davantage en faisant preuve d’exemplarité et de sobriété dans la gestion des affaires publiques, il reste à souhaiter que l’annonce du gouvernement inspire l’ensemble des couches sociales du pays des hommes intègres.

L’administration publique burkinabé compte des milliers de salariés et si chacun acceptait consentir un peu de sa paye, l’on récoltera une manne financière consistante à reverser dans l’effort de guerre. Pourquoi ne pas lancer le débat au niveau des structures syndicales et des autres partenaires de l’Etat pour s’accorder sur le mode opératoire ? Nous devons nous convaincre que si nous continuons de percevoir nos salaires, c’est parce que le pays est toujours débout.

Si, nous ne nous serons pas les coudes pour booter les fauteurs de trouble hors de notre territoire, nous courons tous à notre perte. Que l’on se comprenne bien, je ne suis ni partisan du MPSR, ni militant d’un quelconque parti politique, je donne juste une contribution citoyenne, convaincu que nous devons sonner une mobilisation à tous les niveaux pour que notre cher Faso redevienne un havre de paix.

Sawadogo Mohamed
Professeur d’école
Président de l’association Ouahigouya jeunesse forte

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