Actualités :: Joseph Ki-Zerbo, entré vivant au panthéon
Pr Joseph Ki-Zerbo

Joseph KI-ZERBO est l’un des plus grands historiens Africains. Et si l’Afrique fait partie du monde, alors nul doute que le premier Africain agrégé d’histoire de la Sorbonne est l’une des pensées les plus fertiles de son époque.

Joseph Ki-ZERBO, comme l’a récemment prouvé un documentaire diffusé sur les antennes de la télévision nationale du Burkina, a contribué ardemment aux côtés d’autres historiens de renom, à la réécriture de l’Histoire moderne. Non pas dans un sens et un dessein nihiliste, comme ont tenté de le faire certains, mais en revalorisant de manière significative le rôle et la place de l’Africain dans le débat culturel.

Son dernier ouvrage écrit de main de maître, à quatre-vingts ans passés, est un chef d’œuvre. Une invite sans concession à la réflexion sur le pourquoi et le comment.
Et si Joseph KI ZERBO est plus adulé à l’extérieur qu’à l’intérieur des frontières du Burkina, c’est bien parce que nul n’est prophète chez-soi. C’est peut-être aussi à cause du fait que le politique a finalement pris le pas sur l’intellectuel. Au point que certains finissent par oublier que l’Histoire Africaine ne s’est pas écrite toute seule.

Je revois encore mon professeur d’Histoire Géographie au Lycée moderne de Sassandra (Côte d’Ivoire), parler avec tant de passion de ce KI ZERBO qui « a donné à l’homme noir sa dignité » qu’on en était tous fiers. Nous, les lycéens Burkinabè, loin de notre pays, et assis au milieu de camarades Ivoiriens.

Depuis quelques temps, des voix s’élèvent au Burkina pour demander que l’Université de Ouagadougou soit rebaptisée du nom du Pr. KI ZERBO. Les autorités Burkinabè font pour l’instant la sourde oreille, à celui la même qui est l’un des pères fondateurs du Cames.

Une chose est sûre : KI ZERBO de par sa personnalité et sa pensée, a construit un pont sur les berges des 20e et 21e siècles. Chose qui, admettons-le, n’est pas donnée à tout le monde.

Juvénal SOME
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