Actualités :: MM. Compaoré et Bryant ont discuté "de la sécurité dans la sous-région"

Le président de la transition au Liberia Gyude Bryant et son homologue burkinabè Blaise Compaoré ont débattu jeudi à Ouagadougou "des questions de paix dans la sous-région", principalement aux "frontières" de leurs deux Etats avec la Guinée et la Côte d’Ivoire, a indiqué M. Bryant.

"Nous avons parlé de notre intérêt mutuel pour la paix dans la sous-région mais également des questions de frontières pour ce qui concerne la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso", a déclaré M. Bryant à l’issue d’un entretien d’une heure avec M. Compaoré.

M. Bryant, qui a entamé jeudi matin une visite officielle de deux jours au Burkina Faso, a souligné que sa "conversation avec M. Compaoré s’était concentrée essentiellement sur les questions de paix et d’intégration" et avait aussi permis de "renouveler leur amitié au bénéfice de leurs peuples".

"Le processus de paix dans mon pays s’est enclenché ici, je suis venu remercier et manifester ma solidarité à mon frère et lui dire qu’au Liberia nous sommes déterminés à vivre et à instaurer définitivement la paix", a-t-il ajouté.

Dans le domaine de la coopération, il a indiqué avoir "sollicité" auprès de son homologue "l’assistance burkinabè" en matière de gestion de l’eau potable.

Ouagadougou avait abrité en juillet 2002 une "Conférence sur la paix au Liberia" organisée trois jours durant par le Liberian leadership forum et présidée par l’ancien président du Liberia Amos Sawyer.

Cette conférence avait abouti à plusieurs conclusions pour restaurer la paix au Liberia, dont "la constitution et le déploiement d’une force internationale de stabilisation ayant pour mandat d’assurer la sécurité dans le pays et pour la mise en place d’un mécanisme de démobilisation et de désarmement des combattants de toutes les parties au conflit".

Le régime de l’ex-président Charles Taylor, qui combattait depuis 1999 la rébellion du LURD, avait refusé de se faire représenter à cette rencontre, ternissant ainsi "les excellentes relations" qu’il entretenait avec le président burkinabè.

En 1996 le Burkina Faso avait dépêché un contingent de 700 militaires pour combattre aux côtés de la rébellion alors dirigée par M. Taylor, élu président un an plus tard. Charles Taylor a quitté le pouvoir en août dernier et vit depuis en exil au Nigeria.

AFP

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