Actualités :: Burkina : Les acteurs politiques resserrent les rangs face aux défis de (...)

Sous la houlette de son président, Zéphirin Diabré, la direction politique nationale de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a, en début mai 2022, entamé une tournée auprès des partis politiques pour discuter du rôle et de la place de la classe politique en ce moment des grands défis pour le pays. Ce mardi 7 juin 2022 à Ouagadougou, les partis qui ont reçu la visite de la délégation de l’UPC se sont réunis dans une perspective de dégager des solutions face aux défis qui « assaillent » le pays.

Ont pris part à cette rencontre, outre leurs présidents, les points focaux désignés par les partis politiques visités par la direction de l’UPC (les points focaux sont appelés à réfléchir pour faire des propositions concrètes sur le rôle de la classe politique en cette période de grands défis pour le pays).

Cette rencontre se veut donc un prolongement de l’initiative prise par l’UPC et qui va se poursuivre auprès d’autres partis. « L’objectif global se situe au niveau de la place, du rôle, mais surtout de la contribution des partis politiques à la vie de notre nation, principalement dans cette phase de transition que nous connaissons depuis le 24 janvier dernier. (…). C’est ce qui a conduit les différents partis à proposer cette rencontre des présidents de partis et points focaux, afin que d’ores et déjà, le travail qui doit être fait soit fait », a précisé Zéphirin Diabré, au sortir d’environ deux heures d’aparté.


Lire aussi : CDP : Le récépissé « qui bloque » la visite de Zéphirin Diabré ?


Selon le président de l’UPC, cette période d’exception « appelle à un certain nombre de démarches et réflexions au regard des défis qui assaillent le Burkina ». Il s’agit, dit-il, du défi sécuritaire qui reste persistant. L’autre défi, poursuit-il, c’est la conduite à bon port de la transition actuelle, qui doit se terminer et laisser place aux élections présidentielle, législatives et municipales transparentes. ‘’Le souci du devenir de la nation est le principal moteur de notre engagement politique. Il était donc opportun pour cette classe politique de se réunir et se concerter pour trouver une formule pour apporter sa contribution multiforme pour la résolution des différentes questions’’, a, en substance, expliqué M. Diabré, précisant que les propositions qui vont sortir de ces réflexions sont « uniquement pour la nation et non pour un individu ».

« Dans certains milieux, on entend des discours tendant à diaboliser les acteurs politiques, à se questionner sur leur utilité. Les acteurs politiques, que nous sommes, ne sont pas descendus du ciel ; nous sommes le produit de la même société qui fabrique et produit l’ensemble des différents groupes sociaux. Certes, nous ne sommes pas exempts de critiques, parce que dans notre manière de faire la politique, nous commettons des erreurs et des fautes. Mais dites-nous dans quel groupe social dans ce pays-là, il n’y a pas une partie qui ne fait pas des erreurs et des fautes. Si la situation de la nation doit incomber à quelqu’un, elle doit nous incomber tous : hommes politiques, acteurs de la société civile, religieux, opérateurs économiques, militaires, etc. », partage Zéphirin Diabré, avant d’inviter chacun à faire une introspection.

Dix partis politiques étaient présents à cette rencontre. Il s’agit de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), de l’Union pour la Renaissance/Mouvement patriotique socialiste (UNIR/MPS), du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), de l’Alliance démocratique pour la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), du mouvement Agir ensemble-Burkina Faso, de l’Alliance panafricaine pour la refondation (APR), des Progressistes unis pour la refondation (PUR), du Congrès national pour le progrès (CNP) et du Parti démocratique pour l’intégration et la solidarité-Laafia (PDS-Laafia).

O.L
Lefaso.net

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