LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

Publié le mardi 31 mars 2020 à 22h40min

PARTAGER :                          
Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

Des centaines de salariés de la fonction publique n’ont reçu aucun kopeck à la fin de ce mois. Ce sont plus de 675 fonctionnaires qui n’ont pas eu de salaires, majoritairement ceux relevant du ministère en charge de l’éducation nationale. Ils payent là, des sanctions pour faits de grève. Mais la coalition de plus de 50 syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d’achat et pour la suppression de l’IUTS dénonce une répression « sauvage » qui ne respecte pas les textes en la matière. Ces informations ont été données ce 31 mars à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.

Mamounata Badini, en congé de maternité du 15 février au 22 mai et Nadège Yaméogo également en congé de maternité du 8 mars au 13 juin n’ont paradoxalement pas perçu de salaires à la fin de ce mois de mars. Pourtant, elles n’ont pris part à la grève générale du 16 au 20 mars 2020. C’est pareil pour certains agents actuellement dans les écoles de formations.

Au total et majoritairement au sein au du ministère en charge de l’éducation nationale, ce sont 675 agents dont les salaires ont été suspendus pour ce mois de mars, a annoncé Souleymane Badiel de la fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER). Incompréhension donc au sein de la coalition des plus de 50 syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d’achat et surtout contre la suppression de l’IUTS.

« Aucun syndicat n’est contre le fait qu’on le coupe parce qu’il est allé en grève. Les textes sont là et sont clairs. Tu vas en grève deux, trois jours, on doit ponctionner cela sur ton salaire. Sur ce point, nous syndicats sommes d’accord », explique Mohamed Sawadogo secrétaire général du syndicat national des agents des finances avant de fulminer. « Ce que nous refusons, c’est ce travail satanique et sauvage qui a été fait ».

Selon le secrétaire général, l’arrêté signé en 2013, portant modalités de la retenue pour fait de grève a été foulé au pied. Par exemple, quelle que soit la grève qui est menée, il y a des aspects qui ne doivent en aucun cas être touchés. Sont de ceux-là, entre autres, les allocations familiales, les indemnités de logement…

En plus, si coupure ou suspension de salaires il devrait y avoir, c’est en fin avril que cela devrait être ressenti. Cette célérité « suspecte » de la part du gouvernement est donc dénoncée par les syndicats.

« Dans la magistrature, des retenus ont été opérés. Nous avons écrit au ministère de la justice, au directeur de la solde. Personne n’est capable de nous dire sur quelle base cela a été fait(…) le caractère arbitraire est manifeste et c’est très grave que l’on en arrive à manipuler les salaires d’agents publics au gré des sentiments des dirigeants. On ne peut pas se permettre de se comporter comme des hooligans avec les droits des citoyens », a pour sa part regretté Emmanuel Ouédraogo, secrétaire générale du syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB).

La lutte continue malgré tout…

En solidarité avec les fonctionnaires qui ont subi ces suspensions et coupures de salaires, une cotisation a été initiée. Et déjà, ce sont plus de 15 millions qui ont été récoltés. Mais foi de Bassolmé Bazié, secrétaire général de la confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), ces répressions « sauvages », n’en resteront pas là. Le mouvement syndical va répondre. « Ça ne sera pas une réponse qui va permettre à des individus qui viennent poser des actes au nom de l’Etat et qui disparaitront dans la nature parce qu’ils ne sont plus ministres, directeurs ou proviseurs », prévient-il.

« Nous ne sommes pas à l’étape de rétablissement seulement des salaires. Nous sommes au-delà. Une suspension de salaire implique des dégâts au niveau des familles. Nous sommes à l’étape des dégâts et intérêts. C’est clair. On ne donnera pas l’impression au gouvernement de larmoyer. Des responsabilités individuelles et collectives seront situées. Quel que soit le temps que cela va mettre, les responsabilités seront situées », a poursuivi Bassolma Bazié qui lui-même n’a rien perçu en ce mois de mars. Malgré ces répressions, le mouvement syndicale annonce que la lutte va se poursuive et même s’intensifier.

Les conférenciers ont en outre regretté que le message du chef de l’Etat du 24 mars 2020 n’ai pas été porteurs de mesures de décrispation sociale dans le contexte de Covid-19 comme cela été fait dans de nombreux pays.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 1er avril 2020 à 00:21, par Samsoa En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Je voudrais à travers ce message dire au grand-frère BAZIE Bassolma que sa lutte ne peut aboutir pour le simple fait qu’ils ne sont pas patriotes d’abord et ensuite leur combat se déplace sur un terrain politique. Vous ne dissociez les deux champs. Lorsque que des fonctionnaires par des manières frauduleuses ou sans autorisation, sortent des documents administratifs pour défendre leur lutte. Il faudra que le gouvernement demande des comptes à ces derniers d’où ils détiennent ces documents.
    il faudra aussi que le gouvernement à travers ses juristes recherche toute la réglementation en matière de grève, particulièrement en ce qui concerne la saisie ou les retenues à opérer sur les agents grévistes de la fonction publique. Nul n’est censé ignorer le règlement ou la loi, le gouvernement doit éviter de ne pas communiquer la dessus. Des dispositions existent et il faut les utiliser.
    le gouvernement devra revoir les contrats d’engagement des nouveaux fonctionnaires de la fonction publique. Réfléchir sur les critères de performance au lieu de les faire comprendre qu’une fois engagé le boulevard est ouvert jusqu’à la retraite.
    les pays développés travaillent de jour comme de nuit pour maintenir une performance économique alors que nous, nous pensons que le gouvernement doit tout produire. Des fonctionnaires peuvent s’absenter tout une semaine de leur boulot sans justification. Lorsque son superviseur tente de lui faire la remarque, ça devient autre chose, comme s’il n’existait aucune règle dans la fonction publique. Il faut remettre de l’ordre et éviter les nominations politiques et de complaisance.

    • Le 1er avril 2020 à 11:10, par Yuan En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

      A l’avenir, soyez plus responsable et plus réfléchi ; vous n’êtes pas responsables pcq quand il y a une crise, on ne va pas baiser les pieds de l’autre, en prévoyant une issue désagréable pour l’ !autre ; vous n’êtes pas responsable pcq qu’on ne s’engage pas dans un débat en troquant l’information : personne n’a jamais dit que les retenues sur salaire pour fait de grève n’étaient pas normales ; on demande juste qu’elles suivent les règles ; les pires bandits sont ceux qui éditent les règles puis les violent ensuite. Vous ne voulez pas qu’on publie les lois sur la gestion des richesses du pays ? Là nous ne sommes plus en démocratie, mais dans une mafia. Les ministres qui touchent deux fois plus que ce qui est prévu par les textes ; c’est ce que vous aurez voulu qu’on nous cache ? Vous étés donc complice de cette mafia ? Combien gagnez-vous alors ?? Vous dites que la lutte ne va pas aboutir ?? Je reviendrai sur ça ! En attendant je ne vous trouve pas très réfléchi comme tous les autres cons qui soutiennent le gouvernement ; je dis que c’est des cons pcq’ ils ne voient aucune solution et ils jubilent ; en quoi la suspension des salaires est-elle une solution ? Quand un gouvernement rentre dans l’illégalité pour briser une grève c’est un aveu d’impuissance ! Vous jubilez pcq vous croyez que les 600 et quelques fonctionnaires qui ont eut les salaires suspendus vont arrêter la grève ? Ce serait la chose la plus bête de leur carrière ; si on me coupe mon salaire et j’arrête la grève, cela veut dire que je perds deux fois, puis que le gouvernement va continuer de couper ; vous vous n’êtes pas assez intelligent pour voir çà ; eux ils le savent et donc c’est une lutte à mort pour la suppression de l’ !iuts qui s’engage pour eux ! Et puis, le tribunal administratif sera saisi, ; même si c’est leur petit fils qui vont récupérer cet argent, ce serait ainsi ! Entre nous, méfiez-vous des solutions de ce gouvernement : on avait trouvé une solution contre le djihadisme ; où est-elle ? Suivez maintenant les solutions contre le covid-19 et vous allez comprendre !!!!

      • Le 1er avril 2020 à 12:27, par Le Vigilent En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

        Yuan, on dirait que tu es en colère !? Tu invites les pauvres instituteurs et autres enseignants à grever pour la suppression de l’IUTS même s’ils vont mourir des suites des coupures Tout suspensions des salaires. Et tu leur promets de poursuivre leurs dossiers en justice afin que leurs ayants droits puissent bénéficier des réparations que l’Etat sera condamné à leur verser. Crois-tu que ce soit le plan de vie des travailleurs de la fonction publique ? Parle pour toi au lieu de vouloir pousser les autres à s’engager dans des aventures périlleuses.

      • Le 2 avril 2020 à 09:43, par TENGA En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

        Mon ami, un peu de calme ; en te lisant, on voit que vers la fin, c’est le régime de gouvernance meme que tu décrie. Tu veux qu’on supprime l’élargissement de l’IUTS ou bien c’est autre chose ? Sans défendre le gouvernement, vous etes malheureusement en train de vous laisser embarquer par des narco syndicaliste politiciens et ce qui, à mon avis à emmener le gouvernement à se raidir de la sorte. Et je vous dis que le bras de fer est mal engagé pour vous car, si le gouvernement retient votre salaire le mois suivant, qu’allez vous faire ? Le tribunal administratif meme est devenu partisan ! avec des magistrats grévistes, y compris le supérieur de la magistrature, une justice corporatiste ! qui défend en premier les intérets de ses membres alors que c’est l’intéret général ils doivent défendre. S’il n’ya plus d’Etat, tous nos droits tombent à l’eau.
        Continuez à suivre les Bassolma et vous verrez ; actuellement, la population meme est contre vous les fonctionnaires, qui etes des privilégier et continuez à réclamer plus ! Quel fonctionnaire burkinabé ?
        Meme si on triplait vos salaires, vous aurez toujours des problèmes. Je dis : la réussite est individuelle après travail dur, souffrances, épreuve, douleurs, privations... et non vouloir qu’on vous sert gracieusement tout l’Etat providence !
        Vous faites honte ! quelle leçon vous donnez aux plus jeunes ? qu’il faut etre extrémistes ? paresseux ? ingrats ? égoistes ? Car beaucoup de focntionnaires travaillent très peu, ou ne travaillent presque pas ; seule une minorité se tue à la tache ! c’est connu. Mais on ne vous entend pas trop sur ce point. Alors que c’est le travail d’abord !!!!! Ensuite la récompense. Que Dieu nous aide !

  • Le 1er avril 2020 à 07:22, par Yirmegna En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    La grève était inopportune au moment où le pays commençait à enregistrer ses premières victimes de Coronavirus. Les petites erreurs qui se sont glissées seront corrigées. inUtile de les brandir comme des truffées. Certainement que dans le dossier administratif de ces dames le papier de congés maternité ne figurait pas. Souvent les gens ne prennent pas le soin de se mettre à jour. Sinon les autres coupures sont bien normales. Balzolma on reçoit des indemnités de logement si on est resté en poste. Si on ne sait pas ce que tu as fais cette période pourquoi doit on te payer.
    Présentement des milliers de commerçants souffrent sans indemnités parce que tout est au ralenti. Le pays à besoin de solutions et les syndicats devraient s’illustrer avec des idées innovatrices pour s’en sortir au lieu de choisir comme logique L’OPPOSITION à tout.

  • Le 1er avril 2020 à 07:23, par kwiliga En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    " Ce sont plus de 675 fonctionnaires qui n’ont pas eu de salaires"
    Heu, 676 alors ?
    Et vous êtes censé représenter l’éducation nationale ?
    Apprenez à vous exprimer clairement.
    Je ne vais pas reprendre une à une les fautes, les erreurs, les approximations dont est bourré ce texte.
    Je vous laisse faire la chasse.
    En tous cas, messieurs les syndicalistes, pour une fois que vous sembliez tenir quelque chose d’un peu défendable, vous êtes incapables de le présenter.
    Allez, je ne peux pas m’en priver :
    - " Mais foi de Bassolmé Bazié,., ces répressions « sauvages », n’en resteront pas là". Elles vont donc se poursuivre...?
    - "« Ça ne sera pas une réponse qui va permettre à des individus qui viennent poser des actes au nom de l’Etat et qui disparaitront dans la nature parce qu’ils ne sont plus ministres, directeurs ou proviseurs »" mais qui va permettre quoi ?
    Bon, il y en a plein d’autres, ça fait marrer les élèves.

  • Le 1er avril 2020 à 07:38, par James En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Tous les burkinabé doivent jouir des biens de ce pays mais pas une partie de ses citoyens.

  • Le 1er avril 2020 à 08:27, par Tagrou En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Coalition syndicale.
    Soutien à 675 agents dont les salaires ont été suspendus : 15 000 000 Cfa
    Soutien à la lutte contre le Covid 19 ou soutien aux commerçants : 0 franc CFA.
    Allons seulement.

  • Le 1er avril 2020 à 08:34, par PAYSAN NOIR En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Une suspension de salaire implique des dégâts au niveau des familles. Et un suspension de travail implique quoi. soyez réaliste si vous chômez une semaine dans votre salaire mensuel on coupe une semaine. Vous pouvez continuer à grever.

  • Le 1er avril 2020 à 09:06, par David En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Monsieur Bassolma Bazié, à "frappes chirurgicales," coupures chirurgicales sur salaires. Donc, vos plaintes relatives aux coupures chirurgicales sur vos salaires n’ont aucun fondement.
    Quels textes de droit autorisent des syndicats à procéder a des "frappes chirurgicales" ? SVP citer les aux Burkinabè. Non à la fraude syndicale, au hooliganisme syndical et au terrorisme syndical !!! La grève est un droit qui s’exerce dans un cadre réglementaire. On ne peut pas faire ce que l’on veut au nom du syndicalisme. SVP, dites aux Burkinabè, vos frappes chirurgicales obéissent à quel principe du droit de grève ? Les Burkinabè vous écoutent.
    Mr. Bassolma Bazié, en tant que porte parole des grévistes, vous avez donné l’ordre aux autres syndicats d’engager des actions sectorielles sous formes de " frappes chirurgicales". Ce faisant, des syndicats ont commencé depuis fin février a boycoter et/ ou a mal faire, de façon intentionnelle, le travail pour lequel ils sont payés, par l’argent du contribuable. Cela s’est passé sous nos yeux, nous n’avons pas la mémoire courte. Un travail mal fait ou boycoté de façon intentionnelle ne doit pas être payé. Ça au moins c’est clair. Mr. Bassolma Bazié, avez-vous une idée sur le préjudice subie par les usagers de l’administration publique du fait de vos "frappes chirurgicales" ?
    Sous vos ordres, ce processus de boycotté et/ou de travail mal fait a pris corps. Donc, il doit être sanctionné sans état d’âme par le gouvernement. Les coupures chirurgicales immédiates sur vos salaires sont les réponses justes à vos "frappes chirurgicales".
    Monsieur Bassolma Bazié, retenez que désormais à frappes chirurgicales sauvages, ce serait des coupures chirurgicales sauvages sur vos salaires.
    Oui au droit de grève qu’aucun régime ne pourra remettre en cause !!!
    Mais non à la fraude syndicale de certains travailleurs qui se caractérise par le boycote et/ou le refus volontaire de faire correctement leur travail.
    Face a vos forfaitures dans l’exécution de vos obligations contractuelles, les ministres et les responsables administratifs qui vont s’entêter à vous payer vos salaires comme si rien n’était, seront tous poursuivis en justice, pour complicité de détournement de fonds publics. Cela aussi fait partie de la gestion vertueuse. Autrement dit, fait partie de la gestion vertueuse :
    1) les coupures sur salaires des grévistes,
    2) les coupures sur salaires des auteurs de frappes chirurgicales ( boycotté et refus intentionnel de faire correctement son travail, ... etc).
    Oui au droit de grève !!!
    Non à la fraude syndicale.!!!
    Par exemple au niveau des agents du MINEFID, quand ils sont en "frappes chirurgicales", l’expression la plus connue des Burkinabé d’eux est : " il n’ y’a pas de connexion". Quant aux enseignants, c’est la prise d’otage des notes des pauvres élèves ou le refus pur et simple de faire les évaluations.
    Ces faits sont connus des Burkinabè.
    Les Burkinabè ne sont plus prêts pour que leurs argent soient utilisés pour payer des personnes qui refusent volontairement de n’est pas bien faire leur travail.
    Mr. Bassolma Bazié, vous êtes un enseignant. SVP, prenez des heures dans un privé et passer le temps à faire des "frappes h chirurgicales" à vos heures de cours. On verra à la fin du mois ce qui va se passer.
    Le gouvernement est en cohérence parfaite en procédant à des coupures chirurgicales sur vos salaires pour donner suite à vos " frappes chirurgicales" Pour les Burkinabè, ce sont vos plaintes et lamentations qui sont pathétiques et déconcertantes.

    • Le 2 avril 2020 à 09:54, par TENGA En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

      David, que Dieu te bénisse !
      Ils pensent qu’on va couper seulement 5 jours ? Y en a des agents surtout MENA, qui on déjà commencé à refuser les évaluations, à boycoter.... eh bien, moi je pense meme qu’il faut faire des mises à pieds massifs, pour ceux qui boycotent le travail pour lequel il a été engagé. Celui qui pense etre mal traité, qu’il démissionne et aille dans le privé !
      Non aux syndicats gansters qui font du terrorisme syndical en frappant leur collègues qui refusent d’aller en grève comme eux.
      Le gouvernement doit meme faire des mises à pieds pour 3 mois !

  • Le 1er avril 2020 à 09:17, par yerbanga henri joel En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Ne vous inquieter pas le grand frere Basolma va debloquer les ressources necessaires pour vous payer sinon ; le pays à des problemes pour le moment et nous demandons à tous les patriotes d’etre solidaires en ce moment difficile pour notre cher patrie.

  • Le 1er avril 2020 à 10:09, par Un Burkinabê En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Je propose à l’Etat de les licencier de la Fonction Publique et payer leurs droits légaux plus quelques centaines de milliers de francs pour services rendus à la Nation. On ne peut pas trainer indéfiniment des problèmes. Il va falloir que le Gouvernement prenne des décisions durs.
    Our Government should take some hard decisions such as firing them.

  • Le 1er avril 2020 à 10:18, par kato En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Pour le soutien a toute les personnes vulnérable du burkina je propose en tant que salarier la coupure de 10% du salaire du mois d’Avril 2020 . Avec une retenue moyenne de 25 000 francs par salarier et avec 1 000 000 de salariers le gouvernement pourra disposer de 25 000 000 000 francs cfc en un mois

    • Le 1er avril 2020 à 11:56, par Kouda En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

      kato,
      Pour lutter contre le terrorisme qui frappe notre pays, il faut couper les salaires des travailleurs.
      Pour lutter contre le coronavirus, il faut couper le salaire des travailleurs.
      Pendant que plusieurs pays africains prennent des mesures pour garantir les salaires des trravailleurs et porter assistance aux plus démunis, vous ne voyez que les salaires des travailleurs.
      Vous ne trouvez pas que vous avez assez ressassé ce refrain périmé maintenant ?
      Vous voulez vraiment des ressources dans les caisses de l’Etat ?
      Je propose :
      - Annuler toutes les exemptions fiscales bidons accordées aux grandes entreprises qui n’en n’ont même pas besoin ;
      - Appliquer (voter les decrets d’application) le code minier voté sous la Transition par le Conseil national de la Transition ;
      - Mettre au garage tous les véhicules V8, V10 et associés : les frais de carburant ainsi économisés s’élèveront à plusieurs centaines de millions FCFA par mois ;
      - Réduire de 60 % minimum le montant de toutes les caisses noires de l’Etat ;
      - Suspendre tous les perdiems associés aux activités gouvernementales et de la fonction publique (séminaires, conseils des ministres...)
      - Verser au budget de la lutte contre le covid-19 les frais de téléphone et autres frais accessoires distribués aux mogôs puissants de la république (DG, ministres, présidents d’institutions, président)
      - Faire voter par l’assemblée nationale une loi de finance exceptionnelle pour lutter contre le covid-19 et ses conséquences économiques et sociales ;
      - Accorder une prime spéciale à tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre le covid-19 (corps médical, ambulanciers, autres personnels des centres de santé, FDS appliquant les mesures de sécurité sanitaire édictées par le gouvernement...)
      - Recouvrer tous les impayés au niveau des impôts et douanes ;
      - Annuler la célébration du 11 décembre 2020 et verser le budget prévu à cet effet au budget de la lutte contre le covid-19 ;
      - Puiser dans les réserves de change des pays à la BCEAO pour aider à lutter contre le covid-19. Notez que j’ai été le premier à faire cette proposition sur les réserves de change. Si quelqu’un d’autre chante ça demain, alors qu’il m’attribue la paternité de l’idée.
      Si vous voulez d’autres mesures, je peux vous en donner.

    • Le 1er avril 2020 à 12:33, par Je suis une solution pour mon Faso En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

      Mauvais calcul mon frère Kato.
      Le Burkina Faso compte au total 170 247 agents dans la fonction publique soit 0,00 85% de la population générale. A eux seuls ils bouffent 94% des recettes budgétaires du pays. Masse salariale 52% dépenses de fonctionnement 42%. c’est en réalité le débat qui mérite d’être mené aujourd’hui

  • Le 1er avril 2020 à 10:27, par Sawadogo En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Frappes chirurgicales, retenues chirurgicales et réaction chirurgicales.
    La guerre continue.
    En tout cas, Les syndicats de l’enseignement ont été vigilents. Eux qui vivent au mois le mois s’étaient trompés à s’allier avec ceux (agents du MINEFID quelques agents de santé et les Juges) dont les comptes sont bourrés d’argent et qui luttent pour la chute du pouvoir.
    Enfin, le gouvernement a opposé une résistance aux frappes chirurgicales qui l’ont été en violation du droit du travail.
    Même si la contre frappe du gouvernement n’est pas légale, ce dont je doute, il y a équilibre de frappes.
    Une bonne base pour un cessez le feu et de négociations de paix. Bon en attendant, Général Basolma, faudra envoyer rapidement tes missiles tomawooks.
    Monsieur le ministre de la fonction publique, faut préparer la défense anti aérienne.
    Nous, ce qui nous intéresse, c’est que la situation de beaucoup de nos concitoyens est pire que celle des agents du MINEFID de la santé et des Juges et on s’arrache les cheveux pour voir comment on va faire.

  • Le 1er avril 2020 à 11:54, par Le Vigilent En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Ha bon ! Vous nous apprenez des choses intéressantes !! « UNE SUSPENSION DE SALAIRE IMPLIQUE DES DÉGÂTS AU NIVEAU DES FAMILLES ». C’est pas croyable ! Les syndicats des travailleurs de la fonction publique savent ça ? Mais les suspensions et sabotages des services pour lesquels on leur sert le salaire régulièrement impliquent quoi alors au niveau demandeurs de ces services ?
    Je, les gens savent être égocentriques dans ce pays deh ! Le bien être, c’est uniquement pour les fonctionnaires, le reste du peuplée, que des souffrent ! Il peuvent se satisfaire de leur souffrances, de leurs misères et autres privations ; ils peuvent même crever, pourvu que la crème du peuple burkinabé - les fonctionnaires du public - vivent dans l’aisance, dans l’opulence comme dans les pays développés que eux ils ont le privilège de connaître et/ou d’avoir visités. Et ce sont des énergumènes comme ça qui estiment être représentatifs du peuple burkinabé. Ce peuple pour lequel ils renient tout simplement le droit de bénéficier des services de base qu’ils attendent de ceux-là mêmes qui sont payés régulièrement avec le fruit de leurs contributions citoyennes. Il y en a dans ce pays qui réfléchissent avec leur.......

  • Le 1er avril 2020 à 12:20, par s En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Les frappeurs chirurgicaux frappés ! Si certains travailleurs suivent bêtement des délégués syndicaux politiciens voir corrompus par des opposants véreux tapis dans l’ombre, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer.

  • Le 1er avril 2020 à 12:27, par skieter En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Depuis presque 5 ans, les gens ne travaillent plus dans ce pays.Tous les jours c’est grève par ci, grève par là.Toutes les ressources du pays vont aux salaires.Ensuite c’est pour venir dire que on ne fait pas de mesures sociales comme au NIGER.Vraiment, les gens en ont marre de ces syndicats maintenant.En Turquie, Erdogan a licencié plus de 100.000 fonctionnaires mais la Turquie continue de vivre.Mais si on est si mal dans la fonction publique, pourquoi n’allez vous pas créer votre entreprise pour mieux jouir ?

  • Le 1er avril 2020 à 13:54, par madi En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Dans tous les cas, coronavirus sera vaincu, l’école va reprendre, on verra la suite ; peut-être le souhait de certains sera exhaussé mais qu’ils se rappellent, que le CNR, régime d’exception, avait licencié un millier d’enseignants : la suite on la connaît

  • Le 1er avril 2020 à 22:03, par ocm En réponse à : Suspensions et coupures de salaires : Les syndicats dénoncent des répressions « sauvages »

    Bonjour à tous,

    Le salaire est le fruit du travail et tout travailleur conscient le sait. On ne peut pas opérer des frappes chirurgicales pour paralyser l’économie de notre pays et demander au même moment un salaire.

    Chers syndicalistes, soyez un peu responsables. Nombreux sont des salariés qui se font embarquer par les syndicalistes politisés. A ces travailleurs, je leur demande d’ouvrir les yeux pour construire leur carrière professionnelle au lieu de suivre aveuglement des gens acquis à la cause des politiciens qui ont mis et continuent de mettre à genou notre pays.
    Nous avons le devoir de laisser un Burkina Prospère à nos enfants.
    Salut

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique