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Transports dans les pays enclavés : Des experts de l’Afrique de l’Ouest et du Centre peaufinent leurs textes à Ouagadougou

Publié le mercredi 5 février 2020 à 12h02min

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Transports dans les pays enclavés : Des experts de l’Afrique de l’Ouest et du Centre peaufinent leurs textes à Ouagadougou

L’Association des acteurs du secteur des transports dans les pays sans littoral de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (ATPSL/AOC) a tenu une réunion d’experts les 3 et 4 février 2020 à Ouagadougou, pour finaliser les organiques de l’association, conformément aux recommandations de la réunion du bureau tenue à Niamey en décembre 2019.

L’Association des acteurs du secteur des transports dans les pays sans littoral de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (ATPSL/AOC) devient désormais l’Association des conseils des chargeurs des pays sans littoral de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (ACPSL/AOC). Ce changement de dénomination est intervenu au cours de la réunion des experts tenue à Ouagadougou les 3 et 4 février 2020.

« Nous avons constaté, à la fin, que dans les conseils des chargeurs, il y a tous les chargeurs. Donc au lieu de parler des acteurs de transport et de conseils de chargeurs, on a retenu uniquement les conseils des chargeurs qui sont les représentants légaux de tous les chargeurs », a justifié le président de l’ATPSL/AOC, Mohamed Ikta Abdoulaye.

Le président de l’ATPSL/AOC, Mohamed Ikta Abdoulaye

En plus de ce changement, il a été suggéré de faire des retouches sur le logo de l’association en vue de sa finalisation, notamment l’ajout des noms des pays membres, la précision des frontières et des retouches sur les couleurs. Les experts ont proposé d’abandonner le paiement des droits d’adhésion et le statut d’observateur.

Au lieu d’un Secrétariat permanent (SP), la réunion de Ouagadougou suggère de le remplacer par une coordination. Cette dernière va comprendre un coordonnateur et un point focal désigné dans chaque conseil et va assurer le suivi régulier des activités de l’association.
Les experts ont passé en revue le projet de règlement intérieur et examiné le projet de programme d’activités de l’association.

« Nous devons profiter de la mer à travers notre position… »

Cette réunion de Ouagadougou est l’une des recommandations de la réunion du bureau tenue à Niamey en décembre 2019.
A l’issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations. Il s’agit, entre autres, de confier la gestion des activités de l’association mise en place lors de la réunion de Niamey de manière provisoire au Burkina ; d’organiser, dans les brefs délais, la prochaine assemblée générale de l’association pour l’adoption des nouveaux textes ; et de mettre en place un budget permettant le démarrage des activités de l’association.

Le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Érvé Ilboudo

Etre un pays enclavé n’est pas synonyme de fatalité. C’est pourquoi, Mohamed Ikta Abdoulaye invite les pays enclavés à prendre conscience et à capitaliser leur position. « Les différents textes internationaux et les différentes réglementations nous donnent un certain nombre de faveurs ; donc de la même façon que les pays de la côte profitent de la mer, nous aussi, nous devons profiter de la mer à travers notre position de pays enclavés », a-t-il recommandé. A cet effet, la réunion des experts a proposé la tenue de ses prochaines assises à Bamako, au Mali.

L’ACPSL/AOC a été créée en octobre 2007 avec des pays membres que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger. En novembre 2017, au cours de la 4e réunion des pays sans littoral, la Centrafrique et le Tchad, deux pays de l’Afrique du Centre, ont adhéré à l’association. Selon le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), cette association a été mûrie afin de défendre les intérêts communs de ses pays membres. « En tant qu’organisation et association, nous représentons plus de force quand nous discutons avec nos partenaires au lieu d’un seul pays, parce que nous [Burkina, Mali et Niger] utilisons les mêmes ports », a-t-il indiqué.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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