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Choléra : un cas signalé à Banfora

Publié le mercredi 7 septembre 2005 à 08h03min

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La confirmation a été donnée par les autorités sanitaires en charge de la santé dans la région des Cascades ce 5 août 2005, cela après l’analyse des prélèvements au laboratoire de l’hôpital Sanou Soro de Bobo Dioulasso. Ce cas a été enregistré le 4 août dernier aux environs de 10h : un étudiant en droit de 26 ans, arrivé de la capitale le 3 août dernier par la société de transport SOGEBAF.

C’est un cas de choléra importé de Ouagadougou selon le docteur Jules Kadeba, assurant l’intérim à la direction régionale de la santé des Cascades (DRS). L’étudiant par qui le choléra est arrivé dans la cité du paysan noir, est originaire de l’aire sanitaire de Koutoura. Le docteur Kadeba qui a reçu la presse, indique qu’il a été déjà l’objet d’une prise en charge au CMA de Pissy.

Malheureusement, ce patient n’était pas totalement rétabli avant d’être libéré. A la question de savoir pourquoi cette libération précoce, le docteur Kadeba avance que des contacts ont été pris au CMA en question et qu’ils attendent de comprendre d’avantage.

L’étudiant qui est venu faire sa rechute à Banfora, est pris en charge comme il se doit, selon notre interlocuteur, la région disposant du nécessaire pour faire face à l’épidémie, rassure-t-il.

Après la prise en charge, le cap est maintenant mis sur les précautions d’hygiène que devront observer les uns et les autres afin que ce cas importé ne puisse pas se propager dans la ville. A en croire le docteur par intérim à la DRS/Cascades, le car par lequel le patient est arrivé, son domicile au secteur n°5, les personnes ayant eu un contact avec lui, ainsi que les locaux du CHR devront êtres traités. En somme, il n’y a pas lieu de s’alarmer selon les responsables, car ce n’est pas un cas autochtone.

Du reste, plusieurs actions sont mises en oeuvre pour maîtriser la maladie, rassurent les responsables de la santé. La rigueur des conditions d’hygiène reste de ce fait, l’option idéale et les agents de santé devront êtres mis à contribution pour une grande sensibilisation des populations. Notons enfin que la vie du patient isolé dans l’une des salles du bloc opératoire, serait hors de danger

Par Luc OUATTARA

Le Pays

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