Ces 8e journées, selon Iréné Edmon Zagré, sont une invite à la réflexion sur le rôle et la place de l’administrateur des services de santé dans le système de soins au Burkina Faso. Aussi, dit-il, la présente rencontre servira de cadre pour plancher sur des thèmes d’actualité du département. Il s’agit notamment de la question du programme des offres de soins en cours d’élaboration, celle de la mutualisation inter-hospitalière dont les réflexions sont en cours d’opérationnalisation et enfin, la fonction publique hospitalière en cours d’opérationnalisation. « C’est un cadre qui va permettre de faire des propositions à la hiérarchie dans le cadre du bon fonctionnement de nos services », a noté Iréné Edmon Zagré.

La ministre de la Santé, Claudine Lougué, ne dira pas le contraire. Convaincue que les résultats des travaux permettront sans nul doute d’améliorer la mise en œuvre des différentes stratégies en cours d’implémentation, la patronne des présentes journées a exhorté les administrateurs des services de santé à plus de professionnalisme et de transparence dans l’utilisation des moyens dont ils disposent.

Déjà, elle soutient que la mise en œuvre du Programme d’offres de soins ( 2018-2022) permettra entre autres d’améliorer la disponibilité des ressources humaines en santé dans les établissements de soins en termes d’effectifs et de compétences, au renforcement des infrastructures et à la régulation du secteur privé de la santé. L’opérationnalisation de la mutualisation inter-hospitalière permettra, selon elle, d’améliorer l’offre de soins à travers l’optimisation de l’utilisation des ressources et le renforcement de la collaboration entre acteurs.

Quant à la Fonction publique hospitalière, la ministre de la Santé clame : « Il ne reste que des textes d’application sinon, nous sommes en train de faire le reversement du personnel dans la grille Fonction publique hospitalière (FPH) parce qu’il faut décrocher ce personnel du SIGASPE, le régime général de la Fonction publique pour les mettre dans la FPH. N’eurent été les mouvements d’humeurs de certains syndicats, notamment celui des ressources humaines, je pense que nous aurions terminé ce point ».

Soulignant que le ministère de la Santé fait face à une crise depuis le mois d’avril, la ministre rassure que son département s’emploie à résoudre cette situation à travers les différents protocoles d’accord.

Au menu de ces journées, des panels, une visite au Mogho-naaba, une visite touristique du site de Laongo et une soirée gala au SIAO.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net