Région du Centre-Nord : Les ressortissants du Bam au chevet de leurs frères déplacés
Des fils de la province du Bam vivant ailleurs se sont rendu le jeudi 03 octobre 2019 à Kongoussi pour assister leurs frères déplacés internes. La délégation, conduite par l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, a d’abord sillonné quelques sites d’hébergement avant d’échanger avec les victimes à la mairie de la cité du haricot vert.
La ville de Kongoussi enregistre depuis le 29 septembre 2019 plus de 21 000 déplacés internes. Ces personnes fuient les attaques terroristes qui sévissent dans les communes de Bourzanga, Nassere, Rollo et principalement de Zimtanga.
Le jeudi 3 octobre 2019, l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo a conduit une délégation des ressortissants de la province du Bam à Ouagadougou et ailleurs à Kongoussi. La délégation est allée constater de visu la situation que vivent leurs frères. Après les visites des sites d’hébergement, la délégation a discuté avec les représentants des déplacés à la mairie de Kongoussi.
A l’endroit des déplacés, le président Jean Baptiste Ouédraogo a lancé qu’eux aussi sont inquiets, qu’ils ont entendu leurs cris et leurs pleurs. Pour l’ancien président, ils n’ont plus le sommeil à cause de la situation qui prévaut dans la province. Ils sont donc venus pour pleurer et partager leurs souffrances. Jean Baptiste Ouédraogo a demandé aux populations un peu de patience car rien ne saurait se faire dans la précipitation. Il a rassuré que les secours viendront. Il leur a demandé de rester dignes dans la souffrance et dans la douleur. Au nom de la délégation, Jean Baptiste Ouédraogo a remis 2 550 000 F CFA au haut-commissaire du Bam, président du comité provincial de secours d’urgence pour soutenir les déplacés.
La parole fut donnée aux déplacés pour qu’ils s’expriment. Ils ont tous salué l’action de leurs frères venus d’ailleurs pour les réconforter. Néanmoins, les déplacés ont souligné qu’ils n’ont besoin ni de nourriture, ni de logement, mais juste de la sécurité. Un d’entre eux s’est déchainé en ces termes : « Nous ne sommes pas contents de nos frères vivant à Ouagadougou. Nous ne pouvons pas concevoir que nous soyons dans des difficultés sans que vous ne puissiez toucher qui de droit pour qu’il nous vienne en aide ». Un autre a poursuivi : « Ouvrez les yeux. Il y a eu des moments où vous êtes venus battre campagne au Ratenga (commune de Zimtanga). Aujourd’hui, c’est nous qui battons campagne pour que vous nous veniez en aide. Ceci, pour qu’on puisse retourner chez nous ».
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, fils de la province, a rassuré les déplacés que le plaidoyer se poursuit pour que la zone soit sécurisée. Il a laissé entendre que des actions seront menées avec toutes les intelligences que compte la province du Bam.
Au moment où la délégation prenait congé des déplacés, le ministère chargé de l’Action humanitaire, par l’entremise de son bureau provincial, était en train d’évaluer la situation. La directrice de l’action humanitaire a annoncé que des mesures d’urgence sur le plan alimentaire et sanitaire sont en train d’être prises.
Dimitri OUEDRAOGO
Bonaventure PARE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 octobre 2019 à 09:13, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Région du Centre-Nord : Les ressortissants du Bam au chevet de leurs frères déplacés
Il faut impérativement armer les populations locales contre les terroristes et les encadrer par nos BRAVES FDS. Tant que les populations auront les mains vides(sans armes) les terroristes viendront les tuer et piller leurs champs et leurs biens c’est sans doute leur objectif. Les terroristes n’ont pas de vivres actuellement ils sont obligés d’attaquer ces pauvres paysans. Dans chaque village obligatoirement organiser les jeunes aux maniements des armes par les FDS les terroristes ne les attaqueront plus. Nos BRAVES FDS ne peuvent pas visiblement être partout sur le territoire. Dans ce cas de figure, contre les agressions terroristes récurrentes former et armer des groupes de 50 jeunes par village puis les faire assister par l’armée c’est la résistance locale. Si nous laissons les populations à leur propre sort les forces du mal n’ont pas d’état d’âme manifestement elles les massacreront. Si les paysans armés tuent les djihadistes ils ne viendront plus dans ces villages pour les dépouiller. C’est la solution optimale. Dent pour dent armes pour armes.
Le régime mpp est loin d’être saint il tergiverse, la corruption est très rampante dans l’administration. Manque de vision et d’anticipation caractérise énormément ce gouvernement. En politique il n’existe pas de sentiments. Ceux qui ont fui en 2014 cherchent à se venger à tout prix logiquement ils ne feront pas de cadeau à ce régime. Ils passeront par leurs amis terroristes qu’ils ont hébergés et armés pour renverser le régime de Mr Rock. Mr Rock devait le comprendre depuis sa prise de sa prise de fonction en 2016. La galaxie Compaoré n’est pas un enfant de chœur elle reste une grande déstabilisatrice de la sous région elle agit par personne interposées(djihadistes, officiers de l’armée fournissant des infos à l’ennemi..). Nous sommes désolés que Mr Rock a trainé les pas sur la situation sécuritaire.
Autre solution mettre en RETRAITE ANTICIPÉE tous les anciens officiers promus par Blaise médiateur pyromane qui ont passé leurs carrières à vendre des armes dans la sous région(Mali, Cote d’Ivoire, Libéria...) et qui vendent actuellement des positions de l’armée aux terroristes pour déstabiliser le BURKINA. Il y a véritablement des complices(ennemis internes) dans notre armée. Ces vieux officiers depuis la chute de leur "dieu" Blaise Kouassi "l’indispensable" ont beaucoup perdu ces avantages il n’y a pas de vaches à traitre pour eux ils sont prêts à brûler pour réchauffer leurs intérêts personnels et égoïstes.
La résistance locale(armée) reste la meilleure option face aux agressions des forces du mal. Aux ennemis internes et externes, le BURKINA NE FLÉCHIRA JAMAIS NOUS VAINCRONS FACE L’ ADVERSITÉ SAUVAGE.
Ensemble, nous construirons un BURKINA PAISIBLE, ÉQUITABLE en JUSTICE et PROSPÈRE.
LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR
VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
VIVE LES BRAVES FDS
VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ
A bas les parrains des terroristes qui comptent sur eux pour se venger en 2020
A bas les grands déstabilisateurs de la sous-région
A bas les amis et les sympathisants des terroristes
QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN
ACHILLE DE TAPSOBA (Pur produit de THOM SANK et de NORBERT ZONGO)
Le 4 octobre 2019 à 11:30, par Adama BOUDA En réponse à : Région du Centre-Nord : Les ressortissants du Bam au chevet de leurs frères déplacés
Votre proposition n’est pas mal car nous ne pouvons pas passer l’essentiel de notre temps à fuire. Seulement ce régime grelottant de peur pourrait y voir. Une occasion de chute
Nous devons pourtant savoir quelque chose. Ces délinquants islamiques ne connaissent que le langage du rapport de force.ils considèrent que nous sommes des dhimmis c’est à dire leurs esclaves et qu’ils ont. Droit de vie ou de mort sur nous. Et le premier à comprendre cela devrait être le clergé de l’eglise catholique qui s’évertue à leur exprimer sa capitulation en chantant en coeur. Avec eux :< ce n’est pas religieux.pour preuve,ils ont tué un check.>
or pour ces gens considèrent ces checks comme des hérétiques parce qu’ils apportent de l’innovation (bida)à la religion.
2. Le 4 octobre 2019 à 09:14, par KARIM En réponse à : Région du Centre-Nord : Les ressortissants du Bam au chevet de leurs frères déplacés
Des bla bla pour rien. Déplacés du bam prenez votre sécurité en main car vos frères qui sont à Ouaga ne pourront rien faire pour vous. Demandez aux déplacés du Sanmatenga et vous serez édifié !!!!!!!
3. Le 4 octobre 2019 à 09:50, par Hamon En réponse à : Région du Centre-Nord : Les ressortissants du Bam au chevet de leurs frères déplacés
Bonnes initiatives des ressortissants. Mais il faut résoudre le problème à la base. Cela n’est pas de votre ressort. Oh ! Nos moyens où sont les moyens pour combattre les terroristes. La zone de Bourzanga et autres proximités a besoin de drones armés et des avions russes de combats au sol qui survolent et surveillent en permanence. Tout mouvement motorisé dans la zone doit recevoir une bombe à fragmentation pour tuer sans distinction. Mais où sont les moyens ? Oh ! Dieu sauve nous.
4. Le 4 octobre 2019 à 20:49, par RV En réponse à : Région du Centre-Nord : Les ressortissants du Bam au chevet de leurs frères déplacés
Quelle honte d’être bombardé Ministre d’état alors qu’on n’est sans village !