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Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

Publié le lundi 16 septembre 2019 à 21h40min

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Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

Finalement, la marche meeting de la Journée nationale de mobilisation et d’interpellation sur la situation nationale a bel et bien eu lieu, ce lundi 16 septembre 2019 au Burkina Faso. A Ouagadougou, même si la marche n’a été qu’éphémère, le message, quant à lui, a été livré.

La marche tant attendue du 16 septembre 2019 s’est tenue d’une manière particulière. Si dans d’autres villes les choses se sont déroulées pacifiquement, à Ouagadougou, les manifestants ont vécu une demi-heure sous l’avalanche des gaz lacrymogènes.

Après leur course-poursuite avec les forces de l’ordre et de sécurité, le repli tactique s’est effectué à la Bourse du travail, là où tout a commencé. Les mots n’ont pas été mâchés, l’interruption de la marche a été dénoncée et condamnée par les manifestants. Séni Kouanda, secrétaire général du Syndicat autonome des agents du trésor du Burkina, a qualifié cet acte « d’attaque frontale perfide contre des citoyens qui manifestaient pacifiquement aux mains nues ».

Séni Kouanda, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs du trésor du Burkina

Selon lui, « le pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) qui est incapable d’assurer la sécurité de son peuple depuis près de trois ans, s’est subitement métamorphosé ce matin en trouvant les moyens pour donner aux forces de l’ordre d’attaquer et de réprimer cette manifestation pacifique.

Tout en saluant la discipline des manifestants, Séni Kouanda a indiqué que tous les responsables de syndicats sont sains et saufs.

Norbert Wangré, le secrétaire général adjoint de la CGT-B

« Notre peuple n’acceptera pas cette attitude fasciste »

Le message de la Journée nationale de mobilisation et d’interpellation sur la situation nationale a été livré en tenant compte de l’acte des forces de l’ordre et de sécurité du jour.

« Dites-moi camarades. Notre peuple a-t-il besoin d’une autorisation gouvernementale pour sortir dans la rue et faire échec à la tentative de putsch de l’ex-RSP ? » s’est interrogé Norbert Wangré, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B).

Après le « Non » unanime des manifestants, Norbert Wangré a déclaré : « C’est pourtant grâce à cette résistance historique que les dirigeants actuels sont au pouvoir ; les mêmes qui, depuis des semaines, tentent de façon cynique d’interdire notre manifestation de ce jour ». Cette attitude est condamnée par les manifestants du jour, qui ont saisi l’opportunité pour avertir le pouvoir en place. « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir. Mais qu’ils soient rassurés, notre peuple n’acceptera pas cette attitude fasciste. Il poursuivra sereinement sa lutte pour la liberté et le progrès économique et social véritable », a indiqué Norbert Wangré.

Non au terrorisme et aux assassinats ciblés !

A en croire les organisateurs, cette marche n’est pas seulement pour dénoncer ‘’les maux de la gouvernance’’. « Notre manifestation de ce jour vise également à dire non au terrorisme et assassinats ciblés et de masse », a brandi le SGA de la CGT-B. En descendant dans les rues, les syndicats et la société civile comptent protester contre la multiplication des attaques terroristes mais aussi contre les exécutions sommaires et extrajudiciaires qui alimentent le cycle infernal du terrorisme en contribuant à la radicalisation de centaines voire de milliers de Burkinabè qui se sentent stigmatisés et victimes d’un véritable terrorisme d’Etat.

La question des policiers qui quittent la ville de Djibo est revenue au cours de ce meeting. « Il est inimaginable qu’un pouvoir qui prétend vouloir lutter contre le terrorisme maintienne les éléments des forces de défense et de sécurité dans la misère et le dénuement total », déplorent les organisateurs.

Bassolma Bazié, le secrétaire général de la CGT-B

Selon le SG de la CGT-B, Bassolma Bazié, les syndicats et la société civile sont toujours dans la phase d’interpellation, d’indignation. « On peut nous dire que le climat de sécurité n’est pas favorable à ce qu’on manifeste. Mais c’est dans ce même climat d’insécurité que des charbons fins circulent dans des wagons de notre pays, que les gens pillent les caisses de l’Etat », a-t-il rappelé.

Le fait de réprimer cette marche pacifique a galvanisé les troupes, selon les organisateurs. Appelé affectueusement « général », Bassolma Bazié a appelé les manifestants à la concentration : « Restez mobilisés, restez concentrés, restez à l’écoute, des orientations claires vous seront données ».

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2019 à 23:06, par mytibketa En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    ’’ notre peuple n’acceptera pas ... notre peuple par ci par là ou étiez vous lors des marches historiques de l’opposition qui ont conduit à l’insurrection ou étiez vous ? C’est comme cela qu’on qu’on veut tromper les gens PVRV vous avez ainsi cru que le moment est venu pour récupérer le pouvoir par la courte échelle, dommage attendez aujourdh’ui" nèba ninan pouka mè’’. Ja préoccupation du peuple maintenant c’est bouter hors du pays les djihaddistes, leurs valets locaux et tous ceux qui n’ont rien compris à la marche de l’histoire. On n’invente pas deux fois la roue.

  • Le 17 septembre 2019 à 07:33, par BUPC 4V En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    A FORCE DE CHANTER QUE C’EST L’AUTRE LE RESPONSABLE DE MES PROBLEMES J’OUBLIE MES PROPRES DEVOIRS.LE BURKINA N’APPARTIENT AU MPP IL NOUS APPARTIENT TOUS. J’OSE CROIRE QUE VOUS LES SYNDICALISTES VOUS N N’ETES PAS ENTRAIN DE SCIER LA MEME BRANCHE SUR LAQUELLE VOUS ETES ASSIS. PARCE QUE TOUT LE MONDE QUELQUE SOIT LA OU IL SE TROUVE PEUT TOMBER.

  • Le 17 septembre 2019 à 07:45, par FILSDUPAYS En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Chers syndicats et sociétés civiles, personne ne vous soutiendra dans cette folie. Réviser vos manières qui ne répondent plus aux aspirations des burkinabé patriotiques et vous verrez que le peuple se remobilisera.
    Ne comparer jamais l’insurrection du peuple à ce que vous aviez fait hier. C’est ni moins ni plus que de l’incivisme. Désolé qu’il y ait parmi vous des responsables que je respecte mais malheureusement n’ont pas eu la sagesse de comprendre que même si fondamentalement votre lutte est noble, ni le contexte ni le mode opératoire ne convainc personne. On nous a appris depuis notre tendre enfance à surpasser nos égos individuels pour s’unir face à l’adversité. Je ne pense pas que ce soit cet exemple que vous transmettez à vos plus jeunes.
    Nous le peuple burkinabé savons lire entre les lignes. Il serait difficile voire impossible que des personnes soit disant syndicats ou sociétés civiles incapables de faire une analyse critique de la situation actuelle du pays influencent le bon sens du burkinabé mûr.
    Continuer à vous gratter et de rire, rira bien qui rira le dernier.
    A bon entendeur !

  • Le 17 septembre 2019 à 08:46, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    ’’....protester contre la multiplication des attaques terroristes mais aussi contre les exécutions sommaires et extrajudiciaires qui alimentent le cycle infernal du terrorisme en contribuant à la radicalisation de centaines voire de milliers de Burkinabè qui se sentent stigmatisés et victimes d’un véritable terrorisme d’Etat’’.

    - Très juste comme observation  !! Sous prétexte de ’’nécessité d’enquête’’ on arrête des pauvres quidams dans les villages et on les amène on ne sait où. Qui va les dédommager après alors que c’est la saison des pluies ? Par cette manière on fabrique encore une meute de misérables au nom desquels on va encore demander de l’aide extérieure qu’ils ne verront même pas ! D’accord que tout le monde doir contribuer à la lutte contre le terrorisme mais celà ne devrait pas justifier des actions d’un autre âge dignes de la GESTAPO !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 17 septembre 2019 à 09:33, par SIDPACOUNYE En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Bien dit FILSDUPAYS. Vraiment, ces soit disant syndicats et sociétés civiles n’ont rien compris. Que des gens qui se réclament du peuple agissent de la sorte, c’est lamentable.
    Ce n’est pas parce que vous avez participé (je dis bien participer) à faire échec au putsch du RSP que vous avez le droit de foudre le bordel dans le pays.
    Comparaison n’est pas raison. Mais, si on doit raisonner comme vous, certains vous diront que sans l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, vous n’auriez jamais eu l’occasion de vous opposer au putsch.
    Vous les syndicalistes, où étiez-vous pendant l’insurrection. A la limite on peut comprendre la société civile et les partis politiques qui pourraient agir de la sorte. Et même dans ce cas, ce serait très malsain.
    Cessez de traumatiser le Pays et le peuple dont vous vous réclamer.
    Dans ce pays, personne ne doit rien à personne. La lutte pour chasser Blaise et le RSP a été une lutte collective.
    Si vous n’êtes pas satisfaits de la gestion du pouvoir actuel, attendez patiemment 2020 pour les mettre dehors par la voie démocratique.
    Pour le moment, le seul combat qui vaut la peine d’être mené, c’est de s’unir pour bouter les terroristes hors de notre beau Pays, le Burkina Faso.

  • Le 17 septembre 2019 à 11:27, par Phil En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Bonjour, l’Assemblée Nationale parle au nom du Peuple et lutte pour le Peuple car les élus ont un mandat. Les organisations se sacrifient pour le Peuple ; quand les organisations parlent et luttent c’est pour leurs organisations respectives. Le fonctionnaire qui travail pour l’État fait un sacrifice car l’État ne fait pas de bénéfices mais du social, quand un agent ne travaille pas cela impact négativement le Peuple, si les résultats du travail sont négatifs parce que l’État n’a pas mis les moyens, c’est à la population concerné par l’impact de manifester. La lutte des classes est révolue.
    Nul n’est mobilisable en dehors de ses intérêts, si le monde du travail (privé public) se soucie d’une partie du Peuple, organisé 5 jours de grève tout en travaillant nous auront au minimum 10 milliards pour les laissés pour compte de la nation la majorité étant du monde rural ; le Peuple sera reconnaissant pour se sacrifice individuel.
    Les élections c’est pour 2020, prenez un mandat pour parler au Nom du Peuple.
    Respect

  • Le 17 septembre 2019 à 11:47, par kap En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    l’échelle , c’est vous qui l’avez fabrique à leur taille ;assumez et persistez dans vos erreurs

  • Le 17 septembre 2019 à 11:51, par Empereur En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Internautes 1 ; 2 & 3 si je vous comprend bien on doit s’asseoir attendre que les djihadistes nous tuent tous sans rien dire même si ceux qui ont jurés de nous défendre se révèlent incompétents ?
    Vraiment triste. cest le BURKINA que nous devons défendre et sauver pas le MPP ( car nous pouvons changer de parti mais pas de pays)

  • Le 17 septembre 2019 à 12:21, par sid Pa Yii En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Vraiment il est difficile de comprendre les "syndicalistes" parce qu’ils ont le verbe facile se croit tout permis. Vous radicaliser votre position au moment où on fait face à la menace la plus grande dans notre pays…On vous dit la marche est illégale et vous persistez, avez vous pris les dispositions pour la sécurité de tous les manifestants face à une attaque terroriste dans ce contexte ? Je pense que si vous ne révisez pas votre position, vous risquez de déstabiliser le pays et là ce sont les salaires aussi maigres soient-ils qui ne seront pas payés. Je vous croyais mature mais je pense que soit vous avez un agenda caché soit vous êtes des irresponsables congénitaux Tchurrr !

  • Le 17 septembre 2019 à 12:41, par MAURICE En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    AS-SALÂM ALAYKOUM BURKINA FASO TRÈS CHER BURKINABÈ NOUS DE LA DIASPORA NOUS AUTRES QUI VIVONS LOIN DES FRONTIÈRES DU BURKINA FASO, NOUS AVONS REÇU DANS TON MOT À DIRE DANS LA MARCHE DU BURKINA FASO.
    NOUS TIRONS UNE SONNETTE D’ALARME CONCERNANT LES DIFFÉRENTS MARCHE POUR JE NE SAIS QUI. J’AIME BERBEL PERSONNELLEMENT MONSIEUR BASSOLMA BASIÉ.
    NOUVEAU PARDON EN TANT QUE COMME CITOYEN NOUS NE SOMMES À LA SOLDE DES QUELQUE CHAPELLE POLITIQUE QUE CE SOIR NOUS NE SOMMES D’AUCUN PÔLE SYNDICAL.
    N’EN RAJOUTONS PAS À CE QUI SE PASSE DE L’EST AU NORD DU PAYS.
    IL EST TEMPS DE FAIRE BLOC DERRIÈRE LE PRÉSIDENT ROCH MARC CHRISTIAN KABORÉ, POUR FAIRE FACE ET MENER UNE LUTTE COMMUNE AUX SOIT DISANT JE DIS BIEN SOIT DISANT TERRORISTES.

    À TOUTE LA CLASSE POLITIQUE PARTIE DE POUVOIR COMME OPPOSITION, FAIRE DE LA POLITIQUE DES D’UNE CHOSE ET VOULOIR ÊTRE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EN EST UNE AUTRE.
    MÉFIONS-NOUS, GARDONS NOUS, GARDEZ -VOUS DIRAIS-JE, D’ESSAYER DE MAUDIRE CE QUE DIEU A BÉNI.
    BLAISE COMPAORÉ CHASSÉ DU POUVOIR PAR LA RUE A DE SES AMIS , DE SES INCONDITIONNELS ET DES PERSONNES QUI VIVAIENT À SES DÉPENS , PARMI CES SOIT-DISANT TERRORISTES.
    FRANCOIS COMPAORÉ, A DE SES AMIS , DE SES INCONDITIONNELS ET DES PERSONNES QUI VIVAIENT À SES DÉPENS , PARMI CES SOIT-DISANT TERRORISTES.

    ALIZETE GANDO OUEDRAOGO, A DE SES AMIS , DE SES INCONDITIONNELS ET DES PERSONNES QUI VIVAIENT À SES DÉPENS , PARMI CES SOIT-DISANT TERRORISTES.
    LA LISTE S’AVÈRE NON EXHAUSTIVE POUR SE CLORE AVEC DIENDÉRÉ ET BASSOLE QUI, EUX AUSSI, ONT DE LEURS AMIS , DE LEURS INCONDITIONNELS ET DES PERSONNES QUI VIVAIENT À LEURS DÉPENS , PARMI CES SOIT-DISANT TERRORISTES.
    C’EST TRÈS BIEN DE MARCHER POUR PROTESTER CONTRE L’ACTION GOUVERNEMENTALE MAIS, CERTAINES MARCHES N’ONT PAS LEUR RAISON EXISTER, SI CE N’EST APPORTER DE L’EAU AU MOULIN DES SOIT-DISANT TERRORISTES QUI PAR DÉFINITION N’ÉTAIENT AUTRES QUE DES CHARGÉES DE MISSION OBSCURES ET AUTRES BASSES ŒUVRES DU POTENTAT DE COMPAORÉ ET SES LIEUTENANTS DE LA 1ere HEURE .
    HEYYY !!!
    MESSIEURS ET DAMES A LA MARCHE FACILE, MR BASSOLMA EN TÊTE :
    *ON A PAS BESOIN DE SE BOUSCULER POUR VOIR LE SOLEIL .
    ** L’UNITÉ NATIONALE GAGE DE TOUTE QUIÉTUDE EST UNE PRIORITÉ POUR TOUS , OBJECTIVEMENT.

    PROGRAMMER DES MARCHES , RASSEMBLER DES JEUNES ET MOINS JEUNES ÉNIVRÉS PAR LE CHÔMAGE, ET ’’’ DE QUOI SERA FAIT DEMAIN SI MON AUJOURD’HUI EST COMME ÇA ’’’, POUR LEURS FAIRE COMPRENDRE QUE TOUT LEUR MALHEUR VIENT DE POUVOIR QUI EST EN PLACE UN PEU MOINS DE 5 ANS SEULEMENT , BEN IL Y A DE QUOI COGITER !! SINON À CE RYTHME L’ANGE GABRIEL AURA BEAU ÊTRE LE PRÉSIDENT DU FASO VOUS IMPROVISEREZ TOUJOURS DES ’’ MATCHS ’’ CONTRE LUI-MÊME ET SON ENVOYEUR

    CE QUE VOUS ET TOUT COMMUN DES MORTELS BURKINABÈ SE METTRE EN TÊTE ET QUE, MÊME SI ROCH MARC CHRISTIAN KABORÉ OBTENAIT DEUX MANDATS DE SUITE, IL FAUDRA DEUX MANDATS DE CINQ ANS À TROIS AUTRES PRÉSIDENT DU FASO, POUR JUGULER TOUTES LES CRISES QUE CONNAISSENT LE BURKINA, TOUTES ISSUES DE 30 ANS DE COMPAORISME POLITIQUEMENT SANGUINAIRE, SOCIALEMENT SUICIDAIRE ET ÉCONOMIQUEMENT FUNÉRAIRE..

  • Le 17 septembre 2019 à 13:10, par IMPERIAL En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Moi je pense que si réellement ces syndicats voulaient le développement du pays, ils devaient commencer par sensibiliser leurs militants sur le terrain au travaille, à arrêter les racktages, et autres maux qui minent le secteur de l’emploie. Sa m’étonnerai qu’un vrai patriote accepte suivre ces mouvement bidon dont on ne connais pas réellement l’objectif visé.

  • Le 17 septembre 2019 à 15:48, par Ka En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Je vais être flexible dans mes propos en ce que je constate avec tout ce qui nous arrive : C’est pourquoi je dis que sincèrement la démocratie et la liberté d’expression sont une réelle réalité (pléonasme nécessaire) au Faso. L’histoire de ce pays nous enseigne que des gouvernements sont tombés par mépris vis à vis des syndicalistes. Tâchons de prendre les choses sérieusement. Moi qui est un farouche partisan des luttes des classes pour les intérêts des opprimés, quand je vois les gens s’amuser à ce jeu de ’’la CGT.B. On se doit d’être regardant au vent qui souffle d’est à l’ouest et vice versa.

    Avec tout ce qui nous arrive comme du terrorisme déguisé dont nos propres frères vivants dans nos foyers profitent pour nous tuer comme des mouches, réveillons-nous et prenons conscience du désordre. Le désordre et l´anarchie ouvrent la porte à tous les abus en poussant chaque individu à obéir à son propre sens de la justice et non pas à obéir à une justice commune. Dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe.
    En ce temps difficile pour nos décideurs, tout agissement qui va dans le sens de déstabilisation et en profiter doit être évité pour qu’on s’en sorte avant de réclamer nos avantages.

    Beaucoup de responsables syndicaux de notre pays depuis notre indépendance ont joué le chat et la sourie pour les miettes des gouvernants ou les faire chanter.

    Mais ce calcul est un jeu politique malsain qui a dû retarder notre pays. Et comme un ami internaute que j’ai cautionné son auto critique : Je voudrai que le peuple Burkinabé sache que ce n’est pas exact de dire que les syndicats ont toujours fait et défait les régimes dans ce pays.

    Actuellement, toute idée de faire tomber un régime comme celui de mouta mouta élu démocratiquement par plus de 50% du peuple, est une lecture erronée des mouvements qui ne pensent que celà.
    En 1966, c’est une fraction dissidente du RDA avec Joseph Ouédraogo dit JO Weder à sa tête, réfugié dans la CATC (Confédération Africaine des Travailleurs Croyants) qui a mené la lutte avec le MLN clandestin. Et c’est pour empêcher la fraction dissidente du RDA de prendre le pouvoir que le MLN a fit lancer par les élèves "l’Armée au pouvoir".
    La chute de la 3eme République a été orchestrée par le MLN et le PAI, encore une fois à travers les syndicats. Le CMRPN comme chacun le sait et l’a vécu, a vu la montée en puissance du MLN, en alliance avec l’aile supérieure de l’Armée.
    La crise par la suite au sein de l’Armée (couche supérieure contre jeunes officiers et hommes du rang) d’une part, les crises sociales et le mécontentement des populations avec la restriction des libertés d’autre part ont conduit à la chute du CMRPN.
    Le 15 octobre a été le résultat d’une mauvaise gestion des contradictions au sein du CNR lui-même qui a vu des fractions s’affronter pour le contrôle du pouvoir.
    Nulle part les syndicats n’ont pris le pouvoir. Ce n’est pas leur rôle. Qu’ils se fassent instrumentaliser, oui, c’est fréquent. Il ne faut donc pas faire de confusions ! Pour notre sécurité qui en dépende en ce moment, les responsables syndicaux doivent mettre de l’eau dans leur vin.

  • Le 17 septembre 2019 à 20:10, par Jupiter En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Eh bien voilà, tout a été dit. Aucune vie en société (humaine ou animale), ne saurait fonctionner sur une base d’anarchie ou d’indiscipline. C’est pourquoi en démocratie, à défaut d’entente, on se réfère toujours aux lois qu’on a soi même contribué à établir. Ce qui est certain ici, c’est que loin d’avoir eu lieu, cette marche a bel et bien avorté au vu et au su de tous. Heureusement que les époques ont évolué, sinon on risquait d’avoir gratuitement des morts, au grand dam de leurs familles.

  • Le 17 septembre 2019 à 20:54, par TRAORE En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Pardonnez ces syndicats et OSC irresponsables car, ils ne savent pas ce qu’ils font. Mais ce qu’ils savent, c’est toujours conjuguer le verbe crier et marcher à la première personne du pluriel à Ouagadougou, au lieu de le faire au Nord et au Sahel pour prouver leur union sacrée avec les FDS. Vous allez beau marcher, sinon même courir, mais vous finirez par prendre conscience et marquer un point d’arrêt car le pays ne peut pas continuer à vivre dans un tel désordre syndical.

  • Le 18 septembre 2019 à 09:59, par Sacksida En réponse à : Marche meeting du 16 septembre : « Le MPP et ses alliés tentent de scier l’échelle par laquelle ils sont arrivés au pouvoir », dixit Norbert Wangré (CGT-B)

    Vous savez, face aux difficultes nationales economiques, sociales et de gouvernance ce regime MPP a la la maladie du "complotite" a fleure de peau et croit a tord que cette marche pacifique etait pour le renverser. Faux-fuyant de tels arguments incenses. Pour l’avenir, il y’avait deux solutions : Convier des responsables de cette marche a une discution pour trouver un modus vivendis et ou encadrer tout de meme la marche comme prevoit la loi et les textes. Les mauvais conseillers du regime ou des militants brouettes poussent a la repression violente des marcheurs source sans doute d’autres problemes. En tout etat, de cause au final le peuple Burkinane et toutes couches sociales auront toujours le dernier mot. Que Dieu sublime aide le peuple integre du Burkina Faso. Salut.

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