LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

Publié le mercredi 14 août 2019 à 23h30min

PARTAGER :                          
Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

Les chrétiens catholiques commémorent la fête de l’Assomption chaque 15 août, depuis 1950. C’est un dogme défini et proclamé par le Pape Pie XII, après consultation d’un collège d’épiscopat mondial. A l’heure où les fidèles catholiques du Burkina Faso se préparent à cette fête, le Père Jean-Paul Sagadou, assomptionniste, dans une interview accordée à Lefaso.net le 13 août 2019, revient sur l’origine de l’Assomption et les débats suscités depuis 1950.

Lefaso.net : Peut-on affirmer que la fête de l’Assomption commence en 1950 ?

Père Jean-Paul Sagadou : Le constat ne manque pas d’intriguer : le dogme de l’Assomption n’a été défini qu’en 1950. Pourquoi a-t-il fallu attendre tant de temps pour préciser une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles ? Et pourquoi les protestants et les orthodoxes ont-ils réagi si négativement à ce nouveau dogme ? Il faut bien avouer d’abord que l’Ecriture garde totalement le silence sur le sujet, de même que la littérature chrétienne des premiers siècles.

La première mention de la mort de Marie remonte à l’Epiphane de Salamine vers 375 et sous une forme interrogative : « Peut-être la Vierge sainte est-elle morte et a été ensevelie ; peut-être a-t-elle été mise à mort ; peut-être est-elle restée en vie, car Dieu a le pouvoir de faire ce qu’il veut, et personne ne connaît sa fin ? ». Je retourne la chose dans ma pensée et je garde le silence. Perplexité donc.

C’est dans le contexte du Concile d’Ephèse (431) que la question du destin final de Marie apparaît sur le devant de la scène : puisque Marie est Mère de Dieu, on s’oriente vers la glorification du corps de Marie qui a porté le Fils de Dieu. Au VIe siècle, la fête de la « Mémoire » de Marie – semblable à la fête de la mémoire des martyrs et d’autres saints – devient celle de la « Dormition », terme qui évoque un sommeil dans la mort, sans être exactement une mort commune.

Aussi, des récits apocryphes, c’est-à-dire non-officiels, se chargent de faire parler le silence des Ecritures et de la tradition primitive. Ainsi, Grégoire de Tours (+ 594) reprend le récit du Pseudo-Méliton : « Lorsque Marie eut accompli le cours de sa vie et fut sur le point d’être rappelée, les apôtres accoururent tous, de chaque pays, vers sa maison. Apprenant qu’elle allait être enlevée du monde, ils veillaient avec elle.

Et voici que le Seigneur survint, escorté de ses anges et, recevant l’âme de Marie, il la remit à l’archange Michel et se retira. Au point du jour, les apôtres levèrent le corps avec la couche, le placèrent dans le tombeau et le gardèrent, attendant l’arrivée du Seigneur. Tout à coup, Jésus leur apparut de nouveau et, enlevant ce corps sacré dans un nuage, il le fit transporter ainsi dans le paradis, où maintenant, ayant repris son âme, Marie savoure, avec les élus, les biens de l’éternité qu’aucune fin ne saurait atteindre ».

Ces récits présupposent en général une mort de Marie mais divergent sur la suite : incorruptibilité dans le tombeau ou transfert au paradis. A partir du VIIIe siècle, les Homélies byzantines vont affirmer la mort de Marie et son assomption glorieuse au ciel avec son corps. L’argumentation théologique est la suivante : le corps de la mère appartient à son Fils ; les deux sont liés pour toujours en raison de la maternité divine.

Dès lors, le corps qui a porté et enfanté virginalement le Verbe incorruptible de Dieu n’a pas pu connaître la corruption de la mort. Ainsi, Grégoire de Constantinople affirme : « Il n’était pas admissible que toi, le vase qui avait été le réceptacle de Dieu, tu te dissolves par décomposition dans la poussière d’un cadavre putréfié ». L’Eglise orthodoxe est restée ferme dans cette conviction. L’Eglise d’Occident a adhéré à la réflexion élaborée dans l’Eglise d’Orient. La fête de la Dormition de Marie y devient celle de son Assomption. On s’interroge seulement sur le type d’assomption que Marie a connu : avec ou sans son corps ?

Le premier document du Magistère sur le sujet est donc la définition de Pie XII en 1950. Elle arrive au bout d’une histoire qui est très marquée depuis le XIXe siècle par un « mouvement marial » avec de célèbres apparitions (Lourdes, Fatima…). La ferveur mariale est devenue une dimension importante de la religion populaire et de la foi catholique. On estime que l’on n’en fait jamais assez pour Marie et sa gloire.

L’Assomption de la Vierge Marie est-elle une pomme de discorde entre protestants et catholiques ?

Avant de proclamer le dogme de l’Assomption, le Pape Pie XII a consulté l’épiscopat mondial sur le sujet. Sur 1991 réponses, six exprimaient un doute sur le caractère révélé de la doctrine et 22 un doute sur l’opportunité d’une telle proclamation, notamment pour des raisons d’œcuménisme.

Dans tous les cas, la définition du dogme intervient en 1950. On peut d’ailleurs se demander pourquoi il a fallu attendre tant de temps pour préciser une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles ? Mais qu’à cela ne tienne ! Voici les mots par lesquels le pape définit le dogme de l’Assomption : « Par l’autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul, et par notre propre autorité, nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste ». Ce texte mérite quelques commentaires. Appuyons-nous sur les réflexions du groupe œcuménique des Dombes.

Tout d’abord : le début du propos du Pape est un renvoi implicite à l’infaillibilité pontificale proclamée en 1870. Cette définition suggère le lien de l’Assomption avec les mystères de l’Immaculée Conception, de la Maternité divine et de la virginité perpétuelle. Ensuite, la différence entre l’expression « a été élevée » (qui est une forme passive) et l’expression du Credo pour le départ du Christ (« est monté au ciel ») montre que l’Assomption de la Vierge ne doit pas être confondue avec l’Ascension du Christ. Notons bien que la formule finale (« élevée en corps et en âme à la gloire céleste »), n’indique pas un changement de lieu mais plutôt une transformation du corps de Marie et le passage de son être tout entier à la condition « glorieuse » par laquelle elle est unie au corps glorieux de son Fils. Enfin, dans sa présentation du dogme, Pie XII n’argumente pas directement à partir de l’Ecriture, mais invoque celle-ci à travers la tradition et à la lumière du lien qui unit Marie à son Fils.

Alors, pourquoi les orthodoxes et les protestants n’ont-ils pas sauté de joie à la proclamation du dogme de l’Assomption ? Les orthodoxes n’ignorent pas le mot « Assomption », mais ils parlent plus de « Dormition ». Ils croient à peu près la même chose que les catholiques mais ils estiment qu’il n’y avait aucune urgence à définir un tel dogme, surtout en décidant sans consultation des autres Eglises.

Les protestants sont plus radicaux : l’absence de fondement dans l’Ecriture sainte est pour eux un obstacle majeur. Un tel dogme est plus, à leurs yeux, le fruit de la piété que de la théologie. Il faut donc se garder de toute enflure sentimentale : Marie est du côté des hommes sauvés et non du Dieu sauveur. Il ne faut pas arracher Marie à la condition de tous les êtres humains.

Pour dépasser les controverses séculaires, il nous faut repartir de l’affirmation du Credo sur « la résurrection de la chair ». La chair désigne ici la personne dans son unité et son intégrité, avec son âme, son esprit et son corps.

Le Christ est ressuscité et sa résurrection est le fondement de notre espérance : nous ressusciterons nous aussi par la grâce de Dieu. L’Assomption signifie alors que cette espérance est accomplie pour Marie. Dieu l’a fait bénéficier de la « résurrection de la chair » en l’élevant avec son corps et son âme à la gloire du ciel. Elle a profité, sans connaître la corruption du tombeau, de ce qui est promis à tout croyant. Il ne faut donc pas séparer le destin de Marie de celui de tous les saints. Ce qui lui est arrivé par anticipation arrivera à tous les croyants.

C’est pourquoi [le Concile] Vatican II célèbre Marie comme la figure de notre espérance : « De même qu’au ciel la Mère de Jésus, déjà glorifiée corps et âme, représente l’image et les prémices de l’Eglise qui doit connaître son achèvement dans le siècle à venir, de même sur cette terre, jusqu’à ce que vienne le jour du Seigneur, elle brille comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le Peuple de Dieu en marche » (Lumen gentium 68).

Les catholiques et les protestants arriveront-ils un jour à se réconcilier sur le sujet ?

La proposition du groupe des Dombes est la suivante : comme ce dogme a été fixé après la séparation, on ne demanderait pas aux protestants de l’accepter formellement. Mais en retour, ils devraient reconnaître, dans cette formulation de la foi catholique, « une conséquence libre et légitime d’une réflexion de la conscience catholique sur la cohérence de la foi ».

Interview réalisée par
Edouard K. Samboé
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 14 août 2019 à 08:21, par syias En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    « Par l’autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul, et par notre propre autorité, nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste »
    LE Seigneur n’a jamais donné autorité à quiconque de déifier un personne charnelle. Ce n’est pas le verbiage et un plagiat de théologie qui peut raisonner ou contraindre ceux qui sont sauvés par la foi et non par les œuvres à accepter ce dogme.
    Le Seigneur Jesus dit dans Luc chapitre 10 verset19 :" Je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents les scorpions et sur toute la puissance du diable et rien ne pourra vous nuire".
    N’ajouter rien aux Saintes écritures ! Elles se défendent d’elle-même.

  • Le 14 août 2019 à 10:06, par TANGA En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    J’aime ce journaliste et ce pretre.
    Il sera alors préférable que l’église catholique dise aux gens : "Voila, personne n’a vu la Vierge montée au ciel, personne n’a vu son son corps monté non plus ; mais étant donné que c’est la mère de jésus, nous avons fait notre gymnastique de réflexion pour vous dire de croire qu’elle est montée au ciel. Si non que Toutes les Réligions Abrahamique la reconnaissent comme femme vierge et mère de Jésus". Ils doivent finir en disant : "Excusez nous mais c’est ce que nous voulons que que croyez"

  • Le 14 août 2019 à 10:10, par Innocent En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Certaines vérités de foi ne doivent à mon avis faire l’objet d’un quelconque débat. Le Christ Jésus élevé au ciel et comme tout enfant à côté de sa Mère devrait élever sa Mère à ses côtés. Les apparitions de la Sainte Vierge sont des confirmations

  • Le 14 août 2019 à 10:29, par Coulibaly En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Mon cher ami,
    L’Eglise catholique n’a rien à apprendre de l’Eglise protestante, et encore moins d’une âme entenèbrée comme vous. Si tu aviez lu les Ecritures, vous sauriez que tout n’a pas été écrit (cf. Jn 21,25). L’Eglise de Jésus est fondée sur Pierre dont le Pape est le successeur, selon la Parole du Seigneur qui dit : "Tu es pierre et sur cette pierre je bâttirai mon église". Il n’a pas dit mes églises, mais mon église au singulier. Mais alors, d’où vient l’église protestante pour vouloir donner des leçons à l’Egilse catholique ? Votre problème, c’est que vous ne comprenez rien aux Ecritures que vous citez à tort et travers, sola scriptura ! Vous êtes des aveugles conduisant d’autres aveugles. Vous voulez le fruit, mais vous rejetez l’arbre qui donne le fruit. Dieu ne peut pas dire : "honore ton père et ta mère", et ne pas honorer Lui-même Sa mère. Réfléchissez-y ! Ce n’est pas après quelques mois de cours bibliques que vous allez pouvoir nous éclairer. Comme il est écrit, ôtez d’abord la poutre dans votre oeil, ...Et si vous n’avez rien à dire, vous pouvez vous taire !

  • Le 14 août 2019 à 10:44, par un gondwanais En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Je suis resté sur ma faim,parce que je m’attendais à ce que l’argumentaire fasse référence à des versets bibliques, afin d’éclairer les sceptiques.Dommage et encore dommage !

  • Le 14 août 2019 à 11:28, par lumière En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Monsieur le « prêtre » Assomptionniste vous ne maîtrisez pas la théologie de l’Église catholique. votre théologie et une théologie de paille
    1. Les protestants sont plus radicaux : le premier intervenant (syias) vous permettra de comprendre le terme schismatique. Au lieu de parler de schismatiques ou du moins de schismatiques radicaux vous voulez jouer à l’autruche. lisez l’encylclique Mystici Corporis Christi, 29 juin 1943 de pie XII qui fait partie du magistère ordinaire et univertiel à jamais infaillible.
    2. Il faut bien avouer d’abord que l’Ecriture garde totalement le silence sur le sujet : vraiment scandaleux pour un théologien ! je vous montre les source Biblques de Assomption : Apocalypse 12:1 « Un grand signe apparut dans le ciel : c’était une femme enveloppée du soleil, la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête. ». Qui est cette Femme Monsieur l’assomptionniste ? Il ne fait aucun doute que c’est Marie, car le fils de cette femme est celui qui gouverne toutes les nations avec un sceptre de fer (Apoc. 12:5). Sans commentaire je vais alignez d’autres sources :Psaume 132:8 ; Psaumes 16:10 ; Actes 2:31.Certaines personnes considèrent qu’il est fantastique que Marie pourrait avoir été miraculeusement emmenée corps et âme au Ciel. Cependant, la Bible dit qu’Elie fut miraculeusement emporté au ciel (2 Rois 2:1,11). On lit aussi qu’Enoch fut miraculeusement transporté pour marcher avec Dieu (Hébr. 11:5 ; Gen 5:24). C’est également enseigné de façon claire dans la Bible que tous les hommes, bons ou mauvais, seront miraculeusement réunis à leurs corps au Jugement final, pour la résurrection des justes et des réprouvés (1 Cor. 15).
    3. une conséquence libre et légitime d’une réflexion de la conscience catholique sur la cohérence de la foi : Pour votre formation, une doctrine est un enseignement infaillible qui vient directement de Jésus lui-même :Pape Léon XIII, Satis Cognitum ; 29 Juin 1896 : « … peut- il être permis à qui que ce soit de repousser quelqu’une de ces vérités, sans se précipiter ouvertement dans l’hérésie, sans se séparer de l’Eglise et sans répudier en bloc toute la doctrine chrétienne ? Car telle est la nature de la foi que rien n’est plus impossible que de croire ceci et de rejeter cela … Au contraire, celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique toute la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’il est la souveraine vérité et le motif propre de foi. »
    4. Il est clair que notre assomptionniste ignore beaucoup de la FOI CATHOLIQUE.
    Ouestions
    1. Monsieur le "prêtre" êtes vous vraiment catholique ? Si OUI ! Vous allez nous dire pourquoi on représente la Vierge Marie avec une couronne de 12 étoiles ?

    • Le 14 août 2019 à 13:53, par un chrétien En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

      Mr la Lumière vous êtes vraiment obscure. Je vous ai lu out comme j’ai lu le père Jean Paul et je ne vois pas de contradiction en ce qu’il dit et vos déclarations. Parfois il est du ressort de l’Eglise d’informer les croyants sur l’histoire de l’Eglise. De dire aux uns et aux autres comment lma tradition a beaucoup inflmuencer les pratiques religieuses. Ce qu’il faut clarifier ici c’est qu’il y a une nette différence entre la pratique religieuse qui relève des traditions, aspirations peurs d’un peuple et la religion elle même qui repose sur les dogmes infaillibles comme vous le dites si bien. Je lis fréquemment les écritures de la congrégation des Assomptionniste et je les trouve instructifs et modernes. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui c’est une religion qui associe l’intelligence à la vénération. Finis les amen alléluia. Finies les prêches sans tête ni queue. Toute religion qui veut produire une société ded paix doittravailler à abolir l’obscurantisme. Suivez mon regard ! le Père Jean Paul a dit ce que vous lui reprochez de n’avoir pas dit. Il nous a dit qu’en sa qualité d’homme purement homme, Marie a connu le sort de la dormission. Mais c’est juste qu’à bénéficié par anticipation ce dont tous les croyants bénficieront. Cette femme de l’Appocalyste est justement celle dont parle le prètre. Je vous féléicite pour votre culture mais dommage que votre commentaire ne contribue pas à enrichir la connaissance des fidèles. Lorsqu’il dit que l’écriture est silencieuse sur le sujet, il parle de la scène de l’élévation de Marie. pour Jésus c’est clair c’est noir sur blanc dans les saintes écritures. Mais pour Marie non. Alors monsieur le Théologien relisez et revener me trouver.

    • Le 15 août 2019 à 12:10, par Têedbeogo En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

      Tel qui à son maître prétend
      N’est qu’un vulgaire pédant
      Donner le ton
      Récitant ses leçons.

      A la raison appelle le Prêtre
      Des écritures vous voilà traître
      En montrant la surface
      Bien loin de la base.

      Là où vous récitez
      Lui veut expliquer.
      Du temple des oints
      Il vous montrerait le chemin !

      Mieux habillé de sa robe que le voisin
      Celui-là je le crains et plains.
      Êtes-vous de Dieu moins créature
      Que ceux dont vous chantez la culture ?

  • Le 14 août 2019 à 12:27, par TERMINATOR En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Il y aurait beaucoup à dire sur les dogmes et sur ce dogme, je ne vois comment un groupe d’individus aussi spirituellement inspirés soit-ils( ce qui reste à prouver) peuvent dire aux autres de croire comme vérité ce qu’eux estime l’être. Le culte mariale tire son origine du culte d’Isis, que ceux qui veulent savoir cherche car il est écrit "chercher et vous trouverez" je m’arrête là aussi parce que ceux qui cherchent en spiritualité savent que l’axiome c’est " OSEZ-VOULOIR-SAVOIR-SE TAIRE". Le ridicule souvent c’est de s’entendre dire par un groupe religieux qui ne représente même pas 50% de l’humanité ( ce groupe religieux n’existe pas) que celui qui n’embrasse pas leur religion ne sera pas sauvé (surement par leur dieu quel que soit le groupe , surement pas le Dieu unique qui a créer toute chose et qui n’a rien à foutre de vos jugements de valeur et qui s’est révélé à tout peuple en fonction de sa culture).
    Chaque peuple a sa religion, c’est vous africains qui êtes sans religion et qui courez derrière les religions des autres, ceux là même qui vous ont fait subir 500 ans d’esclavage.

  • Le 14 août 2019 à 12:53, par VERITE DE VERITE En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Il ne fait aucun doute que c’est Marie, car le fils de cette femme est celui qui gouverne toutes les nations avec un sceptre de fer (Apoc. 12:5) affirme LUMIERE .C’est ce genre de conclusion bâtit sur le mental et non sur la révélation qu’on en arrive à des conclusions bancales qu’on voudrait imposer aux autres. C’est oû il est écrit c’était la Vierge Marie ? Citez le passage !

    Voici un extrait des 7 conciles tenus pour fixer des dogmes : Un nouveau concile œcuménique, le TROISIEME de ce nom, fut convoqué, cinquante ans à peine après celui de Constantinople, à Ephèse cette fois-là, en 431.
    Ce concile affirma l’unité hypostatique du Christ, c’est à dire qu’en lui (le Christ) il n’y a aucune distinction entre sa divinité et son humanité, mais une parfaite union du divin et de l’humain ; le Christ seul peut exister en deux natures (ousies) différentes : être Dieu et homme à la fois.
    C’est durant ce concile qu’il a été proclamé, de façon solennelle, que Marie est la Mère de Dieu : Théotokos. Marie a donné naissance au Verbe (le Logos) de Dieu fait chair ; l’enfant que Marie porta était une personne unique (7) à la fois Dieu et homme (Saint Jean 1,14).
    Cependant vingt années étaient à peine écoulées depuis le concile d’Ephèse qu’un QUATRIEME concile fut convoqué à Chalcédoine, une ville toute proche de Constantinople sur l’autre rive du Bosphore, en 451 à suivre.....à vous de chercher la suite, tout est sur le net, il suffit de chercher concile sur google.

  • Le 14 août 2019 à 15:00, par Le Forgeron En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Bonjour,

    Je ne suis ni prêtre,ni religieux. Je suis seulement un fidèle catholique engendré par un père animiste.
    - A l’approche de mon baptême le catéchiste me demanda de choisir un nom parmi les noms Saints. Je lui ai posé la question pourquoi dois-je forcément choisir un nom saint car les 10 commandements de DIEU disent qu’il faut honorer ton père et ta mère. Or mon nom m’a été donné par mon père. En ne considérant pas ce nom je lui manquerai du respect ce qui est contradictoire aux 10 commandements de DIEU.
    En plus qu’est ce qui prouve que mon nom "botanique" ne pourrait pas être un jour un nom SAINT. Vouloir forcément prendre un nom Saint lors des Baptêmes implique que le nombre de Saints est déjà atteint ou arrêté ce qui n’est pas vérifié. Le catéchiste m’a regardé pendant un bout de temps et m’a répondu : mon fils tu peux avoir raison mais en attendant c’est une recommandation de l’église catholique. Choisis le nom saint pour ton baptême. Et je l’ai fait malgré moi car j’étais en classe de CM2.Beaucoup de gens ont confondu la religion et la culture car tous les noms saints que nous portons sont généralement des noms de langue française ; en Italie vous verrez l’équivalence en Italien, en Amérique Latine vous verrez qu’ils ont gardé leur nom dans leur langue. C’est dommage pour nos pays africains colonisés par la France. D’où mon accord avec le Mr Anselme SANOU de BOBO qui prône la culture.
    - Avec le temps j’ai entendu parlé de conciles : Je profite de l’occasion pour dire merci au prêtre qui l’a mentionné dans ses propos. J’ai téléchargé les conciles et je les ai lus en diagonale.
    J’ai compris la chose suivante :
    - les premiers Papes étaient des empereurs et non des prêtres,
    - tout ce qui n’est pas précisé dans la bible peut faire l’objet d’une décision d’un concile. Donc nous faisons parfois la religion de la société et non celle de DIEU .exemple :
    1°) La CROIX : Concile de Jerusalem (47ou 49 ap J.C) Saul devenu Paul en fait un emblème.
    2°) Le CREDO : Concile de Niécée I (325) . Credo imposé par l’empereur de ROME
    3°) Sainte TRINITE : Concile de Constantinople I (381) Le dogme de la Primauté papale de ROME s’installe peu à peu et les cultes païens sont interdits.
    4°) Jesus Christ divin et Homme : Concile d’Ephèse (431) .Il affirme la double nature de Jésus Christ (divin fils de Dieu et homme né d’une mortelle, Marie.
    5°) Consécration du pain et du vin en font le corps et le sang du Christ , comme par magie. Concile de LATRAN IV( 1215)
    6°) Infaibilité du Pape : Concile Vatican I (1869-70)

    Et je passe. Pour tout dire que nous serons obligés un jour de dire ce que les hommes eux-mêmes ont ajouté dans la religion pour la bonne marche dans un contexte qui existait et ce que DIeu même a dit de faire. D’où la connaissance des conciles en plus de la Sainte Bible s’avère nécessaire.
    Merci encore au Prêtre qui l’a mentionné dans ses propos.
    Le Burkina Faso aura ses saints ( je pense à nos valeureux Cardinaux Philippe Ouédraogo toujours vivant et le regretté Paul Zoungrana) s’il plaît à Dieu.

    Je suis convaincu d’une chose : toutes les religions ont pour fondement les dix commandements de Dieu ou équivalents.

    Le plus fondamental est : aime ton prochain comme toi-même.

    Vivons dans la Paix du Christ.

  • Le 16 août 2019 à 13:27, par Hess En réponse à : Assomption de la Vierge Marie : « Une conviction de foi qui habitait la piété populaire depuis des siècles », Père Jean-Paul Sagadou

    Très belle interview et d’excellents commentaires pour l’essentiel.
    Lisons la thèse de Mgr Anselme T. SANON : Tierce Eglise, ma mère
    Le grand homme y a fait un travail de très haut niveau...
    De nos jours, il faut de la lumière dans la foi !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique