Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) : Le 24e congrès se penche sur la situation nationale
L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) tient son 24è congrès ordinaire du 6 au 9 août 2019, à Ouagadougou, autour du thème :"Quelle contribution du mouvement étudiant dans la situation nationale actuelle ». L’objectif de ce congrès est de faire le bilan des 59 ans d’existence de l’UGEB et sa contribution à la lutte politique et sociale au Burkina Faso.
A ce rendez-vous des 59 ans d’existence de l’UGEB, les sections nationales Bobo, Koudougou, Ouahigouya, Fada, Dédougou, Kaya, Dori, Tenkodogo, Gaoua, Banfora) et internationales (AEB-France, ASB-Dakar) ont répondu à l’appel massivement.
Sur la table des débats, plusieurs centaines de participants abordent les sous-thèmes relatifs à la situation sécuritaire, le F CFA, la contribution des étudiants à l’émancipation des peuples africains et le bilan des 59 ans de lutte politique de l’UGEB, une corporation estudiantine africaine née des années 1960, qui a fait face aux oppositions des régimes politiques de son temps ; et existe encore, aujourd’hui, sur la scène de la lutte politique burkinabè.
L’orateur du jour, Séni Kouanda, ancien président de l’UGEB, a fait la genèse des objectifs de l’UGEB depuis sa fondation à l’orée des années 1960 qui étaient « indépendance et autonomie des peuples africains » ; et les batailles remportéss face aux régimes politiques jugés hostiles à l’émancipation estudiantine africaine. Selon Séni Kouanda, l’UGEB est la seule association estudiantine qui a survécu contre vents et marrées depuis 1960. Et au cours de son parcours, note Séni Kouanda, « des victoires remarquables ont été remportées ».
A l’heure du bilan, le Pr Séni Kouanda et les leaders de l’UGEB ont invité les étudiants à prendre leur part de responsabilité dans la défense des intérêts de la nation, face aux « envahisseurs et leurs valets locaux ».
Entre autres, les questions de la sécurité, des guerres, du F CFA et de « l’indépendance totale des pays sous les ordres du néocolonialisme « étaient à l’ordre du jour. Un débat a permis aux panelistes de relever que « seule la lutte libère » ; une lutte à laquelle doivent prendre part les étudiants des nations africaines, afin qu’advienne « l’Afrique des peuples et l’indépendance totale, gage d’un développement harmonieux »
E.K.S
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 9 août 2019 à 14:58, par un camarade En réponse à : Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) : Le 24e congrès se penche sur la situation nationale
Bonjour,
Merci pour ce point.
Juste corriger l’édition du congrès. Il s’agit de la 29e édition et non 24e.
Merci
2. Le 9 août 2019 à 15:50, par Soumaila En réponse à : Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) : Le 24e congrès se penche sur la situation nationale
Bravo UGEB !
59 ans de vie. 59 ans de combat. 59 ans aux côtés du peuple burkinabè. Il fallait y arriver avec tous les obstacles qui se sont dressés sur son chemin depuis 1960. Ni les interdictions de se réunir, ni les coupures de bourses et exclusions des universités (Dakar, Lomé, Niamey, France, ect), ni les emprisonnements de militants, ni les assassinats de militants n’ont pu venir à bout de la vaillante UGEB.
Toutes les tentatives de liquidation ont été vaines : UGEB M21 morte en cours de route, autres Associations ou Mouvements d’étudiants burkinabè morts-nés.
Vraiment Bravo UGEB. Même si on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite et même très vite.
L’UGEB a beaucoup pesé sur la vie sociale, politique, militaire de notre pays. Elle a servi de cadre de formation syndicale, sociale, politique de dizaines de milliers de cadres burkinabè (des générations entières).
Toutes les personnes qui y ont milité hier ou qui y militent aujourd’hui peuvent être fières. Celles qui ne sont plus de ce monde, peuvent se reposer tranquillement.
3. Le 9 août 2019 à 17:04, par huuuuuumm En réponse à : Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) : Le 24e congrès se penche sur la situation nationale
Félicitation a l’UGEB pour ses 59 ans pour la pertinence du thème. J’aimerai apporter une petite proposition pour améliorer la situation nationale en particulier celle des études qui est une préoccupation pour toute la nation. Le manque de moyen est un des facteurs limitant la qualité de notre enseignement supérieur. Je voudrais alors proposer que les étudiants et leur parent consentent d’augmenter légèrement le montant de l’inscription pour permettre aux universités publiques de mieux se doter . On pourrait alors prendre des mesures d’aides pour les plus vulnérables. La réduction du train de vie de l’état a elle seule ne pourra pas combler le besoin de financement d’un enseignement de qualité. C’est un vieux sujet qu’aucun politique n’ose poser en raison de la fonde sociale, mais il faut qu’on ouvre les yeux pour faire face a la réalité des choses. Les riches pourront envoyer leurs enfants dans les universités privées ou a l’étranger et il faut que nous les enfants des pauvres nous contribuons a une limite raisonnable pour améliorer notre formation. 15 000 fCFA c’ est un effort mais... C’est une proposition d’un ancien étudiant des universités publiques soucieux de la situation déplorable de notre enseignement actuel !