"Jéciste, par ton engagement, œuvre à relever les défis de la jeunesse". Voici le thème qui

devrait être vécu comme un leitmotiv par tous les militants JEC au cours de cette année 2003-2004. Pour les y aider, des

formations au triple plan spirituel, humain et technique sont prévues au cours de ce présent comité de Noël. D’abord sur le

plan spirituel, les jécistes apprendront à "fuir les passions de la jeunesse, à rechercher la justice, la foi, l’amour, la paix

avec ceux qui d’un cœur pur, invoquent le Seigneur" (2 Timothée 2, 22).

Ensuite, côté formation humaine, il s’agira

pour eux de savoir concilier "le principe de laïcité et la liberté religieuse". Ils termineront par une formation en "Technique

de gestion des archives". De l’avis de M. Borgo Laurent, président national JEC, ces communications viennent à point nommé.

Cela, eu égard à la conjoncture nationale et internationale marquée par la pauvreté, le chômage, la guerre, les menaces

terroristes, le VIH Sida... "Dans ce monde en pleine mutation, la jeunesse est frappée de pleins fouets par ces maux qui

hypothèquent du même coup sa volonté émancipatrice" a-t-il estimé. D’où son appel aux jécistes à suivre avec attention les

travaux de ce comité de Noël qui apparaît comme un cadre d’évaluation, d’orientation et de consolidation de l’action jéciste.

A sa suite, M. Minoungou Christian, représentant des anciens jésistes a invité ses frères à cultiver les valeurs d’amour, de

justice de liberté et à œuvrer pour leur enracinement dans le monde. Cela passe, a déclaré M. Minoungou, par "la foi et la

constance dans l’engagement chrétien". M. l’abbé Pascal Bouda, secrétaire général de la Conférence épiscopale Burkina - Niger

embouchera la même trompette, en martelant que "la jeunesse est la fierté de l’Eglise".

Clôturant la série

d’interventions, l’aumônier national de la JEC, M. l’abbé Anatole Tiendrébéogo, a salué l’initiative qui a abouti à

l’instauration du dialogue inter-religieux avec l’Association des élèves et étudiants musulmans burkinabè (AEEMB). Il a aussi

appelé les jécistes à être des "bâtisseurs de paix et d’espérance". Comme on peut le constater, au terme de ce comité de Noël,

les jécistes devraient être conscients de leurs responsabilités et surtout être exemplaires dans leurs milieux de vie. Leur

lumière devrait briller au grand jour. Du reste, l’Evangéliste ne dit-il pas qu’"on n’allume pas une lampe pour la mettre

sous le boisseau (...) ?"

Arsène Flavien BATIONO (Email : bationoflavien@yahoo.fr)
Sidwaya