C’est sous une fine pluie qu’ont débuté ce mardi 9 août à Ouagadougou, les épreuves des concours directs de recrutement des agents de la Fonction publique, session 2005.

Au lycée Songtaaba de Gounghin, des candidats se sont "concentrés" sur les épreuves de recrutement d’agents GSP, à savoir l’épreuve du test de niveau. Dans ce jury, sur un effectif de 388 candidats, on dénombre 101 absents pour 287 présents. Pour Mme Doumbia Rosalie, présidente du jury, la pluie serait la cause probable de ce nombre élevé d’absents. Entre le remplissage de deux formulaires d’identification du "personnel d’appui", Mme Doumbia confirme à un agent de sécurité que 3 candidats retardataires ne pouvaient pas avoir accès à la salle. "On ne peut plus les admettre car les épreuves ont déjà démarré. Ce sont les instructions que nous avons reçues". Le centre du lycée Songtaaba de Gounghin abrite outre le jury des agents GSP, ceux des inspecteurs et contrôleurs GSP.

Au lycée Nelson Mandela de Ouagadougou, il y avait deux cas particuliers à gérer par Mme Yao Bintou, présidente du jury n° 1 de recrutement d’assistants Formateurs des jeunes agriculteurs (FJA). Le premier est un candidat ne disposant pas de son récépissé. Le second est une candidate dont le numéro (0154) porté sur son récépissé ne correspond pas à celui marqué sur la liste des candidats (0254). L’intéressée, Mlle Ouédraogo Salamata s’est donc retrouvée seule dans sa salle pour composer.

Elle se dit néanmoins sereine. Cet optimisme est confirmé par la présidente qui soutient que cette mesure est classique. "C’est juste en attendant qu’on vérifie et comme on ne peut pas le faire sur le champ on préfère isoler le ou les candidats" dans une salle spéciale.

Quant aux surveillants de la candidate isolée, Mme Koadima et M. Zèbai Daouda ils affirment que tout va bien. Pour M. Zebai, le démarrage des épreuves doit être simultané dans tous les 10 centres du Burkina car "avec le développement de la téléphonie mobile, les candidats peuvent communiquer entre eux". La présidente de ce jury affirme avoir 211 candidats dont quelques absents.

Au lycée Philippe Zinda Kaboré, ce sont des milliers de candidats, environ 3000, qui se répartissent dans les trois jurys de ce centre. Pour le coordonnateur du sous-centre Zinda I, M. Oumarou Tiendrébéogo, tout va bien sauf quelques difficultés de mobilisation des surveillants pour cause de pluie. M. Tiendrebéogo signale quelques absents également au niveau des candidats. Les textes font obligation de répartir les candidats par groupe de 50 par salle.

Dans l’attente du démarrage des épreuves, les candidats du Zinda restent pour la plupart la cours de leur centre.

Mlle Guigui, n’a pas été perturbée par la pluie lorsqu’elle rejoignait son centre. Entre une gorgée de thé et une bouchée de sandwich, Guigui ne se plaint nullement de l’organisation des concours de cette année. Elle affirme être candidate à trois concours.

Pour Compaoré Mahamoudou, vendeur de café, il a cassé les prix parce que ce sont des candidats. Ainsi, au centre du lycée Philippe Zinda Kaboré, le verre de café ou de thé coûte 75 F au lieu de 100 F. Si c’est la sérénité du côté de Mahamoudou, cela n’est point le cas pour une vendeuse de sandwich, expulsée par un agent de sécurité pour désobéissance aux consignes de sécurité. Cet incident est consécutif à l’usage de son engin alors que la règle d’or est de ne plus toucher à un engin déposé avant la fin des épreuves. Les concours directs sont prévus pour prendre fin le 17 août prochain.

Alassane NEYA et Joël ZOUNDI
(stagiaires)
Sidwaya