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Université de Ouagadougou :Un bilan sur la professionnalisation des filières de l’UFR/LAC

Publié le mardi 23 décembre 2003 à 15h06min

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Démarré en 1995, le projet MHO-UO-LAC de professionnalisation des filières de formation financé par la coopération du royaume des Pays-Bas s’achève en 2003. Un atelier a été organisé vendredi 19 décembre 2003 à l’Université de Ouagadougou, afin de faire le bilan de cet exemple de coopération Nord-Sud.

Pendant 8 ans, l’Université de Ouagadougou à travers l’Unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (UFR/LAC) a bénéficié de l’appui financier et technique du projet MHO-UO-LAC. Ce projet qui vise la professionnalisation des filières de formation était financé par la coopération du royaume des Pays-Bas et mis en œuvre en partenariat avec 3 universités néerlandaises : les universités de Groningen, de Beiden et l’Institut supérieur polytechnique d’Utrech. Depuis l’année universitaire 1995-1996, le projet a appuyé deux filières professionnelles au sein de l’UFR/LAC (anciennement FLASHS). Ce sont : la filière de journalisme et communication et celle de traduction et interprétariat.

Ces deux filières ont pour objectif général, de contribuer à améliorer la qualité de la formation. Et aussi de réhausser l’efficacité externe de l’Université de Ouagadougou en mettant en place des programmes répondant aux besoins du monde de l’emploi. Depuis leur création, elles ont mis chaque année à la disposition des secteurs publics et privés des professionnels dans les domaines du journalisme, de la communication, de la traduction et de l’interprétariat. Après 8 ans de service au profit de la formation de l’élite intellectuelle, le projet MHO-UO-LAC est à son terme. Les autorités de l’UO avec les partenaires néerlandais ont jeté un regard rétrospectif sur le fonctionnement d’un des projets-phares de l’université.

Faire tache d’huile

Le vice-président de l’Université de Ouagadougou chargé de la coopération et de la recherche, le Pr François René Tall a exprimé sa satisfaction pour la performance exemplaire du projet malgré sa fin prématurée. " Nous espérons cependant que l’expérience acquise dans la formulation des projets et le réseau de coopération académique tissé permettront de créer d’autres partenariats. Ceci pour venir en appui à l’université dont les moyens sont limités ". Le directeur de l’UFR/LAC, le Pr Bapio Rosaire Bama est revenu sur l’importance du projet et ses acquis d’où une volonté de partager son expérience. L’UFR qui ne dispensait auparavant que des formations classiques était critiquée souvent injustement de fabriquer des chômeurs.

" Le projet MHU a déjoué les pronostics en mettant en place deux départements professionnalisés ", a soutenu le Pr Bapio Rosaire Bama. " Cette expérience réussie ", les dirigeants de l’UFR/LAC veulent la partager avec les autres départements et filières de l’université, dans l’espoir qu’elle fera tache d’huile. D’où la présence à cet atelier- bilan des directeurs et directeurs adjoints des UFR et de l’IBAM, de chefs de départements et d’enseignants.

Pour pallier le retrait des partenaires néerlandais, des initiatives ont déjà été prises pour assurer la durabilité de ces filières professionnelles. Il s’agit du Centre de langues de l’Université de Ouagadougou pour l’appui de la filière traduction-interprétariat et du Centre africain de recherche et d’expertise sur les médias et la communication (CREAM). Ces deux centres à travers des offres de services permettront de générer des ressources additionnelles afin de soutenir les filières professionnelles.

Bachirou NANA(bachir.nana@caramail.com )
Sidwaya

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