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Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

Publié le jeudi 30 août 2018 à 15h00min

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Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

Quelques jours après la visite de la Fondation américaine Susan Buffet au Président de l’Assemblée nationale, passage au cours duquel, il a aussi été question de ‘’promouvoir’’ les « droits de la femme et de la jeune fille », l’idée sur l’Interruption volontaire de grossesse alimente les analyses de plusieurs milieux. Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, les Organisations féminines de confessions religieuses du Burkina Faso s’insurgent contre toute « perspective de légalisation de l’avortement ou de l’interruption volontaire de la grossesse ».

contre les velléités de révision de la loi n°025-2018 /an du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/an du 21 décembre 2005 portant sante de la reproduction relative à l’interruption volontaire de grossesse (l’avortement)

Déclaration des Organisations féminines de confessions religieuses du Burkina Faso contre les velléités de révision de la loi n°025-2018 /an du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/an du 21 décembre 2005 portant sante de la reproduction relative à l’interruption volontaire de grossesse (l’avortement)

Le quotidien Sidwaya, dans son édition n°8719 du vendredi 24 août 2018, a rendu compte d’une audience que Monsieur Balla Alassane SAKANDE, président de l’Assemblée Nationale, a accordée au ministre de la Santé, le Pr. Nicolas MEDA accompagné de Monsieur Allen Greenberg président de la Fondation Susan Buffett, le 22 août 2018.

Cette audience, largement relayée par les réseaux et médias sociaux, était en fait une action de plaidoyer consistant à sensibiliser le premier responsable de la Représentation Nationale sur la nécessité de réviser « les lois afin que la femme et la jeune fille puissent jouir de tous leurs droits », selon Sidwaya.

Ainsi pour le ministre, « permettre à la femme d’avoir tous les droits possibles, c’est lui donner aussi la possibilité d’une interruption sécurisée de la grossesse, quand avoir cet enfant va menacer sa vie ».

Par ailleurs, « Il s’agira […] d’adapter l’arsenal juridique pour permettre aux femmes et aux jeunes filles en détresse, avec une grossesse non désirée, d’avoir accès à une interruption sécurisée de cette grossesse. » Ce partenariat noué sur initiative du ministère de la Santé du Burkina Faso vise aussi à « atteindre la gratuité de la planification familiale au Burkina Faso », à réaliser les « objectifs de son nouveau plan en matière de santé qui sont, entre autres, l’accès des populations aux soins » et à « nous accompagner parce que leur but est en phase avec le programme du président Roch Marc Christian Kaboré en matière de santé et d’accès des populations aux soins essentiels ».

Au cours de cette audience, Monsieur A. Greenberg a souligné que « La Fondation Susan Buffett est une organisation philanthropique basée aux USA dont la philosophie est la transformation des sociétés pour l’effectivité des droits des femmes et des jeunes filles, notamment ceux liés à la santé, à la reproduction, au droit de choisir d’avoir ou de ne pas avoir d’enfant au moment désiré. »

Avant d’en venir au fond des propos du ministre N. MEDA et A. Greenberg, il sied de rappeler que l’interruption volontaire de grossesse (l’avortement) est encadrés au Burkina Faso par la loi n° N°025-2018 /AN du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/AN du 21 décembre 2005 portant santé de la reproduction. Le code pénal punit, en son article 513-10, d’une peine d’emprisonnement au moins d’un à cinq ans et d’une amende d’un million à trois millions de francs CFA, toute personne qui s’est rendue coupable d’avortement.

Quant à la loi portant la santé de la reproduction, elle dispose en son article 21 que l’’interruption volontaire de grossesse n’est autorisée que dans les cas suivants et sur prescription d’un médecin :

- lorsque la poursuite de la grossesse met en danger la vie et la santé de la femme enceinte ;

- à la demande de la femme, lorsque la grossesse est la conséquence d’un viol ou d’une relation incestueuse ;

- lorsqu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité au moment du diagnostic.

Dans ces cas, l’interruption volontaire de grossesse doit se faire dans de bonnes conditions de sécurité.

L’Etat, à travers le Ministère de la santé a le droit et même le devoir de rechercher, de nouer et de mettre en œuvre des partenariats susceptibles de permettre d’atteindre ses objectifs en matière de santé contenus dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).

Tout en reconnaissant à l’Etat ce rôle régalien, nous femmes des confessions religieuses, estimons avoir aussi le droit et devoir d’affirmer, en tant que croyantes
notre position face à ce qui n’est, en réalité, ni plus ni moins qu’un plaidoyer en faveur de ce qui est, sous d’autres cieux, l’interruption volontaire de grossesse.

Pour nous, les arguments développés par le ministre Méda pour justifier la nécessité de réviser les lois portant code pénal et santé de la reproduction sont, du point de vue des religions abrahamiques et dans le contexte de notre pays, éthiquement inacceptables et culturellement inopportuns. De plus, l’avortement a un coût économique, psychologique et physique du fait des traumatismes qu’il engendre immanquablement chez la femme concernée.

Nous, femmes catholiques, évangéliques et musulmanes estimons, en tant que mères et sœurs, des autres Burkinabè, qu’infliger un traumatisme psychologique aux femmes et jeunes filles est aux antipodes de la facilitation de l’accès aux soins.

En outre, si cette velléité du ministre devenait réalité, le risque serait grand que, dans un contexte culturel marqué déjà par une dépravation tendancielle des mœurs, d’une part, les acquis du travail de sensibilisation des femmes et des jeunes (filles et garçons) en matière de sexualité et, d’autre part, les résultats de la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles connaissent un sérieux reflux. De même, cette initiative contribue à banaliser la vie humaine, la chose la plus sacrée que nous ayons sur terre.

Quant à l’affirmation selon laquelle, cette démarche en direction de la représentation nationale est « en phase avec le programme du président Roch Marc Christian Kaboré en matière de santé et d’accès des populations aux soins essentiels », nous sommes fondées d’en douter car le PNDES souligne que pour atteindre les objectifs dans le domaine de la santé de la population, « Les principales actions … consisteront en l’amélioration de la qualité et de la quantité de l’offre des services de santé, en la réduction des inégalités régionales d’accès à la santé, au renforcement du système d’information sanitaire, en la mise à disposition des ressources humaines et des infrastructures aux normes internationales et en la bonne gouvernance des établissements de santé. » (p. 40) Quid alors de la révision des instruments juridiques relatifs aux grossesses non désirées ?

En fait, le droit de choisir d’avoir ou de ne pas avoir d’enfant au moment désiré, ne peut s’exercer qu’avant toute conception de la vie sauf en cas de viol ou de relation incestueuse. Ce dernier cas est déjà pris en compte à l’alinéa 2 de l’article 21 de la loi n°049-2005/AN du 21 décembre 2005 portant santé de la reproduction. Le défi à relever aujourd’hui n’est pas de réviser les lois mais d’accentuer l’œuvre de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive.

Au regard de ce qui précède, nous, femmes croyantes du Burkina, qui donnons la vie et œuvrons à la sauvegarder :

Recommandons au gouvernement de s’abstenir de prendre toute initiative tendant à réviser la loi n° 2018-025/AN du 31 mai 2018 portant code pénal et celle n°049-2005/AN du 21 décembre 2005 portant santé de la reproduction, dans une perspective de légalisation de l’avortement ou de l’interruption volontaire de la grossesse.

Interpelons l’Assemblée Nationale (les députés) sur son devoir de légiférer conformément à la volonté du peuple qui l’a élue.

Lançons un appel aux différentes organisations de croyants et de croyantes ou non qui promeuvent la vie d’unir leur voix à la nôtre pour le rejet catégorique de toute tentative de révision de la loi n° 2018-025/AN portant code pénal et celle n°049-2005/AN portant santé de la reproduction telle que l’envisagent Monsieur le ministre de la Santé et ses partenaires ; si tant est que cette révision vise la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse au Burkina Faso.

Fait à Ouagadougou le ----- août 2018

Ont signé :

Pour la Cellule Féminine du Cercle d’Etudes et de Formation Islamique (CERFI)

Mme Salamata KONATE/SIDIBE

Pour l’Association des Jeunes Musulmanes d’Afrique de l’Ouest (AJMAO)

Mme Zenabou COULIBALY/ZONGO

Pour les Femmes de l’Alliance des Femmes Evangéliques de la Fédération des Eglises et Missions Evangélique s (AFE/FEME)

Mme Marie Louise Florence COMPAORE

Pour l’Organisation Nationale des Femmes Catholiques du Burkina Faso (ONFC/BF)

Mme Bintou Michelle ZOURI/LINKO

Apostolat Ministère Femmes de la Communauté Catholique Mère du Divin Amour (Mifem /CMDA)

Mme K. Ursule Viviane TARO/SANON

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Vos commentaires

  • Le 30 août 2018 à 19:51, par Jonassan En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    On dirait que ca va chauffer dè. Pauvres politiciens fréquentateurs des églises et des mosquées qu’en période électorale y’a des choses qu’il ne faut pas toucher dans ce pays sion en 2020 ce sera l’Intifada burkinabé.

  • Le 30 août 2018 à 20:26, par EBENEZER En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Oú sont les prêtres, les pasteurs et les imams du Burkina Faso pour que des femmes des confessions religieuses condamnent en premier lieu ce projet de légalisation de l’avortement ?
    Courage et soutien à ces femmes.
    Bientôt vous allez prendre la place de ceux qui refusent de parler quand bien même ceci reléve de leur rôle.
    Non à la légalisation de l’avortement. Non à l’homosexualité.
    Non à l’aide conditionnelle pour après imposer sa vision du monde.
    Religieux du Burkina Faso, les femmes vous ont mis l..........
    Il est encore temps pour vous de vous rattraper car comme dit l’adage mieux vaut tard que jamais.

  • Le 30 août 2018 à 20:33, par L’alerte rouge En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Je comprends la légitimité de votre combat et j’y adhère.
    Cependant, je profite de cette tribune pour attirer l’attention du publique et des gouvernants sur une autre situation en cours dans notre pays ; il s’agit d’un monsieur soit disant chercheur et qui propose des produits qui guériraient plusieurs maladies (environ une cinquantaine) dont le SIDA.
    En effet, le monsieur qui travaillerait à l’ex CNRT, qui se nommerait YAMEOGO Charles gruge les pauvres malades en leur proposant ses produits moyennant une somme variant entre 4000 Frs CFA pour les moins chers et 28000 frs pour les plus chers tels le sida, la tension artérielle, le cancer, le diabète, le palus simple et la dingue etc., etc.
    Il propose ses produits pour des soins préventifs et curatifs.
    Mais là ou le bât blesse, c’est que c’est faux et même que c’est de l’arnaque ; la conséquence est qu’il va pousser des gens à se croire invulnérables et pourraient se livrer à des rapports sexuels sans protection, ce qui compromettraient les efforts de l’état sur la lutte contre les maladies endémiques, les IST et le SIDA.
    Ce cri de cœur est pour attirer l’attention de la force publique afin que des enquêtes soient menées pour vérifier la véracité des faits et mettre fin à la course éhontée de ce monsieur qui court à la vitesse grand V pour s’enrichir à tout prix même s’il faut marcher sur les cadavres de ses victimes légitimes( qui ne veut pas la santé ? )
    Je ne voudrais pas faire de la dénonciation sans preuve, aussi, je donne ici ses contacts pour toutes fins utiles. Tél 71 99 47 14 ou 79 44 13 44.
    La vérité est que l’assurance qu’il donne sur le succès de ses produits s’avère archi faux !!!!
    Que des enquêtes soient menées et vous serez édifiés sur l’ampleur du phénomène de l’arnaque.
    Même s’il s’avère vrai que ce monsieur est un fonctionnaire dans ce célèbre institut, est-il permit qu’il se fasse passer pour un chercheur qui a trouvé des remèdes miracles de cette envergure sans que l’état ne dise mot au publique ? À moins que nous soyons dans un pays qui n’est pas gouverné ou bien que nous ayons un état complice d’une éventuelle hécatombe.
    Que les professionnels de la santé (médecins et Pharmaciens) se préoccupent et s’en saisissent pour l’assainissement du milieu.
    C’est le cri de cœur d’un citoyen désespéré.
    Wait and see........{{}}

  • Le 30 août 2018 à 22:19, par Mathias En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Non à la banalisation de la vie humaine. Courage à vous femmes !!! Qu’est-ce qu’il y a de plus sacré que la vie. Des gens ne peuvent pas quitter leur pays, sous prétexte qu’ils ont de l’argent, pour venir nous imposer des comportements condamnables. Ils ne savent même pas que dès qu’il y a conception, il y a la vie. Cette culture de la mort ne passera pas par le BURKINA FASO. Ce sont ces genres de choses qu’il ne faut pas prendre à la légère. La science ne peut pas calculer les effets dévastateurs de ces fléaux. Leur pays n’est pas un exemple en terme de protection de la vie humaine.
    On veut nous faire avaler la chose en parlant de droit de la femme et de la jeune fille. Mais, il ne s’agit que de négation de la vie. Si ce projet passe, nous auront beaucoup de mal à éduquer les enfants, filles comme garçons. Que Dieu touche le coeur de ces gens.
    S’ils ne savent pas, ils faut que les autorités leur proposent de financer les activités rémunératrices des femmes : agriculture, petit commerce, élevage...Si cela ne suffit pas, au lieu de financer des assassinats, donnez l’argent au Président du Faso. Il va construire des écoles, promouvoir l’éducation des jeunes filles, donner la bourse aux filles pour qu’elles aillent étudiez dans les universités au Etats Unis... Une fois bien instruites, elles sauront comment prendre les précautions pour éviter de concevoir. Vous aurez atteint l’objectif.
    On veut une planification familliale sans éffusion de sang, sans blessures spirituelles et psychologiques, sans tension.
    Le Burkina Faso ne disparaîtrait pas si on refuse ces financements.
    Le constat est que les filles qui contractent des grossesses non désirées sont souvent pas instruites, elle n’ont pas d’activité rémunératrices, elle ne sont pas autonomes. Dans cet état de précarité, elles tombent plus facilement dans les bras des hommes. Je pense que si on prend une loi pour encurager le financement des activités des femmes et orienter les financement vers ces actions, on aura même pas le temps pour penser à créer des mouroirs pour les jeunes filles.
    Messieurs SAKANDE et MEDA, ayez pitié car si on vous avait avorté, vous ne serez pas ici en train de parler d’avortement sous couvert des droits de la femmes. Laissez à chaque enfant conçu la chance de gouter à la vie hors du sein de sa mère. L’Univers est grand. Si la planète terre ne suffit pas, Dieu saura comment faire.

  • Le 30 août 2018 à 22:46, par Saïdou PALE En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Les gouvernants de nos États doivent arrêter de diriger par procuration. Ils doivent arrêter d’être les fossoyeurs de nos valeurs sociétales. Ils se doivent d’éviter de compromettre et de liquider non sans indécence nos repères socio-culturels au nom d’hypothétiques aides financières mendiées à tout bout de champ.
    Les occidentaux ont en réalité perdu, sinon renoncé à tout ce qui peut être considéré comme valeur humaine et humaniste prétendant à contrario donner des lecons de droits de l’homme au reste du monde.
    Le législateur burkinabè a intérêt à écouter la voix des différentes couches socio-religieuses qui restent opposées et rejettent dans leur quasi-totalité toute véléité de légalisation de l’avortement.
    Les parlementaires, s’ils se veulent logiques, doivent se liguer contre une telle forfaiture car ils ne peuvent pas dépénaliser la peine de mort en refusant que des criminels soient exécutés et accepter que innoncents (foetus) soient tués ! Ce serait un drame social dans l’histoire du Burkina.

  • Le 31 août 2018 à 00:05, par Thinkxtra En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Encore des pseudo intellectuelles. Arrêtez votre puritanisme béatement niais de suivistes. Tant que vous y êtes, exigez aussi le retrait de la pilule du lendemain. N’importe quoi

  • Le 31 août 2018 à 00:33, par kougoi En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Bravo !!!
    Chères mamans, sœurs et épouses toutes mes félicitations et encouragements.
    Je suis homme et je vous soutiens de toutes mes forces pour dire non à la vente et de la santé, et de la dignité de nos sœurs et filles contre de quelconques enveloppes soient-elles de 1000 ; 2000 ; 10000 $ US. Cette œuvre est, tout sauf philanthropique.Oui c’est plus tôt une action diabolique qui vise à travestir nos valeurs et la dignité de celles qu’elle prétend défendre. Cette question est déjà juridement très bien encadrée dans notre cher pays.
    J’appelle tout burkinabè digne de ce nom à se lever et à dire non, non et non à cette manœuvre hautement dévastatrice de ce qui nous reste, et de ce que nous avons de mieux que ceux qui sont malades de leur libertinage.
    Programme pour programme l’évocation du PNDES me rappel le PAS (Programme d’ajustement structurelle) qui nous avait également été "imposé de l’autre côté". Les burkinabès en son temps l’avaientt refusé. Aujourd’hui les géniteurs du PAS eux-même reconnaissent que leur PAS nous a conduit dans l’impasse.
    En avant donc pour la défense de qui nouss reste encore de si précieux.Que le Grand Dieu Tout Puissant Créateur nous soutienne.
    Cordialement.
    Un fifs du Faso

  • Le 31 août 2018 à 01:09, par KOUAME En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    NICOLAS ! ... est -il chrétien catholique ou protestant ?
    S’il est catholique je propose qu’on l’excommunie

  • Le 31 août 2018 à 06:07, par Honr Baraka En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    C’est une bonne chose de plaider contre l’avortement. Le ministre a peut être oublié que cela est inadmissible dans plusieurs cultures burkinabè.
    Maintenant je m’attend à une prise de conscience de la part de ces vaillantes dames sur l’avortement clandestin qui cause d’énormes dégâts au Burkina actuellement. Alors qu’elles aillent au bout de cette prise de position en demandant de donner plus de moyens au structures compétentes pour lutter efficacement contre ce fléau également.
    Je pense que le droit à l’éducation, à l’alimentation etc. ne sont pas les mieux respectées sous nos cieux ; donc que cette fondation SI PHILANTHROPIQUE nous vienne en aide dans ces domaines plus urgents car les grossesses non désirées se réduiront.

  • Le 31 août 2018 à 10:28, par WAANGA En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    On a bien dit :"interruption volontaire" ; on ne force personne.

    • Le 31 août 2018 à 16:00, par jeunedame Seret En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

      Oui, peut-être, WAANGA. Sauf qu’il ne faut jamais insuffler la TENTATION. ça commence toujours comme ça. On connaît la diplomatie et les diplomates.
      Si c’est vraiment volontaire, pourquoi dépêcher les lois et improviser d’avance les annonces ou invitations au geste ? Corruption psychologique est preuve d’attrait et d’assujettissement. Ne détruisons pas l’humain en l’homme. Que les nanties sans société gardent leurs barbaries et nous laissent une vie sociale saine.

  • Le 31 août 2018 à 16:08, par L’intègre En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Merci chers sœurs et mères pour ce combat contre la mort et pour la vie. Nous soutenons fermement ce combat. Cependant, il ne faudrait pas s’arrêter à cette déclaration. Envisageons des actions de plaidoiries à la présidence et à l’assemblée pour dégommer les traces de ces marchands de la mort.
    Envisageons une large coalition avec la chefferie traditionnelle ; les OSC et tous ceux qui sont favorables à la vie pour contrer ces velléités.
    Oui à la vie
    Non à l’interruption de la vie

  • Le 31 août 2018 à 16:28, par Disciple du Christ En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Si le gouvernement Burkinabè que vous êtes validez ce projet, alors vous porterez sur votre conscience les morts de chaque enfant de Dieu que vous aurez contribué à ôter. Vous repondrez de chaque décision que vous aurez prise.
    "que me servirai t-il de gagner le monde si je devais perdre mon âme" ??? Mrc 8:36

  • Le 31 août 2018 à 16:50, par Gorko En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Merci à ces femmes qui luttent pour sauvegarder la VIE ! Au lieu qu’on cherche à mieux éduquer nos enfants afin de minimiser la sexualité irresponsable, le vagabondage sexuel, on nous propose de tuer les enfants qui voudrons naître des bêtises qu’on nous autorise à faire. En d’autres termes, on nous dit : "faites des bêtises autant que vous voudrez, et si des enfants veulent naître, tuez-les. " Moi, je croyais que ce ministre-là était religieux ?

  • Le 31 août 2018 à 16:54, par en verité je vous le dis En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Écoutez arrêtez nous tous ces blabla.Ce sont ces mèmes femmes croyantes qui dérangent les agent de santé pour faire avorter lorsque leurs filles tombes enceinte et de fois les amènent dans les pays ou c’est légiféré . Regardez comment les procédures légales d’avortement sont lourdes.Combien de femmes vivent dans le secret de grossesse issue de viol ou incestueuse qui n’arrivent pas à avoir ce droit.Et aussi si on suit votre logique vous devez refuser aussi ces conditions légales d’avortement car c’est l’œuvre de Dieu. On se connait dans ce pays devant les médias tout le monde est correct on est contre mais hors coulisse c’est autre chose.Nous sommes dans un pays laïc si on légifère chacun est libre de la faire ou pas on n’oblige personne à la faire.Combien d’entre vous ont déjà aidé ces jeunes filles chassées humiliées à cause de grossesse indésirées du à leur naïveté dans leur souffrance.C’est l’interdiction qui amène la clandestinité et plus c’est interdit plus les gens s’adonnent. Donc Laissez chacun porter sa croix.Je passais

  • Le 3 septembre 2018 à 13:42, par Chalotte Anzian Del’amour En réponse à : Interruption volontaire de grossesse au Burkina : Les organisations féminines de confessions religieuses montent au créneau !

    Je bénie DIEU pour toutes les femmes. La femme porte et donne la vie. Elle ne détruit pas la vie. Voter cette loi reviendrais à s’opposer contre l’auteur de la vie DIEU. Aussi cette loi qui vise à insérer l’apprentissage de la sexualité de nos enfants dans le programme scolaire dès le bas âge de 0-3 trois ans est à banir de nos loi. Peu importe ce qui va arrivé si nous sommes unis nous remporterons la victoire au Nom de Jésus-Christ

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