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Burkina-Ghana : les chargeurs s’accordent pour une gestion saine et transparente du fret burkinabè

Publié le jeudi 30 août 2018 à 01h28min

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Burkina-Ghana : les chargeurs s’accordent pour une gestion saine et transparente du fret burkinabè

Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et Ghana Shipper’s Authority (le Conseil ghanéen des chargeurs) ont procédé, ce mercredi 29 août 2018, à la signature d’un protocole d’accord de coopération entre les deux structures. Par cet acte, les deux parties veulent œuvrer pour une gestion saine et transparente du fret burkinabè et de son acheminement sur le corridor ghanéen.

Les ports du Ghana occupent, ces trois dernières années, la deuxième place en termes de volume de marchandises burkinabè qui y transitent, avec plus de 786 277 tonnes de marchandises (soit 28% du volume total importé). À en croire Benonita Bismarck, directrice générale du Conseil ghanéen des chargeurs, le fret burkinabè représente 80% des frets qui transitent par les ports de son pays. Ce qui fait du Burkina un partenaire privilégié du Ghana. D’où la nécessité de protéger et de promouvoir l’intérêt des chargeurs des deux pays.

Et cela est d’autant plus important que le transit de ces marchandises et leur acheminement vers le Burkina sont souvent soumis à des difficultés, aussi bien sur le territoire burkinabè que ghanéen. « La complexité et la technicité des opérations de transport conjuguées à l’évolution de la technologie et des relations qui s’y nouent appellent les structures étatiques en charge de ces questions que nous sommes à réadapter nos politiques aux réalités du terrain », a situé le directeur général du CBC, Ervé Sébastien Ilboudo.

C’est pourquoi le CBC et le Conseil ghanéen des chargeurs ont révisé l’accord signé en 2007, afin de le rendre plus adapté aux réalités du moment. Le présent accord a pour objet de définir le cadre de coopération entre les deux parties et vise à renforcer leur rôle dans la promotion et la mise en œuvre de politiques et plans d’action en vue de l’amélioration continue de l’efficacité de la chaîne des transports entre les deux pays.
En termes d’innovations, explique Ervé Ilboudo, cet accord renforce le domaine de coopération entre les deux structures. Il prévoit également la mise en place d’une équipe conjointe pour la répartition du fret et d’un comité chargé d’évaluer sa mise en œuvre.

Par cet accord, les deux parties s’engagent également, entre autres, à promouvoir et à contribuer à la simplification et l’harmonisation continue des formalités douanières relatives au commerce de transit et transfrontalier entre le Ghana et le Burkina.
L’accord stipule, en outre, que les deux parties doivent porter assistance aux chargeurs et autres acteurs de la chaîne de transport des deux Etats. Il vise également à œuvrer à la facilitation de l’accès au fret par les transporteurs des deux pays, conformément à la règlementation en vigueur.

Le directeur général du CBC dit donc fonder l’espoir qu’avec la signature de cet accord et le soutien des autorités des deux pays, les deux Conseils poursuivront leurs efforts pour une gestion saine et transparente du fret et de son acheminement sur le corridor ghanéen.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 août 2018 à 12:21, par Substance Grise En réponse à : Burkina-Ghana : les chargeurs s’accordent pour une gestion saine et transparente du fret burkinabè

    Tout ce qui contribue à rassembler les Burkinabè et défendre les interets du Burkina on est partant.
    Mais que les agents du cbc sachent qu’on connait leurs mauvaises pratiques dans les ports
    Si vraiment le cbc donnait les conseils nécessaires à l’état les crises à repetition dans le secteur des transports depuis la transition n’auraient pas lieu.
    Fini de la rècreation il faut écouter tout le monde à commencer par les importateurs car c’est eux d’abord le propriétaire du fret en dehors de ce que l’état fait venir ou exporter par moment .La Banque Mondiale a cherché à comprendre votre rôle dans la chaine et n’est pas contente pour toute methode contribuant à rencherir le coût de passage des marchandises par les ports de transit. C’est pour lutter contre la vie chère des burkinabè orchestrés par des malhonnetes agissant sous le couvert de l’autorité.
    C’est un expert qui vous parle.
    DG dit ce que tu dis en off à l’autorité pour l’interet du Burkina

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