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Sécurité : Simon Compaoré au bilan

Publié le mardi 9 janvier 2018 à 14h30min

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Sécurité : Simon Compaoré au bilan

Le grand oral du ministre de la sécurité, Simon Compaoré, a eu lieu ce 8 janvier 2018 dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères à Ouagadougou. Le premier ‘’flic’’ du Burkina a fait le bilan des activités de son département, pour l’année 2017.

« Ce fut une année particulièrement difficile pour le département de la sécurité à cause de la multiplication des attaques terroristes », a reconnu Simon Compaoré d’entrée de jeu. Pendant 45 minutes de lecture de la déclaration liminaire, le ministre a passé en revue l’ensemble des activités réalisées par son ministère.
Dans un contexte d’insécurité grandissante, les actions du ministère de la sécurité ont été orientées essentiellement vers la lutte contre le terrorisme, surtout dans la partie nord du territoire. Ainsi, les Forces de défense et de sécurité ont effectué au cours de 2017, 13 519 patrouilles dissuasives, 9 679 patrouilles de sécurisation dans la lutte contre l’incivisme organisées au niveau régional, 76 opérations de lutte contre le trafic illicite de drogues et de médicaments de rue, 123 opérations de grande envergure dans les zones criminogènes, 17 missions de maintien de l’ordre public et 39 missions de rétablissement de l’ordre public.

Aussi pour faciliter la mobilité des agents, 454 motos et 98 véhicules à 4 roues ont été acquis. Pour 2017, le ministère de la sécurité avait un budget de 60 milliards de F CFA dont 40 milliards ont été utilisés pour payer les salaires.
Des commissariats de police de district, des brigades territoriales de gendarmeries sont toujours en chantiers, certains sont achevés.
Simon Compaoré a également énuméré d’autres résultats engrangés par son département l’année écoulée.

Sur le front social, le ministère a connu des remous des policiers, notamment sur la fameuse question des services payés. « Il n’y a plus de prélèvements jusqu’à nouvel ordre (…) au cours du premier trimestre de 2018, le nouveau décret va être adopté en conseil des ministres », a laissé entendre le ministre.

2018 sera plus fructueuse, promet le ministre de la sécurité

Bien que les attaques terroristes aient émaillées l’année 2017, Simon Compaoré a loué le courage des Forces de défense et de sécurité dont les actions commencent à porter fruits avec ces dizaines de terroristes abattus. « On n’a jamais demandé qu’on nous envoie des bataillons d’ailleurs, nous-mêmes en avons deux à l’extérieur », a commenté le ministre pour qui, l’efficacité des hommes sur le terrain ne souffre pas de débat. Il est appuyé par les premiers responsables de la gendarmerie et de la police nationale. Seulement c’est la nature de la guerre, asymétrique, qui la rend complexe. En plus, confesse le principal conférencier, les moyens surtout aériens, manquent.
« La victoire est inéluctable, c’est clair et net. Sinon on disparaît, si vous voulez disparaître, pas moi, pour le moment en tout cas », a-t-il poursuivi.

Simon Compaoré répond

Face aux attaques terroristes répétées et aux comportements (affaires de la vidéo), certaines personnes avaient purement et simplement demandé la démission de Simon Compaoré du secteur de la sécurité, en avançant son incapacité. Eh bien ils ont été servis.

« Simon Compaoré n’a aucun problème. Quand je sortais du ventre de ma maman, ce n’était pas écrit sur mon front Simon Compaoré, ministre. Je suis allé à la retraite sans être ministre. Moi, je sais que je vais partir mais ce n’est pas celui qui parle qui va me faire partir », s’est-il défendu, avançant que quand le président Roch Kaboré le nommait, il n’a pas demandé l’avis de ceux qui appellent à sa démission pour le faire.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net


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Vos commentaires

  • Le 8 janvier 2018 à 21:41, par Mafoi En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    60 milliards pour la sécurité dont 40 milliards pour les salaires,voilà le hic

    • Le 9 janvier 2018 à 11:09, par s En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

      la majorité qui a porté le président au pouvoir est d’accord de la gestion du pouvoir et la minorité qui n’a pas eu le pouvoir n’est certainement pas d’accord, attendons 2020 pour nous départager encore.

  • Le 8 janvier 2018 à 22:32, par le combattant En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Ce n’est pas à coup de conférences de presse que ce pays connaitre la paix ; chaque fois c’est cet individu que l’on voit entouré de multitudes de micros, qui passe tout son temps à raconter sa vie, je crois bien que les hommes sérieux travaillent dans la discrétion.
    La politique populiste ou les m’as tu vu, on a en assez. Tu feras mieux de transférer ton ministère au nord pour mieux voir les terroristes en face.

  • Le 8 janvier 2018 à 22:35, par le combattant En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Ce n’est pas à coup de conférences de presse que ce pays connaitre la paix ; chaque fois c’est cet individu que l’on voit entouré de multitudes de micros, qui passe tout son temps à raconter sa vie, je crois bien que les hommes sérieux travaillent dans la discrétion.
    La politique populiste ou les m’as tu vu, on a en assez. Tu feras mieux de transférer ton ministère au nord pour mieux voir les terroristes en face.

    • Le 9 janvier 2018 à 18:18, par le Noble En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

      Ah combattant, donc tu veux qu’on transfère le Ministère de Simon au sahel pour qu’il puisse voir les terroristes zié dans zié quoi ? c’est bien vrai qu’il a une kallach mais...........

  • Le 9 janvier 2018 à 05:15, par Freedom is a state of mind En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Bonjour chers internautes. J’ai une question "hors sujet" : Quelle est l’histoire derriere "lwili péndé" (le foulard rouge avec les dessins d’ oiseaux) et comment nos traditionels vêtements s’en referent. Si vous pouvez mettre ca dans un context spatio-temporel, ce serait encore plus instructif.
    Merci d’avance.

    • Le 9 janvier 2018 à 13:43, par Voltaïque Indigné En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

      Votre question a été traitée une fois sur le forum et il y’a quelques années le journal l’Observateur avait également fait un article sur les origines du foulard. Il ressort que le Luili-pendé est un foulard importé au temps colonial qui a eu du succès auprès des femmes africaines de l’époque notamment sur le plateau mossi. C’est surtout au Ghana ( Goald Cost à l’époque ) que nos commerçants qui s’adonnaient au commerce de ces foulards s’approvisionnaient. Le Luili-pendé a été utilisé également au Soudan au Kenya et en Ouganda. Ce qui est sûr en tant que produit industriel ce n’est pas un produit de notre terroir comme les pagnes tissés par les tisserands. C’était peut-être un produit fabriqué à l’époque au Ghana par l’industrie locale naissante ou très probablement importé d’Europe notamment de la Grande Bretagne principal partenaire économique des colonies anglaises dans les quel le foulard est apparu (Ghana, Soudan Kenyan Ouganda). . A mon humble avis le luili-pendé est venu combler un vide au niveau de la tenu vestimentaire traditionnelle des femmes de l’époque coloniale qui avaient le pagne tissé pour couvrir leurs corps mais rien pour la tête. Ce foulard est donc coloniale et n’a rien à voir avec notre culture il envahit aujourd’hui toutes nos salles de conférences et plus grave, de façon inconsciente le Burkinabè l’a adopté comme un élément de notre identité visuel au plan vestimentaire.
      Il y’a donc des actions de salubrité culturel à faire en nous recentrant sur nos propres produit du terroir au lieu de s’identifier à cette marchandise coloniale.

      • Le 9 janvier 2018 à 19:14, par Freedom is a state of mind En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

        Voltaïque Indigné, merci beaucoup pour votre riche contribution. J’avoue que j’étais completement profane à cette episode de l’histoire de l’art vestimentaire. Cependant c’est quelquechose qui m’a toujours intrigué au regard de la matière utilisé.
        Merci encore pour la leçon.

  • Le 9 janvier 2018 à 06:38, par Pascal En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Il devrait avoir un peu de sagesse en demissionnant. Mais bon ! C est la politique et ke pouvoir. Ilsrendent fou....

  • Le 9 janvier 2018 à 07:17, par L’ESPOIR En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Je crois que le PF gagnerait en nommant cet monsieur comme son ministre de communication car il aime la presse et ce qu’il oublie à chaque fois qu’il est en face de la presse il parle sans réfléchir.

  • Le 9 janvier 2018 à 08:33, par Nestor Mesmin En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Le combat victorieux des gendarmes de la brigade de Kelbo, vers la ville de Djibo,le 5 janvier 2018 est à saluer. Les gendarmes ont ainsi démontré leur courage et professionnalisme en abattant un terroriste et capturant 2 autres dans leur fuite ignoble. Bravo aux gendarmes et aux Forces de défense et de sécurité(FDS), qui ont mené une traque réussie contre ces terroristes qui agissent par intermittence. C’est une preuve concrète du niveau haut du moral des forces de sécurité, comme elles l’ont signifié au ministre d’Etat en charge de la sécurité, Simon Compaoré, lors de ses tournées dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie sur le territoire national. Le ministre de la sécurité est à encourager pour ses actions au sein du gouvernement et auprès des partenaires techniques et financiers pour l’équipement progressif et adéquat des forces de sécurité. Une action bien soutenue par le président du Faso Roch Kaboré, qui multiplie les recherches de moyens pour le G5 Sahel. Les Burkinabè sont de plus en plus fiers et reconnaissants vis-à-vis des FDS, qui veillent à la sécurisation accrue du pays face au fléau mondial du terrorisme.

  • Le 9 janvier 2018 à 08:40, par la loupe En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Bjr chers amis de la toile. Merci au ministre de la sécurité car pour moi il fait du bon travail contrairement à ce qu’on pourrait lui reprocher.

  • Le 9 janvier 2018 à 09:04, par sountogo En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    votre incapacité à gérer ce ministère a couter la vie de combien de nos enfants ? s’il vous plait accepter de reconnaitre vos limites et permettez à d’autres d’essayer, nous sommes 17 millions je suis sure qu’il y en a de plus compétent pour préserver la vie de nos compatriotes.

    • Le 9 janvier 2018 à 16:19, par Minute En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

      sountogo, toi tu es aigri et limité dans tes analyses. Le ministre de la sécurité, quelque soit son profil ne va pas sur la ligne de front pour les combats. C’est un manageur des hommes (administrativement). Le travail de ministre est de coordonner, gérer et administrer les homme. Lui (Simon) au moins il va encourager les FDS sans répit. Et vous trouvez que c’est de lui que vos fils meurent sur les champs d’opération ? Non !! Il faut être soit idiot ou de mauvaise foi pour soutenir de tel propos. Si tu n’as rien à dire, va te faire foutre. On a en marre de vos idioties

    • Le 9 janvier 2018 à 17:47, par Nina Poukame En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

      Mon cher sountogo, je sais que vous etes tres au serieux quand vous dites au minister de la securite que : « ...s’il vous plait acceptez de reconnaitre vos limites et permettez à d’autres d’essayer, nous sommes 17 millions je suis sure qu’il y en a de plus compétent pour préserver la vie de nos compatriotes.{{}} ». Et si vous vous portiez candidat pour le poste ? Cela rejouirait plus d’un burkinabe si vous etiez retenu pour le poste !

  • Le 9 janvier 2018 à 10:09, par Ka En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Simon comme tu l’as dit dans ta conférence face à la presse, ‘’’qu’en 2018 vous allez moins parler et travailler plus :’’’ C’est ce que le peuple vous demande depuis votre arrivé au pouvoir. D’ailleurs si tu lisais mes critiques fondées comme tout dernièrement avec ls sorties du nouveau PAN ou le ministre Bougouma, je vous dit que la pratique visible est mieux que la théorie a berner le peuple. Et comme vous l’aviez remarqué, plus de 60% de la population y compris quelques internautes aigris passent leur temps à vous déverser des grossièretés et des injures sur vos sorties face au médias a cause de votre programme présidentiel non suivi que des liberté provisoires distribuées comme des petits pains a la famille ou a des amis, et qui montre que la victoire de l’insurrection a été volé pour des règlements de compte. Oui toi Simon le dit ouvertement que Roch Kaboré te connait, s’il ne te connaissait pas tu ne seras déjà éjecter de ton poste, car c’est ce système de connaissance qui retarde l’avancer du pays avec des personnes incompétente au poste dont ils ne doivent pas être. Alors quelquefois fermer sa gueule est sage.

    Je ne suis pas de ces internautes qui pointent leur doigt et tire jalousement sur une personne qu’ils n’aiment pas. Moi je dis ce que je pense soit à vous la majorité, ou soit à l’opposition depuis les dix dernières années sur le web.

    Je ne suis pas ceux qui vous condamnent à 100%, car je trouve que des progrès ont été faites depuis les deux ans, mais il reste encore beaucoup à faire pour satisfaire un peuple meurtri par vos crimes, votre corruption à ciel ouvert, car vous étiez aussi comptable des faits de biens ou en mal du régime Compaoré. Alors le mieux pour vous jusqu’en 2020, c’est d’oublier vos sorties arrogantes et travailler dure, car pour les aigris, quoi que vous fassiez, aucune de vos bonnes actions ne trouvera grâce aux yeux de vos détracteurs comme beaucoup ‘’’avocats et consorts,’’’ qui ont perdus les avantages que les offrait votre ancien régime corrompu. Tout mon souhait, c’est que vous respectez votre parole qui est, ‘’’’’en 2018 nous allons parlé moins et travailler plus.’’’’’

    • Le 9 janvier 2018 à 12:52, par Ka En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

      J’ajouterai dans ma critique fondée pourquoi je suis tolérant en disant que des progrès ont été faits par un régime élu démocratiquement a plus de 50% par un peuple affamé d’une alternance politique saine : ‘’’’Ces progrès parmi d’autres, est que depuis 2015 aucun bureau des sites des réseaux sociaux d’information de notre pays n’a été fracturé et les ordonnateurs fouillés pour retrouver les données des internautes comme ce fut le cas de Lefaso.net et autres en 2914 : Le deuxième progrès à ne pas négligé est que Simon Compaoré disait dans une de ses sorties devant la presse que ce pouvoir ne cherchera a tiré sur quelqu’un comme un lapin comme ça se passait avec l’ancien régime. Et je confirme qu’aucun crime de sang n’a été commis depuis 2015, et les internautes récalcitrants fils à papa détenus ou fuis, nouveaux venus sur le web avec arme comme injures pour se venger s’expriment sans inquiétude, et pour moi c’est un progrès de la part du régime Kaboré, car si c’était celui de Blaise Compaoré et son RSP, ces morveux d’internautes qui veulent même détourné mon ami de longue date Kôrô Yamyélé de son idéal avec des flatteries, se retrouveront dans une fosse commune à cause de leur stérilité dans leurs critiques au régime.

      Tout dont je vous demande monsieur Simon Compaoré, c’est d’être des politiques sages envers le peuple qui vous ont vous élu. Le sage c’est celui qui joue le rôle du père, surtout celui qui pardonne ou les autres refusent. Ayez l’humilité dans vos sorties devant la presse : Car l’humilité tire toute sa force dans des actes sages. On ne rend pas les coups par les coups comme vous le faites avec l’opposition l’avocat du peuple qui veut rectifier vos imparfaits. Ceux qui le font démontrent de leur ignorance. On devient plus fort, lorsque l’on démontre sa force par le silence et le pardon monsieur Simon compaoré. Ka farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse.

  • Le 9 janvier 2018 à 11:07, par ROA En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Mr le ministre , allez vous reposer maintenant car on sent la fatigue . Cédez les places aux jeunes ( vos enfants ) . Quand on vous voit marcher devant la troupe ça fait pitié .
    SVP vous avez beaucoup travaillé , reposez-vous . Ce ministère est trop lourd pour vous . même sur le plan intellectuel .

  • Le 9 janvier 2018 à 11:07, par Stalinsky En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Je pense que les gens aiment critiquer Simon mais pourtant on l’aime bien. Simon a toujours une âme revolutionaire en lui, c’est pourquoi il fait parfois des amalgames dans ses propos et dans ses actes. Néanmoins je pense que nous avons engragé des succès surtout que l’on a pu capturer vivant certains des terroristes, ce qui permettra de remonter la filère et savoir surtout qui finance ces individus et qui les arme. Nous devons surtout avoir une politique de frontières.
    EN AVANT SIMON la lutte continue
    La patrie ou la mort, nous vaincrons

  • Le 9 janvier 2018 à 11:11, par sa brul En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    De mon avis il faut que Monsieur le Ministre de la Sécurité Simon Compaoré revoie sa manière de faire et surtout éviter de faire croire au gens qu’il est le sein des sein en matière de gestion. ou son passé les 500 tonnes de riz qu’on nous fait croire resté dans les navires pendant qu’il était DG de la Péréquation ? Que Dieu nous aide.

  • Le 9 janvier 2018 à 11:12, par wendlassida En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    c’est tout ! le bruit de la ville n’empêche pas les fantômes de passer

  • Le 9 janvier 2018 à 12:48, par Judi En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Bon courage M. Le Ministre je suis sûr que 2018 sera encore meilleure car Dieu est avec nous
    et aime bien notre pays,ne perdons pas espoir

  • Le 9 janvier 2018 à 15:18, par Elie En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Les contradictions ont commencé à se manifester au sein de l’opposition concernant la plainte d’adversité politicienne contre le ministre de la sécurité Simon Compaoré. En effet, après l’audition du président de l’UPC, Zéphirin Diabré le 2 janvier2018 à la gendarmerie de Paspanga à Ouagadougou,un des responsables de l’UPC,Rabi Yaméogo a déclaré par voie de presse, que bien que la plainte soit relative aux actes de députés frondeurs de l’UPC, c’est l’ensemble des partis membres du Chef de file de l’opposition politique(CFOP) qui a motivé le dépôt de la plainte. Que veut-il insinuer par-là ? Qu’il faut entendre aussi les responsables des autres partis membres du CFOP ?La légèreté du fond de la plainte est évidente ,en comparaison avec les actes répréhensibles de violences verbales et physiques exercés par des militants de l’UPC, contre leurs camarades parlementaires frondeurs. La balance pèse clairement contre l’UPC, très lourdement. M.Yaméogo fait savoir que les frondeurs ont proféré des menaces contre responsables et militants de l’UPC. Certes, mais ce sont des menaces verbales, contrairement aux actes de vandalisme commis par des militants de l’UPC, contre les députés frondeurs et leurs domiciles, dont des images comme preuves ont été présentées par des médias. Les autres partis membres du CFOP, ne sauraient assumer ces comportements violents dont ils ne sont pas responsables. Le ministre de la sécurité est bel et bien dans son rôle, pour ses interventions et actions de sécurisation des domiciles des députés frondeurs de l’UPC, afin d’éviter les drames, surtout que des militants de l’UPC proféraient des menaces de mort contre les frondeurs. Les responsables et militants de l’UPC, doivent assumer pleinement leurs agissements violents. S’ils étaient réellement légalistes, ils auraient dû ester d’abord en justice, pour que le droit soit dit sur les actes de dissidence des 13 députés frondeurs. Ils visent plutôt des règlements de comptes politiciens, en s’attaquant d’abord au ministre de la sécurité et ensuite au Chef de l’Etat. Ces 2 hommes, ne se laisseront pas divertir, par des agissements ambigus et pleins de contradictions, d’une opposition en manque de programme de développement.

    • Le 9 janvier 2018 à 23:20, par danger En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

      J’espère que ton griotisme va se limiter à la toile car tu me rappelle un certain Alpha Yago à l’aube de l’insurrection populaire. Attention car il y a des signes qui ne trompe pas !

  • Le 10 janvier 2018 à 16:28, par Aol En réponse à : Sécurité : Simon Compaoré au bilan

    Après réflection je suis arrivé à comprendre M. Simon Compaoré ministre de la sécurité de son excellence Rock Kaboré. C’est tout simple Simon est toujours nostalgique de l’epoque de la révolution 1984-1987 durant la quelle il était un chef CDR, la preuve il disait dans les médias je cite “ si on avais toujours les tribunaux populaires” . Le CDR pendant la révolution était un corps constitué en grande partie de civils, certains de leurs membres avait le droit de porter une arme même de type militaire tel que la fameuse AK-47 au cour de leur intervention nocturne comme faire respecter le couvre-feu. Toute cette nostalgie fait M. Compaoré confont son poste de ministre de la sécurité à un chef CDR national. Voilà pourquoi il a soutenu les mouvements d’autodéfenses qu’il les voyait en CDR version 2. Sa décente armée chez le député frondeur de l’UPC ressemble fortement aux interventions des CDR sous la révolution quand ont fessait appelle à eux. En conclusion si Simon veut gardé son poste qu’il se comporte comme un ministre des temps modernes et non un chef CDR.

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