LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

Publié le lundi 18 décembre 2017 à 23h33min

PARTAGER :                          
Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo,  la responsabilité de l’altercation »

Ceci est une déclaration de la fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) sur la situation à l’Université de Ouagadougou.

L’histoire se répète : depuis quelques jours l’Université de Ouagadougou connait une crise née comme d’habitude à la suite de sanctions non justifiées contre un étudiant. En Octobre 2012, le conseil de discipline de l’Université de Koudougou prenait des sanctions similaires à l’encontre de 16 étudiants dont des responsables et militants actifs de l’ANEB (Association nationale des étudiants du Burkina, ndlr). Clairement, il s’était agi d’une remise en cause pure et simple du droit syndical. Aucun argument pédagogique ne justifie ce genre de sanctions, sinon une volonté manifeste de détruire cette organisation. Ce n’est pas la première fois que de telles tentatives sont mises en œuvre mais sans succès.

Dans la situation actuelle, on a sanctionné sans tenir compte du contexte dans lequel évolue l’enseignement supérieur. Nous l’avons maintes fois répété et nous le répétons encore, tous ces problèmes ont pour origine l’application des Programmes d’Ajustement Structurel aggravés par l’adoption précipitée sans mesure d’accompagnement du système LMD. Le problème qui est survenu entre deux étudiants est l’illustration parfaite de cette précipitation et cette cacophonie dans l’application du LMD.

Si on instaure le principe de l’obligation pour l’étudiant de reprendre un semestre auquel il n’a pas réussi, pédagogiquement, il est inopportun de programmer des cours de ce même semestre pour un autre groupe d’étudiants auquel ledit étudiant ne pourra pas participer en cas d’échec car dans le même temps, il suit d’autres enseignements. Que coutait un réaménagement du calendrier pour permettre aux uns de suivre les cours dans le cas d’un éventuel échec ? Que réserve-t-on aux autres ? En optant pour une démarche répressive, on a privilégié comme d’habitude les réflexes de mauvaise gouvernance tant décriés dans notre pays.

La question centrale de ces événements est la violence dans nos universités. Il y a manifestement une interprétation biaisée des franchises universitaires et du rôle du conseil de discipline. Celui-ci s’est contenté de prononcer des sanctions partisanes qui sont loin de la réponse adaptée à cette situation. Manifestement le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation. L’orchestration d’une campagne médiatique victimisant l’ANEB vient confirmer cette partialité. On est étonné par la légèreté avec laquelle, les violences sont attribuées à cette organisation. Nous réclamons une commission d’enquête pour situer les responsabilités.

C’est pourquoi, la Coordination F-SYNTER des Universités Publiques du Burkina Faso, soutient la lutte des étudiants. Il n’est pas normal que dans une situation de ce genre, les ambitions subjectives l’emportent sur le raisonnement et l’acte pédagogique. On a voulu sanctionner une jeunesse qui veut que l’on se penche sur ses problèmes. Pour résoudre la crise actuelle et ramener la sérénité dans les universités, il est urgent de prendre les mesures suivantes :

- La levée des sanctions prononcées à l’encontre de l’étudiant BahanYénilo
- Le départ des forces de l’ordre de l’université.

Tant que les problèmes structurels ne seront pas résolus, on se retrouvera toujours avec des chevauchements entrainant des altercations dans un cycle sans fin. Il y a quelques années ce sont deux enseignants qui s’empoignaient pour un problème de salle. C’est pourquoi, la coordination F-SYNTER des universités publiques du Burkina Faso pense que la résolution des problèmes de l’enseignement supérieur et de la recherche passe nécessairement par une réponse adéquate aux problèmes suivants :

-  Le respect des engagements pris par les autorités lors des dernières négociations
-  L’arrêt de l’application des programmes d’ajustement structurel qui consacrent la privatisation de l’enseignement supérieur
-  L’augmentation du budget alloué aux universités publiques
-  Le recrutement d’enseignants en nombre et en qualité
-  L’amélioration des conditions de travail par la résolution des problèmes pédagogiques
-  La mise en place d’une structure administrative performante
-  L’amélioration de la gouvernance universitaire.

Dans la résolution des crises à l’Université les autorités ont toujours plaidé la mise en place de structures de concertation ; on se demande où est passé cette disposition.En tout état de cause, les autorités portent l’entière responsabilité du délitement de la situation dans l’enseignement supérieur.

Pain et liberté pour le peuple !
Ouagadougou, le 18 décembre 2017
Le Secrétaire Général

Alain SANOU

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 18 décembre 2017 à 13:52, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    ‘’L’arrêt de l’application des programmes d’ajustement structurel qui consacrent la privatisation de l’enseignement supérieur’’.

    - Entièrement d’accord avec vous ! Regardez dans www.lefaso.net et vous verrez que l’université y publie chaque fois des avis de recrutement des étudiants dans des M1 et M2 ou des certificats avec des frais de scolarité hors de portée de plusieurs burkinabè : 700.000 FCFA à 2.000.000 FCFA voire plus. Je sais qu’un de ces esprits tordus qui mangent dans ça vont me dire que : ‘’Kôrô Yamyélé si tu trouves que l’éducation coûte cher, essaye l’ignorance pour voir’’. Mais je leur répondrai qu’ils sont cons et égoïstes car à leurs temps ce sont nos impôts et ceux de nos parents qui ont payé leurs frais de scolarité, leurs bourses et jusqu’à leurs caleçons. A leurs tours ils empêchent les autres de progresser !

    ‘’Le recrutement d’enseignants en nombre et en qualité’’.

    - Oui d’accord avec vous mais il faut trois autres mesures urgentes à prendre :

    1/- Sanctionner sévèrement tous les enseignants qui s’absentent à leurs cours sans raison valable,
    2/- Intégrer des représentants des associations d’étudiants et des associations de parents d’étudiants dans les commissions de notation des enseignants afin qu’ils donnent leurs avis sur chaque enseignant. L’Université publique ne doit plus désormais être cette pourriture que tous les nantis fuient comme la peste !
    3/- Que font tous les anciens dirigeants de ce pays qui se sont volatilisés dans la nature ?! Il faut les amener au campus pour enseigner chacun dans sa matière. Où se trouve Assimi Kouanda qui y enseignait d’ailleurs ? Où est L’Ex-PM Luc Adolphe TIAO ? Où est Alain Édouard Traoré, l’homme aux 2 doctorats ? Ils ont tous leurs places dans les amphithéâtres et non dans la nature !?

    NB  : Si jamais moi en tant que parent de petits-fils et petites-filles étudiants je me retrouve un jour dans une telle commission de notation, les enseignants absentéistes à leurs cours n’auront que leurs yeux pour pleurer et sauront de quel bois Kôrô Yamyélé se chauffe. Ma devise sera : Tu saccages l’avenir de mes fistons par tes absences chroniques, je saccage ta promotion professionnelle et ton ascenssion dans ta carrière en te collant une très mauvaise note aux fesses, quitte à faire un rapport circonstancié !

    ‘’L’amélioration de la gouvernance universitaire’’.

    - Entièrement d’accord aussi ! Et pour cela ramener au campus tous les enseignants nommés ministres et dont certains étaient notoirement connus pour leurs absentéismes notoires à leurs cours au point de sacrifier des générations de M1 et M2 dans les UFR où il enseignait !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 18 décembre 2017 à 14:12, par SIDNABA En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Mr Alain SANOU en tant que syndicat, votre analyse est irresponsable et déplorable. Comment pouvez vous justifier des altercations sur un campus universitaire orchestré par un syndicat des étudiants contre des étudiants et vous nous parler de liquidation de l’ANEB ? Même si vous soutenez l’ANEB et cela est votre droit mais de grâce en tant ainé vous devriez dire la vérité aux étudiants militants de l’ANEB qu’il n’est pas admissible que des étudiants organisent une chasse à l’homme sur un campus universitaire au 21ème siège. La TNB a présenté les images désolantes de cette scène indigne d’étudiants aspirant diriger un jour ce Burkina Faso. Nous avons tous aperçu les gourdins et les machettes utilisés par les étudiants et cela n’honore nullement notre université. Cette situation de combat sauvage entre étudiant doit cesser et des sanctions rigoureuses infligées aux étudiants fauteurs de troubles et leurs manipulateurs tapis dans l’hombre (politiques comme syndicats compris). Franchement j’ai honte de votre déclaration en tant que syndicat d’enseignants du secondaire et du supérieurs. Soyez plus responsables pour le bonheur de l’éducation de nos enfants. A bon entendeur, salut !

  • Le 18 décembre 2017 à 14:21, par &éé En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Oh ! yako !
    Chacun galvanise ses troupes !!! bon Dieu,
    Allons seulement...

  • Le 18 décembre 2017 à 14:30, par Patinda En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Enfin, l’ANEB vient d’avoir un soutien. De taile ? je n’en sais rien. Mais ce qui semble réfléter la réalité est que plus de la moitié de ceux qui ont suivi cette crise ne donnent pas raison à l’ANEB ni à l’étudiant Bahan. Justement vous dites qu’il doit reprendre (peut être qu’il n’était pas seul dans la situation) un semestre et qu’il n’est pas opportun de programmer des cours de ce même semestre pour un autre groupe d’étudiants. Si vous étiez toujours à l’université, alliez vous accepter d’être retarder (que vous habillez par "réorganisation du calendrier") pour suivre le rythme de ceux qui doivent reprendre leur semestre ? A quoi sert le système LMD s’il n’y a plus de flexibilité ? Si l’étudiant ne peut pas suivre des cours de 2 semestres à la fois ?
    C’est vous seulement qui manipulez les jeunes à l’UO là bas. Vous volez à leur secours aujourdh’ui pour bénéficier de leur main forte lors de vos prochains mouvements. Mais je pense que les étudiants consciencieux connaissent où se trouvent leurs intérêts qui n’est nullement de faire le statut d’étudiant un titre de carrière. Ils aspirent à vous remplacer avec en plus de l’objectivité et de la conscience.

  • Le 18 décembre 2017 à 14:45, par Lool En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Ça aurait surpris qu’en tant que maître tambour le F-synter n’apporta pas son soutien à ses filleuls. Pourtant vous auriez dû écouter l’association des parents d’élèves et étudiants. Vous encouragez des anarchistes à aller à l’abattoir parce que vous n’y avez pas vos enfants. Allons seulement on va voir.

  • Le 18 décembre 2017 à 14:55, par Bouba En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Mais c’est un rêve ou une réalité ? Non mais ce n’est pas vrai. Est-ce bien l’universitaire Alain Sanou qui a écrit ce papier ? Il faut avoir peur pour ce pays. Ainsi donc ce que les uns et les autres disent est vrai ? Qu’il y a des adultes d’un certain niveau qui sont derrière ces jeunes étudiants ? C’est vraiment grave. Il est vrai que vous écrivez sous le couvert d’un syndicat mais vus êtes avant tout un éducateur. Souhaitez-vous que votre enfant adopte le comportement de BAHAN Yénilo ? Le devoir d’un éducateur c’est d’apprendre à la jeunesse l’humilité. Vous pouvez les aider à avoir des diplômes mais si vous ne les aidez pas à avoir l’humilité vous aurez rentez votre mission d’éducateur monsieur Sanou.Oui ou non cet étudiant a eu une altercation avec un de ses camarades ? Oui ou non l’administration de l’université a demandé aux deux de s’expliquer ? Oui ou non Bahan Yénilo a refusé de répondre ? Donc Alain SANOU en soutenant que Bahan Yénilo ne doit pas s’expliquer auprès de ses éducateurs vous êtes en train de dire à nos enfants de nous désobéir dans les familles ? Quand des éducateurs de ce niveau en viennent à prendre position pour l’impunité, il faut se demander s’il faut encore envoyer nos enfants à l’école. C’est dommage et il faut craindre pour ce pays. On comprend maintenant comment Alexis Zabré a appris à traiter ses éducateurs de zélé.

    • Le 18 décembre 2017 à 18:39, par bill En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

      mr bouba personne n’a dit de ne pas sanctionner mais on demande d’éviter l’arbitraire.chercher a comprendre le fond du probleme.l’etudiant a ecopé cette sanction simplement parce q’il est militant de l’aneb.la sanction est disproportioné.le renard passe passe et chacun a son tour.vs pourez en ètre victime un jour mème dans la vie courante.qand on veu donné des lecons on sanctionne tout acte de violence mai a l’université les étudiant se battent dans les rang au restauran presque quotidiennement mai on ferme les yeux.« mr bouba personne n’a dit de ne pas sanctionner mais on demande d’éviter l’arbitraire.chercher a comprendre le fond du probleme.l’etudiant a ecopé cette sanction simplement parce q’il est militant de l’aneb.la sanction est disproportioné.le renard passe passe et chacun a son tour.vs pourez en ètre victime un jour mème dans la vie courante.qand on veu donné des lecons on sanctionne tout acte de violence mai a l’université les étudiant se battent dans les rang au restauran presque quotidiennement mai on ferme les yeux. »mr bouba personne n’a dit de ne pas sanctionner mais on demande d’éviter l’arbitraire.chercher a comprendre le fond du probleme.l’etudiant a ecopé cette sanction simplement parce q’il est militant de l’aneb.la sanction est disproportioné.le renard passe passe et chacun a son tour.vs pourez en ètre victime un jour mème dans la vie courante.qand on veu donné des lecons on sanctionne tout acte de violence mai a l’université les étudiant se battent dans les rang au restauran presque quotidiennement mai on ferme les yeux.

  • Le 18 décembre 2017 à 14:55, par SAA En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Pain et liberté pour le peuple ! voila des slogans PCRVistes qui démontrent qui vous êtes réellement monsieur SANOU et autres. Comment pouvez-vous de façon simpliste remettre la responsabilité de cette acte ignoble du tout tristement célèbre BAHAN à l’administration. Oui, on peu comprendre les difficultés du système éducatif, mais l’acte ne saurait être justifié et la sanction du reste est mérite. Vous en tant qu’ éducateur, vous conviendriez aisément avec nous que même votre fils qui refuse de s’excuser mérite sanction. Ne prenez pas les lecteurs pour des ignorants, car nous avons tous suivi.
    oui, le système a un problème, mais vous PCRVistes ne dites pas non plus la vérité aux étudiants, aux parents, à la Nation toute entière. Comment voulez-vous former des jeunes à 15 000 F CFA comme part contributive ? le communisme a prouvé ces limites au cas ou vous l’aurez oublié. Toute formation a un prix et tous devrions consentir ce sacrifice ultime en contribuant de façon significative au rayonnement de l’éducation car nous allons nous leurrer en pensant que seul l’État nous délivrera. l’inscription à l’Université à 100 000 CFA et on se donne une année pour rétablir la pente.

  • Le 18 décembre 2017 à 15:00, par Biola En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Il me semble que dans ce pays, toute action qu’une autorité pause doit être absolument contesté et combattu par certains syndicats. Pourquoi ne pas encourager cet étudiant à présenter humblement ses excuses et que l’on puisse avancer ? Du reste ces excuses exigés par ses encadreurs ne le diminuent pas. Bien au contraire. Aussi, quand je lis cet écrit, je ne vois nul part où vous citez la responsabilité des étudiants ni les vôtres (F-SYNTER) dans ces crises dans l’enseignement supérieur. Pourtant dans une telle crise, les responsabilités sont certes imputables au gouvernement mais toute la chaine a sa part de responsabilité. La résolution de la crise commence d’abord par le fait que chaque acteur accepte sa part de responsabilité.

  • Le 18 décembre 2017 à 15:06, par salif En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Ahi ya ! le SYNTER a parlé.
    Messieurs les autorités de l’université , on fait quoi maintenant ?
    Vous sanctionnez un étudiant qui est soutenu par les enseignants, c’est pas la honte ça ?

  • Le 18 décembre 2017 à 15:38, par Akhenaton En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Les premiers responsables du retard et du chevauchement des années universitaires dont bels et bien ces enseignements. Les enseignants gomboiste, des enseignants qui au lieu d’enseigner vont faire des études et autres enquetes, des enseignants gomboistes qui vont faire les cours dans les privés au détriment de l’Université. Des enseignants qui au lieu de progresser n’avancent pas et bloquent la relève. Je vous le redis une énième fois, il faut virer ces chercheurs d’argent la. Ils vont chercher les années, n’achètent pas leur enseignements ce qui grippe le module suivant. Ne rendent pas les copies à temps. Et n’ont aucune sanction. C’est la triste réalité de la plupart des enseignants. Ils sont devenus tellement méchants qu’ils ont supprimés les ETP et ont décidé que désormais c’est le doctorat directement. Koro Yamyele vient parler ici.

  • Le 18 décembre 2017 à 15:47, par Militant En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Est-on vraiment obligé de soutenir, même lorsque l’on sait pertinemment que nos protégés ont tort. Je pense ici qu’il faut franchement reconnaître que nos amis de l’ANEB ont ’tiré à côté’. Ils ont tort et il faut avoir le courage et l’honnêteté de le reconnaître. Moi je fus militant-sympathisant de l’ANEB et suis présentement du SYNTER, mais je ne suis pas prêt à défendre l’indéfendable. L’ANEB a tort et il faut conseiller ses militants afin que chose pareille n’arrive plus sur le campus. C’est une première sur le campus, venant de l’ANEB, et cela n’est pas du tout honorable. Que le BE reconnaisse vite son tort et qu’il demande pardon aux blessés et à l’administration. Cela ne peut que grandir la structure et conforter tout le sérieux qu’on lui reconnait ! Pain et liberté pour le peuple !

  • Le 18 décembre 2017 à 16:00, par Verité En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Le F-SYNTER n’a pas le droit d’encourager le médiocrité. Dans ce cas précis cela fait irresponsable. Il faut éviter de soutenir par alignement systématique sans discernement !!!!!

  • Le 18 décembre 2017 à 16:11, par LE CYTOYEN En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    "tous ces problèmes ont pour origine l’application des Programmes d’Ajustement Structurel aggravés par l’adoption précipitée sans mesure d’accompagnement du système LMD" , tel est votre seul argument valable pour justifier cette longue déclaration. Mais au fait , l’étudiant qui a été agressé n’était peut pas née quand le Burkina est entrée dans le PAS. Pour sortir du PAS, proposez qu’on réduise de 25 à 50% le traitement des salaires des fonctionnaires, qu’on supprime les oeuvres universitaires pour donner une allocation à chaque étudiant . Quand au système LMD j’ai honte de lire des universitaires gémir et prendre pour prétexte un système que la mondialisation nous impose. Personne ne parle de vos absences, du nombre d’heures que vous consacrer à l’enseignement publique . tous les professeurs courts derrière le "Gombo" dans les instituts et universités privés au vu et au su de tous le monde ou dans les bureau d’études. Presque tous les propriétaires de cliniques sont des fonctionnaires et vos militants.
    comme l’État est faible et à bon dos c’est lui on accuse de tous les péchés d’Israël. Ayez au moins honte et taisez vous.

  • Le 18 décembre 2017 à 16:18, par Le veridik En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Et voila l’autre moitié du PCRV qui entre en action, ces anarchistes ignobles qui ne jure que par l’insurrection générale armée, ne sont en fait que de petits dictateurs qui cherchent le pouvoir par tous les moyens. Comment un démocrate peut il encourager un étudiant bayamoulegue. Je remercie Dieu d’avoir ouvert les yeux du peuple burkinabé. L’heure de manipulation des AG est passée. Dabo boukary, tu es mort pour rien, tes anciens camarades sont des gosiers sur pattes. Certains ont des R+3.

  • Le 18 décembre 2017 à 16:58, par NORIN En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Vous allez vous limiter aux déclarations je souhaite. On ne veut plus de grèves fondées sur des futilités et de la violence sur notre campus !!!

  • Le 18 décembre 2017 à 17:05, par Bantchandi En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Loin de moi de cautionner des actes d’incivisme et d’indiscipline caractérisés, loin de moi d’être un soutien caché de ce syndicat, puisque je ne suis pas universitaire et encore moins syndiqué. Mais chers internautes, la situation à l’UO1-JKZ aurait pu être gérée autrement. Quelque part l’administration n’a pas géré cet incident mineur correctement.
    1-Dites-moi combien d’étudiants se rentrent dedans chaque jour sans que ça n’émeut l’administration de l’UO1-JKZ ?
    2-la demande de pardon ne doit pas être source de déshumanisation et d’humiliation ;
    3-il y a manifestement des agissements souterrains contre l’ANEB de la part de certes commis de l’administration de l’UO1-JKZ. L’ANEB en décrétant la grève a appuyé là ou ça fait mal. Certains commis de l’UO1-JKZ ont poussé à l’affrontement les étudiants en leur disant de s’opposer au mot d’ordre de grève de l’ANEB. Ces derniers forts du soutien non moins important ont préparer la résistance et voilà ce que ça donné.
    Les commis de l’UO1-JKZ qui ont manipulé certains étudiants et inciter à la révolte contre l’ANEB de façon souterraine et officieuse il faut assumer vos responsabilité, chers messieurs en costumes cravates.

  • Le 18 décembre 2017 à 17:21, par Shalom En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Bonjour à tous,
    Je suis parfaitement d’accord avec l’analyse de mes prédécesseurs sur cette question. Je pense comme on le dit, qu’à quelque chose malheur est bon. Je suis maintenant convaincu que depuis la scène macabre de militants de l’ANEB poursuivant avec des machettes et des gourdins sur le campus de Ouaga, de paisibles étudiants mains nues, c’est la fin de l’ANEB qui a commencé. C’est la fin de la dictature, de la terreur sur le campus. L’ANEB est en réalité une organisation minoritaire et qui a réussi jusqu’ici à survivre parce que les étudiants qui ne militent pas dans cette organisation avaient peur. Maintenant, c’est fini. Désormais, l’ANEB ne pourra plus empêcher des étudiants qui le souhaitent de se rendre en salle de classe. Elle ne pourra plus forcer des étudiants qui ne souhaitent pas aller en grève à rester à la maison. Je demande à tous les étudiants non militants de l’ANEB de se mobiliser et de s’organiser afin que la dictature de l’ANEB soit définitivement enterrée. Comme l’ont dit mes prédécesseurs, on sait maintenant que ce sont les militants du F-SYNTER qui constituent les 1ers soutiens de l’ANEB sur le campus. Mais ces 2 syndicats ne peuvent pas réussir sur du faux. Je suis sûr que la majorité des enseignants de nos universités approuvent la sanction qui a été infligée à l’indiscipliné étudiant. Je demande à l’administration de l’université de tenir bon. Il n’est pas question de revenir en arrière. Je demande au MESRSI de tenir également bon. Il y aura bientôt de l’ordre sur nos campus. Je suis enfin d’accord avec SAA qu’il n’est pas possible de continuer à accepter des frais d’inscription à 15 000 FCFA. Il n’existe aucun pays au monde où l’éducation est entièrement gratuite. Tous les bacheliers ne sont pas obligés de s’inscrire à l’université. Il faut que cette situation change !

  • Le 18 décembre 2017 à 17:41, par idi En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Voilà pourquoi je regrette beaucoup l’ancien président de la TRANSITION M’ba MICHEL qui nous manque beaucoup.
    M. Alain SANOU croit que c’est le FAR WEST ou quoi ? Ce n’est pas digne de son rang.
    Les masques commencent à tomber ! djaaah c’est vous qui encouragez dans l’ombre les étudiants membres de l’ANEB qui se sont à l’évidence trompés à persévérer dans l’égarement ? Voulez-vous que vos enfants se comportent comme ce qu’on a vu les images de chasse à l’homme avec gourdins ? Tout le monde est conscient des problèmes de l’Université que l’ancien régime a occasionné de par l’invalidation de l’année 1999-2000.
    Cherchons ensemble, dans la discipline à nous en sortir ! Aucun éducateur ne doit supporter des actes pareils venant des étudiants.
    A ce rythme, ne soit pas étonné qu’un jour,ce soit le tour d’un enseignant d’être lynché par ces étudiants.

  • Le 18 décembre 2017 à 17:46, par LE MOLLA En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    c’est ce slogan qui a préparé l’insurrection et qui a fait de vos mentors des ministres et que sais-je encore pour vous manipuler contre l’aneb. Le Pr SANOU n’est pas un homme mouta mouta ni un homme du noir. Il assume et il faut que les Burkinabè arrêtent d’être hypocrites...voir la vérité et se taire sinon on dira que ...
    Merci au SYNTER de prendre position . certains ne font même pas la différence entre la structure et son premier responsable.dommage
    Souvenez- vous l’assemblée Nationale a été brulée pour que le clan Compaoré s’en aille.Et aujourdh’ui dire qu’on est insurgé donne une certaine fierté et certains même font des tournées pour s’en réclamer et vendre leur image...... c’était la violence oui ou non ? ceux qui s’en réclament sont -ils des illettrés ? non,on y compte en majorité des intellectuels et pourtant ils approuvent la violence. On a endossé la responsabilité en tant qu’insurgés parce que la cause est juste. donc quand il y’a une cause juste , il faut prendre position même quand pour l’heure on est pas compris. l’histoire vous rétablira .Du reste vous dites la moitié condamne l’ANEB . Et l’autre moitié ? n’a t-elle pas voix au chapitre ? arrêtons. Le SYNTER demande une enquête sur les événements. Qui a attaqué le premier ? Et pourquoi ? Comment cela est arrivé pour qu’on ne revive plus des situations similaires et j’y souscris entièrement. Arrêtez de larmoyer. Vous ne pouvez pas ébranler l’ANEB. Demandez à Maxime KONE qui est à l’ASSEMBLEE s’’il n’avait pas armé ses militants pour découper des ANEBISTES EN SON TEMPS. UN CONSEILLER SPECIAL ACTUEL DU PRESIDENT ROCH ET UN MINISTRE DE L’ACTUEL GOUVERNEMENT PEUVENT TEMOIGNER. NOUS ETIONS EN SON TEMPS DES CAMARADES DE LUTTE. ET POURTANT IL EST ASSIS AVEC VOUS AU BP DU MPP. MERDE

    • Le 19 décembre 2017 à 10:32, par Shalom En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

      Le MOLLA. D’abord, votre nom est problématique par ces temps de terrorisme. Vous semblez dédouaner M. SANOU. Il a bien signé son écrit en temps que SG du F-SYNTER. Il a donc écrit au nom de son syndicat. Comment peut-on être plus clair ? Nous parlons tous bien des derniers incidents survenus à l’UO PrJKZ. Nous n’avons pas besoin de faire tout ce rappel historique. La situation est bien claire. Les autorités ont demandé une enquête pour situer définitivement les responsabilités. Mais en attendant, chacun peut se faire déjà une idée après avoir vu le reportage télé qui a couvert ces malheureux événements. La responsabilité de l’ANEB est très largement engagée. Cette organisation est devenue violente et impose la dictature sur le campus. En d’autres temps, elle serait déjà dissoute.

  • Le 18 décembre 2017 à 17:52, par Celia En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Depassionons le débat et regardons les choses froidement. Il ne sert à rien d’insulter Alain Sanou. Ce que la F Synter a osé écrire bcp d’acteurs de l’université et non des moindres le pensent vraiment. Il ya eu comme de la précipitation dans la gestion de cette affaire. Qu’on sanctionné Baham ou pas, les problèmes que connaît l’université resteront posés et il va falloir les gérer et c’est cela le plus important.

  • Le 18 décembre 2017 à 19:55, par Faisons attention. En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Chaque fois que j’écoute certains responsables de l’enseignement supérieur dans les radios, j’ai l’impression que ces gens là doivent avoir un compte à régler avec l’ANEB. Ils sont radicaux dans leurs prises de position contre l’ANEB et je me demande parfois, pourquoi de tels comportements. Il ne sont pas du tout conciliants et cela m’intrigue. Vous avez vu le comportement du pouvoir de Blaise Compaoré en son temps. Son pouvoir a été soutenu par le même type d’arrogance, de suffisance....Toujours en train de taper, d’opprimer, de dire "je vais faire...., je vais sanctionner, la loi est avec moi car j’ai des juges acquis...J’ai la force avec moi...Le RSP veille..." Cela a engendré petit à petit au fil des années des rancœurs incroyables dans notre pays et le couvercle a sauté. Attention, allons "molo molo" en privilégiant la concertation, le dialogue pour sauvegarder la paix et la concorde dans notre pays. Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets. N’oublions pas surtout que ce sont ceux qui s’excitaient du temps du CDP pour condamner de façon sélective la violence sur le campus, sont ceux-là même qui ont aidé Blaise Compaoré à saccager le système éducatif en décrétant des années blanches dans notre pays afin de lui permettre de se soustraire de la justice et de régner à vie sur les citoyens burkinabé. Aujourd’hui ces mêmes gens ont migré encore au MPP et sont restés intransigeants ; ils veulent "croquer" coûte que coûte de l’ANEB, espérant encore des postes plus juteux et plus "valorisant" pour leur carrière. Je pense que ce n’est pas en montrant du muscle parce qu’on est du côté du pouvoir qu’on ne doit pas être conciliant. La force n’est pas là où vous pensez qu’elle est...La force est du côté du peuple en lutte pour défendre ses droits à l’éducation, à la vie décente et pour le respect de sa dignité.

    • Le 19 décembre 2017 à 11:47, par Shalom En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

      A vous lire, on voit prendrait pour un sympathisant de l’ANEB. Moi, j’enseigne en tant que vacataire sur le campus depuis plusieurs années maintenant. Il est bon que vous sachiez que ce sont les étudiants qui ont le pouvoir sur le campus. L’autorité des enseignants a complètement disparu. Ce sont les étudiants qui décident de quand ils vont faire les devoirs, qui demandent la reprise de certains devoirs quand les notes ne leur sont pas favorables etc. Dans ces conditions, avant de condamner les Prof., il est important de savoir ce qui se passe réellement. Cette situation n’est pas arrivée du jour au lendemain. Elle est le résultat de nombreuses dérives de l’ANEB depuis des décennies de dictature sur le campus. Moi, je félicite les enseignants qui malgré cette atmosphère continuent de transmettre le savoir. Donc, ne soyez pas étonné d’entendre des propos durs de certains d’entre eux. C’est qu’ils se sentent humiliés en tant qu’instructeurs et qu’éducateurs.

      • Le 19 décembre 2017 à 14:20, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

        - Mon ami Shalom, félicitation à toi si tu enseignes à l’U.O. ce bourbier, et merci pour ça. J’espère au moins que toi tu n’es pas un enseignant chroniquement absentéiste ?! Mais tu as dit : ‘’Il est bon que vous sachiez que ce sont les étudiants qui ont le pouvoir sur le campus. L’autorité des enseignants a complètement disparu’’. D’accord, mais moi Kôrô Yamyélé j’ai un autre son de cloche. J’ai vu plusieurs enseignants dans cette université dévaloriser des étudiants qui à peine sont plus importants qu’un animal à leurs yeux. Je connais des enseignants qui n’ont aucune considération pour les étudiants qu’ils traumatisent au moindre geste, et avec lesquels ils serrent les mines et n’ont aucun sourire à plus forte raison une petite plaisanterie.

        Vous les enseignants de l’U.O. vous accusez tout le temps les étudiants de tous les péchés d’Israël, et pourtant vous oubliez de faire votre autocritique, de vous remettre en cause !! Au moins sur ce plan, copiez vos confrères de l’occident. Même en France, lorsque vous sortez en pause au cafétaria, on ne peut pas forcément distinguer un enseignant d’un étudiant tellement ils sont familiers. Chez vous ici, vous avez tout le temps des mines renfrognées on dirait quelqu’un qui a mangé du caca ! La majorité d’entre vous êtes pires que tout l’ANEB réunie ! Je connais des enseignants qui draguent des étudiantes d’où le terme ‘’Notes sexuellement transmissibles’’ !! Comment veux-tu que les étudiants respectent un tel enseignant qui ne peut pas mobiliser son ‘’Bakary’’ ? Au moins qu’ils attendent d’être en dehors du campus avant de se chuchoter.

        Enfin, je ne cache pas : je suis contre la sanction de l’étudiant et je suis pour la levée de la sanction. A sa place j’aurais dit à mon père au village de sacrifier un bouc sur le fétiche pour la levée de la sanction et de faire voir de toutes les couleurs et en plein midi à quiconque s’opposerait !

        Par Kôrô Yamyélé

  • Le 18 décembre 2017 à 21:03, par Le Mollah En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    J’ose croire que cette réflexion n’engage pas la totalité du F-SYNTHER. Laissons de côte nos querelles de clochers et pensons à l’Humain. C’est vrai que le le mythe du diplômé est suranné mais de là à cautionner une inhumanité, une animosité, une absence de Modestie, et une défiance de l’aîné par le cadet..... . A ce rythme, L’Homme Burkina devra aller à l’École de l l’Humain et de la crainte de n’être un mal pour sa Communauté. Prions pour que Notre intelligentsia ne vole pas bas.

  • Le 18 décembre 2017 à 21:34, par Vision En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Un soutien pour nos pauvres petits qui se battent comme un beau diable face aux attaques de mes camarades « aveugles politiques ».
    Dans cette affaire, nous allons encore nous ridiculiser car l’ANEB s’en sortira sans difficulté. Elle a l’avantage du terrain. Ce qui me fait mal c’est qu’on crée des conditions pour ajouter du retard au retard. Quel bilan allons-nous faire en 2020 concernant les Universités ? Politiquement parlant, on gagne quoi en blanchissant au moins une année d’un étudiant pour une affaire banal. Quand on voit les difficultés des étudiants, on a pitié de certains de mes camarades politiques qui se délectent à opposer le campus à la violence. Il faut construire une Université digne pour que la violence ne soit pas une arme. Nous qui avons affronté nos camarades sommes aujourd’hui aux affaires. Qu’est-ce que nous n’avons pas fait. Vous vous souvenez de la « nuit des longs couteaux », de l’affaire des « guerriers », des « batailles de Patte d’oie » et du « pont », etc. ? Des mâchoires brisées, des étudiants mis hors d’état de nuire, etc. Aujourd’hui, je suis au MPP. Quand je vois mes camarades s’acharner sur les étudiants pour des banalités, je suis perdu. Je vous dis une chose, nous avons intérêt à calmer la situation. La crise interne et externe est plus profonde. Je n’approuve pas la totalité de la déclaration mais sachons que tous ceux qui cherche à calmer la situation travail indirectement pour nous. Je m’arrête là.

  • Le 18 décembre 2017 à 22:36, par le veridique En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Ce Syndicat se moque des blessés.Ce n est pas la premiere fois que l ANEB fait la chasse á l homme au campus.Depuis 2012 jusqu à nos jours c est leur travail.Les parent des victimes vous observent .Faites ce que vous voulez quand leur tour arrivera ils feront pour eux.

  • Le 18 décembre 2017 à 22:58, par LY En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Dès la sortie médiatique du Ministre, j’ai dit que bander les muscles contre l’ANEB était totalement improductif. J’ai dit que si la sanction infligée à un seul étudiant a entraînée cette situation de crise, ce n’est pas la sanction contre 10, 20 ou plus qui sera la solution miracle. J’ai donné un conseil d’ami au Ministre qu’en tant que Pr de Sociologie, sa démarche devrait être différente du "tout politique", bien que sa fonction de Ministre soit politique. Si dans l’équipe gouvernementale, il a été injecté des techniciens, c’est bien pour marquer un changement d’avec l’équipe sortie en octobre 2014. Suivre le même chemin de perdition que ces devanciers ne peut qu’emmener aux mêmes conséquences. J’ai dit qu’il fallait poser la balle à terre et rechercher des solutions consensuelles réalistes, objectives et qui ramènent le calme et la sérénité dans le Temple du Savoir. J’ai dit également que l’ANEB a été la cible privilégié de tous les régimes jusqu’à nos jours et qu’elle a survenu par la justesse de ces analyses. Il est encore temps de se ressaisir et calmer cette situation de crise. Les amalgames faites avec le PCRV par mes frères internautes n’est que de la publicité gratuite pour ce parti sensé être clandestin.

    • Le 19 décembre 2017 à 11:59, par Shalom En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

      Bonjour M. LY. Voulez-vous voir le MESRSI ramasser des cadavres sur le campus avant que l’autorité ne bande les muscles ? Du reste, je ne vois rien d’anormal dans les propos du Ministre. Je pense que ce qui s’est passé la dernière fois est la ligne rouge que l’ANEB a franchie. Un tel événement aurait conduit à la dissolution pure et simple de cette organisation sous les régimes d’exception que nous avons connus. C’est justement parce que l’ANEB est devenue ultra-minoritaire qu’elle a décidé d’utiliser la violence pour contraindre les étudiants à adhérer à ses mots d’ordre. N’oubliez pas que ce qui s’est passé, c’est du jamais vu. Avant, par peur, la majorité des étudiants suivaient moutonement les mots d’ordre de ce syndicat. Ce n’est plus le cas. La très grande majorité des étudiants a maintenant compris et veut se démarquer désormais de ces pratiques.

  • Le 19 décembre 2017 à 05:51, par Nafi En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Quelquesoit la durée de la nuit, le jour se levera ! Lisez les commentaires et analyses des lecteurs et vous comprendrez qu’on est fatigué de ces conspirations des syndicats. Allons seulement ! L’ANEB et autres groupes qui veulent exister comme in pays dans un Pays, vont disparaitre. On est fatigué de vous. Retrouvez la raison ou disparaissez ! C’est tout.

  • Le 19 décembre 2017 à 08:29, par Vraiment En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Monsieur Alain SANOU, vous dites que la sanction vise à nuire et non à éduquer. Mais, vous, en tant qu’éducateur conscient (je suppose, car dans votre écrit je ne l’ai pas senti), vous pensez que c’est normal qu’un étudiant refuse de s’expliquer à son administration ? Qu’il refuse de présenter des excuses qu’on lui demande ?
    Dans les cas, on vous connait. Depuis quand, vous avez apprécié une action d’un responsable ? Même vos anciens camarades, dès qu’ils deviennent responsables administratifs ou politiques, vous dites qu’ils sont vendus... J’espère que la honte vous tuera un jour, vous les inutiles extrémistes des structures syndicales de l’éducation

  • Le 19 décembre 2017 à 08:38, par Sam En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    un éducateur qui soutient un étudiant voyou. On est mal barré. Dans toute situation de rattrapage, il y a un prix à payer et si l’on pense que les bénefices justifient le sacrifice on l’honore. En effet, si la programmation des cours des semestres suivants en attendant les résutats peut permettre de gagner quels mois, nous étudiants sommes partants car en suivant un cours du semestre S+1 même sans les résultats de S, je ne perds pas dans tous les cas. Je suis sûr que tout comme les nantis de ce pays, Sanou n a pas son enfant à l’université de ouaga d’où la prime à l’ impunité desastreuse qu il veut nous servir .

  • Le 19 décembre 2017 à 09:48, par SAWADOGO En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Bonjour, cet écrit est sans intérêt. Dès que j’ai vu le titre j’ai bondi dessus. Hélas, ma soif de vérité a été décuplée. Si vous n’avez pas d’éléments sur les faits de grâce taisez vous. Que s’est il réellement passé ? Exposez nous les faits avant de conclure sur le choix du conseil de discipline. Encore une fois, retenez que vous n’êtes pas obligés de faire un écrit parce que vous êtes un syndicat.

  • Le 19 décembre 2017 à 10:16, par Jerkilo En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    A lire les déclarations du F-SYNTER/universités publiques et des internautes, je ne peux que dire, en paraphrasant un écrivain sud africain " Pleure ô mon beau Burkina". C’est dommage.

  • Le 19 décembre 2017 à 11:04, par PAR LUI En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Haaba ! F.Synter ce n’est-pas sérieux d’une organisation d’adultes,d’éducateurs de surcroit.Ce n’est pas parce qu’il y a eu le passe que nous devons perdre notre vivre ensemble à tel enseigne qu’en lieu et place de l’ argumentaire c’est le gourdin et la machette qu’il faille utiliser. Vous, votre problème n’est pas purement syndical.Vous êtes trop rouge parce que vous n’avez pas pu vous reconvertir à temps.Dans ce communisme pur et dur dont vous prôner,donnez un seul exemple de réussite à travers le monde.Vos mentors RUSSE Chinois et autres qui l’on expérimenté sont passés du rouge à l’orange il y’ a longtemps et maintenant il sont entrain de passés vers le jaune claire.Accepter que vous n êtes pas Dieu donc ayez l’humilité comme tous les êtres humains de reconnaitre les erreurs d’appréciation de vos militants au lieu de les défendre mouta mouta.

  • Le 19 décembre 2017 à 12:47, par Ask@PRO En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    Mr le SG de F-SYNTER je vous renvoie tout simplément l’article 10 du décret n° 2000-560/PRES/PM/MESSRS/MEF/SCU du 12 Septembre 2000 portant sur les franchises universitaires..
    Je vous rappelle que tous les étudiants inscrits ont signé " lu et approuvé" sur la pochette jaune contenant leurs dossiers d’inscription à l’université. Donc je vous en prie pas de déclaration inutile qui vous met en déphasage avec les textes appliqués dans le campus. Parlant du cas de l’université de Koudougou en 2012, je sais pas si vous aviez la mémoire courte mais c’est pas grave car vous n’étiez pas labà. Le F-SYNTER a déploré le faite qu’un élève ait frappé un prof au nord ; que les élèves aient brulé les engins des enseignants à l’Est (le Ministre en son temps a fait une sortie hazardeuse pour dire aux enseignants de repartir donner les cours, on connait la suite).
    Et si dans cette course poursuite un de vos collègue avait été blessé que diriez vous ?
    Bref autant de faits que vous aviez oublié une mémoire sélective je vous comprend. Au campus la force de l’argument prime sur l’argument de la force.

  • Le 19 décembre 2017 à 16:48, par Bob le justifier En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    QUI vous a dit que le rôle d’un syndicat est d’éduquer. l’objectif des syndicats c’est de lutter pour le ventre et le corps.

  • Le 19 décembre 2017 à 16:58, par BANOU En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    salue sincères patriotes. cherchons toujours le maximum d’informations, analysons très bien les faits. Non seulement la sanction est disproportionnée, elle est aussi partiale. Ce décret(n° 2012-646 /PRES/PM/MESS) ne précise pas pour telle ou telle infraction voilà telle ou telle sanction sera infligée, donc les sanctions sont laissées seulement à l’appréciation des autorités universitaires selon que vous faites leur affaire au détriment des intérêts communs ou pas. En plus ce décret précise que toutes les décisions prises sont sans appel( pour nous autres qui ne savons pas ce que ça veut dire " sans appel" cherchons à comprendre).
    Pensez-vous après la déclaration universelle des droits de l’Homme et des Peuples de 1948, arrachée sous hautes luttes, ces décrets peuvent toujours exister dans ce monde ?
    on peut ne pas aimer quelqu’un pour des raisons diverses, mais pour un respect en soi-même on peut bien l’écouter pour comprendre du vrais et faux dans ce qu’il dit. Je pense que c’est ça le patriotisme dont tout le monde a intérêt pour un avenir meilleur.

  • Le 19 décembre 2017 à 18:08, par BANOU En réponse à : Situation à l’Université de Ouagadougou : Pour le F-SYNTER, « le conseil a été partial et tente de faire endosser au seul étudiant BahanYénilo, la responsabilité de l’altercation »

    J’invite tout le monde à jouer la balle à terre car l’arbre ne cache pas la forêt. On se connaît et tout le monde connaît tout le monde dans ce payer.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique