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Commune de Ouagadougou : Les conseillers municipaux adoptent le budget primitif 2018

Publié le samedi 11 novembre 2017 à 22h27min

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Commune de Ouagadougou : Les conseillers municipaux adoptent le budget primitif 2018

La quatrième session ordinaire des conseillers municipaux s’est tenue le vendredi 10 novembre 2017 dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville de la commune de Ouagadougou. A l’occasion de cette session présidée par le maire central, M. Armand Roland Pierre Béouindé, il s’est agi de l’adoption du budget primitif 2018 de ladite commune.

55 279 048 562 FCFA, c’est la somme totale du budget primitif de l’année 2018 qui a été adoptée presque à l’unanimité par les conseillers municipaux lors de la 4e session ordinaire. Pour le recouvrement de ce budget primitif, quatre répartitions des ressources totales seront prises en compte. En effet, il y a la recette des taxes et des produits communaux qui s’est chiffrée à 5 266 975 593 et celle de la fiscalité à 15 525 000 000 FCFA. Au-delà de ces recettes, il y a également les subventions des partenaires et celles de l’Etat. Pour ce qui est des subventions des partenaires, l’on a enregistré 30 417 042 220 FCFA et celles de l’Etat à 4 060 030 749 FCFA.

Par ailleurs, ce budget primitif a été décliné par rapport aux dépenses d’investissement et aux dépenses de fonctionnement. Un fait que le maire de Ouagadougou, M. Armand Béouindé a expliqué en ces termes : « Ce conseil budgétaire a permis aux conseillers municipaux de statuer sur ce qui va être les recettes et les dépenses de l’année 2018 et donner l’autorisation aux maires de pouvoir effectuer les recettes et les dépenses en terme d’investissement et de fonctionnement ». Et pour ce faire, le budget primitif de l’année 2018 a été adopté presque à l’unanimité par les conseillers municipaux, il n’y a eu que deux abstentions et zéro contre.

Les conseillers municipaux participant à la 4e session ordinaire

Outre cela, M. Béouindé a indiqué que le budget primitif de 2018 connait une hausse de 111,3 % par rapport à celui de 2017. Une augmentation qui, selon lui est dû au fait d’une ambition particulière prévue dans le recouvrement des taxes du domaine public. Cela veut-dire que si quelqu’un occupe le domaine public, il doit payer 300 FCFA par mètre carré par mois, selon ses propos. C’est donc l’une des raisons de l’augmentation de ce budget parce que cette taxe sera prise en compte. Il a ajouté que l’autre raison de la hausse du budget s’explique par le fait qu’à travers le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), l’Etat doit contribuer au recouvrement du budget des collectivités territoriales.

Quant à la question de l’abstention, le président du groupe municipal UPC, Jean Léonard Bouda a indiqué qu’ils se sont abstenus de voter le budget primitif 2018 parce qu’il y a de la prétention dans le recouvrement. « Une prétention qui se perçoit au niveau de l’augmentation du budget total qui est de 111,3 % et nous trouvons qu’il sera assez énorme à recouvrir », a affirmé M. Bouda. Et l’autre explication de l’abstention est le déficit du recouvrement du budget de 2017 qui n’a pas été relevé.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2017 à 16:43, par aboubakr En réponse à : Commune de Ouagadougou : Les conseillers municipaux adoptent le budget primitif 2018

    Félicitations à vous, regardons maintenant du côté de Bobo, si le budget 2018 n’est pas encore sorti ; quelle souris ils vont nous faire sortir.

  • Le 12 novembre 2017 à 18:35, par Citoyen En réponse à : Commune de Ouagadougou : Les conseillers municipaux adoptent le budget primitif 2018

    Absurde et aberrant car une chose est d’adopter un budget mais une autre est de le le réaliser lorsque l’on examine les motifs de son augmentation tels que retracé dans ce commentaire de la presse.Et même que les deux qui se sont abstenus ont fait preuve de courage et de réalisme (on n’a pas besoin d’être un politique). Cela relance un peu la problématique de déconcentrer le recouvrement en permettant aux arrondissement d’avoir un budget. Bref, je pense que le MINEFID et le MATD devraient jeter un coup d’œil a se qui se passe dans l’adoption et réalisation de ses budgets surtout lorsque l’ETAT est interpellé pour le recouvrement alors certaines collectivités rament a contre courant. Les conseillers savent-ils seulement que l’ETAT aussi a son budget a réaliser. Aucune logique en matière budgétaire, même les communes qu’on surnomme rurales ont compris qu’il faut débourser pour réaliser un budget. A la CTR de rester vigilant, car un budget ne peut reposer sur une seule taxe.
    Si j’étais décideur, dans le circuit du recouvrement, je dégagerai même ma responsabilité en communiquant et en refusant ces fonds débloqués au dernier moment (à un mois de la fin de l’exercice budgétaire). En conclusion même central, il est impératif de s’inspirer de l’expérience des communes rurales qui font un travail excellent a la base en matière de recouvrement.

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