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Valorisation de l’expertise nationale : Une stratégie nationale en vue

Publié le mercredi 17 décembre 2003 à 13h16min

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Un atelier national, pour la mise en place d’un réseau des experts du Burkina, se tient sous la houlette du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES). En toile de fond, la création du réseau de gestion des connaissances au Burkina.

"De nos jours, plus de 100 000 assistants techniques opèrent encore en Afrique et coûtent par an, la bagatelle de 2 200 milliards de francs CFA.

Et le constat est amer : l’Afrique reste à l’arrière-plan du développement, marginalisée, confrontée à l’insécurité humaine et plus que tout autre continent, interpellée par les objectifs de développement du millénaire.

D’où, l’assistance technique extérieure devrait se limiter à des tâches de missions opérationnelles".

Voilà qui explique, selon M. Elie Justin Ouédraogo, directeur exécutif du CAPES (Centre d’analyse des politiques économiques et sociales), la tenue de l’atelier national pour la mise en place d’un réseau des experts du Burkina. A Ouagadougou, dans la salle de conférences des archives nationales, les 16 et 17 décembre 2003. D’autant plus que, face à l’énormité des tâches de développement, même si l’Afrique ne peut se passer à court terme, de l’aide publique au développement et de l’assistance technique, il apparaît nécessaire de définir une nouvelle démarche, dans l’utilisation de l’aide publique au développement et le recours à l’expertise étrangère. Avec une nouvelle nécessité : limiter à des tâches de missions opérationnelles, les fonctions stratégiques liées à la conception, à la formulation, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques et des programmes de développement. Notamment ceux devant faire l’objet d’une appropriation nationale et s’inspirer d’un leadership national.

D’où le soutien de la présidence du Faso, dont le secrétaire général, M. Soungalo Ouattara, a présidé la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier.

A cette occasion, il a affirmé que reconnaître l’expertise nationale comme un outil indispensable, à la lutte contre la pauvreté, valoriser les données et les statistiques relatives aux experts, créer les conditions de gestion des connaissances, n’est pas une initiative aisée. Car, pour lui, des questions fondamentales comme celle du cadre légal d’exercice de la profession d’expert, la réglementation des honoraires, la classification des experts, les critères d’ordonnancement d’un répertoire national sont autant de sujets de réflexion dont il faudra débattre. Et ce, en toute responsabilité, afin que cet atelier ne soit pas une tribune de plus.

Prévu pour prendre fin cet après-midi, plusieurs communications et des travaux en atelier vont marquer cet atelier ...

Ibrahiman SAKANDE (E-mail : ibra.sak@coramail.com)
Sidwaya

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