LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Patrick Malo, défenseur burkinabè : « C’est un match très difficile qui nous attend samedi et nous allons travailler à le rendre facile »

Publié le vendredi 27 janvier 2017 à 00h23min

PARTAGER :                          
Patrick Malo, défenseur burkinabè : « C’est un match très difficile qui nous attend samedi et nous allons travailler à le rendre facile »

Les Etalons jouent la Tunisie, ce samedi 28 janvier 2017, en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations Gabon 2017. A quelques jours de cette rencontre capitale, Patrick Malo, défenseur des Etalons évoluant en Egypte, parle de ce match qui promet d’être difficile pour les deux équipes.

Lefaso.net : Patrick, tu es actuellement à l’équipe nationale, c’est l’étape rêvée d’une carrière ?

Patrick Malo : Je peux effectivement dire que j’ai eu un beau parcours dans ma carrière. Car elle a débuté à Ouaga. Ensuite j’ai tenté une aventure à Moldavie qui n’a pas marché et je suis revenu au pays pour mieux me préparer pour une autre aventure. A l’issue de cela, j’ai fait une saison et demie à Abidjan où je peux dire que j’ai eu la chance. Parce que de la Côte d’Ivoire, je suis allé en Algérie puis en Egypte où je joue actuellement. Le bilan est donc positif pour moi même si je n’ai pas encore atteint mes objectifs.

Quels sont tes objectifs ?

Je veux remporter des titres avec mon club actuel. Mais l’objectif qui me tient actuellement à cœur est de repartir avec la CAN. Ce n’était pas évident au départ puisqu’on n’était pas parmi les favoris mais actuellement les gens commencent à croire en nous. On est à trois pas du sacre et nous allons nous donner pour repartir avec la coupe.

La CAN est une opportunité d’obtenir des contrats professionnels, est-ce que tu as été approché par des clubs ?

On ne peut pas parler de cela maintenant. Nous allons nous concentrer pour la CAN puisque nous sommes à 48h des quarts de finale. Mais si quelque chose arrive après cela, tant mieux. Dans le cas contraire, on ira travailler encore davantage pour taper dans l’œil des recruteurs.

Mais tu espères bien taper dans l’œil des grands recruteurs ?

Oui, j’espère. La CAN est une bonne occasion pour cela parce que lors d’un seul match, on peut taper dans l’œil d’un recruteur d’une grande équipe. C’est la raison pour laquelle on s’applique lors des matchs parce qu’on ne sait pas qui te regarde depuis les tribunes. On se donne à fonds pour l’équipe et pour nous-mêmes.

Tu es à ta première CAN, un mot sur l’expérience que tu vis ?

C’est une belle expérience. Je touche du bois mais si la CAN devait s’arrêter, je pense que c’est un très bon parcours vu que la majorité des joueurs de l’équipe sont jeunes. Notre objectif est d’être parmi les trois premiers à cette CAN et nous allons donc continuer de travailler pour vivre de très belles expériences parce que plus on avance, plus on découvre.

Pour toute expérience, le début compte. Face au Cameroun au premier match de poule tu t’es occupé de Clinton Njie, comment as-tu vécu ce match ?

Ça s’est bien passé pour moi. Ce jour-là j’ai eu la chance parce que lui aussi ne savait pas qui il allait rencontrer. Donc il avait un stress. Je pense que nous avons fait un bon match dans l’ensemble. Mais je laisse l’appréciation au coach. J’ai fait ma part du boulot et le bilan général lui revient.

Face au Gabon, c’était plus relaxe…

Oui mais avec beaucoup plus de pression. On jouait face au pays organisateur qui tenait forcément à gagner pour sauver sa CAN. Nous avions besoin de faire un bon résultat pour pouvoir nous qualifier. C’est vrai que c’était relaxe mais le match était plein d’enjeux.

En quarts de finale, le Burkina rencontre la Tunisie. Tu connais le football maghrébin, comment tu vois ce match ?

Ce sera un match très difficile. En trois matchs de la CAN, les Tunisiens ont inscrit six buts. C’est la preuve que l’attaque marque beaucoup de buts. En plus de cela, ils ont des individualités qui peuvent faire la différence. Je pense notamment à Wahbi Khazri et Youssef Msakni qui mènent l’attaque.

A l’inverse, cette équipe tunisienne se méfie aussi du Burkina. Car au début de la compétition, les gens ne misaient pas sur nous mais actuellement que nous sommes en quarts de finale, les soutiens deviennent nombreux. Alors que c’est une compétition et dans une compétition, il n’y a pas de favoris. On y va ensemble sur le même pied. C’est un match très difficile qui nous attend samedi et nous allons travailler à le rendre facile.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
SNC 2024 : Un cross populaire pour encourager les FDS