Les gouvernements et les organisations représentant la société civile ont exprimé leur engagement durant le forum mondial pour l’éducation de Dakar (avril 2000), à mener à bien le défi de "l’éducation pour tous". Leur engagement a été consigné dans un document intitulé : "Le plan d’action de Dakar". Ce document oblige chaque pays individuellement et conjointement avec les autres partenaires à mettre les bouchées doubles pour atteindre l’objectif de l’EPT.

D’ailleurs, l’EPT a été unanimement reconnue par les 26 millions d’enseignants représentés par l’Internationale de l’éducation (IE) comme une préoccupation et un défi majeur au congrès mondial de l’IE en 2001 en Chine. C’est fort de ce qui précède que le SNEAB, affilié à l’Internationale de l’éducation cherche à relever le défi de l’EPT.

A travers son plan d’action dont il a procédé au lancement jeudi dernier et dont les objectifs sont les suivants : parvenir à une éducation de qualité pour tous, augmenter la durée de la formation, œuvrer à une éducation de qualité. En effet, il entend dans les jours à venir prendre langue avec les associations de parents d’élèves, les ONG, le gouvernement et les journalistes à travers des conférences de presse.

Déjà au plan de la recherche, le SNEAB, de l’avis de ses responsables, s’est attaché les services d’un consultant afin qu’il lui établisse la relation entre "qualification de l’enseignant et la qualité de l’éducation" qui lui permet de mener auprès des pouvoirs publics un travail de plaidoyer afin de montrer clairement cette corrélation. "Très prochainement, les résultats de cette étude seront largement diffusés auprès de l’ensemble des acteurs du système éducatif", a indiqué le secrétaire général national du SNEAB, Jean Kafando.

Au niveau du syndicat de M. Kafando, on estime que seule une éducation publique de qualité pour tous est porteuse de progrès et aboutira à la démocratie et au développement durable. Car la qualité entraîne une réduction des abandons scolaires et renforce aussi le sentiment de satisfaction des enseignants à l’égard de leur métier.

Gabriel SAMA