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Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

Publié le mardi 8 novembre 2016 à 18h52min

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Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

Depuis 2002, l’Etat Burkinabè a favorisé la mise en place du Fonds pour l’Alphabétisation et l’Education Non Formelle (FONAENF) pour assurer le financement de l’ouverture de centres et leur fonctionnement. Mais pour des difficultés de financement des structures de la société civile ont par une plaidoirie obtenue la signature d’une convention en 2015, augmentant la part de l’Etat au budget du FONAENF d’un montant de 10 milliards de francs cfa par an à compter de 2016. Mais pendant que les fonds peinent à être débloqué, le FONAENF se meurt.

"Toute personne (enfant, adolescent, ou adulte) doit pouvoir bénéficier d’une formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux…, une formation qui s’attache à exploiter les talents et le potentiel de chaque personne et à développer sa personnalité, afin de lui permettre de mener une vie meilleure et de contribuer à la transformation de la société dans laquelle elle vit." dixit la déclaration mondiale de Jomtien (Thaïlande, 1990) sur l’Education Pour Tous (EPT).

Cette déclaration illustre le fait que la pauvreté ne saurait être réduite sans la hausse du taux d’alphabétisation, facteur de renforcement du capital humain des non scolarisés ou précocement déscolarisés.

C’est pour résoudre cet épineux problème d’alphabétisation que le Fonds pour l’Alphabétisation et l’Education Non Formelle (FONAENF) a été crée en 2002, avec l’engagement ferme des Partenaires Techniques et Financiers et de l’Etat Burkinabè à lui apporter des contributions financières directes pour le financement de l’Éducation Non Formelle.

Mais plus d’une décennie après, le FONAENF a connu un accroissement rapide de près de 500 programmes d’éducation non formelle. Une performance qui fait du FONAENF aujourd’hui, un véritable outil de financement de l’Education Non Formelle.
Cependant le FONAENF connait depuis quelques années, des difficultés dans la mobilisation des ressources financières nécessaires pour répondre aux nombreuses attentes de formation des jeunes, des femmes et des hommes qui sont dans le besoin. « Il est bon de savoir que tout effort de développement qui ne prend en compte la jeunesse et les femmes est voué d’avance à l’échec. Ceux-ci constituant le pilier important de la société à laquelle ils appartiennent ». Les contributions financières attendues des partenaires sont en baisse considérable au point de mettre en péril la survie du fonds.

Soucieux de renforcer les acquis du FONAENF au moyen d’un financement sécurisé, un argumentaire a été élaboré et a permis de mener un plaidoyer auprès du Ministère de l’Education nationale et du Ministère des Finances en vue de l’augmentation de la contribution de l’Etat au financement du FONAENF. Les rencontres ont permis d’obtenir la signature d’une convention le 23 octobre 2015 augmentant la part de l’Etat au budget du FONAENF d’un montant de 10 milliards de francs CFA par an, à compter de 2016.

Mais le décaissement de ce financement étatique constitue une difficulté majeure et cette campagne a vu encore une baisse drastique des centres ouverts par le FONAENF, toutes formules confondues, qui passent à 3 159 soit encore une diminution de moitié par rapport à l’année 2015. Les ressources financières du FONAENF passent de 2 milliards en 2015 à 1 milliard en 2016.

Cela interpelle et mérite qu’une action soit menée afin que des ressources puissent être mises à disposition pour le respect des délais des campagnes d’alphabétisation qui s’annoncent très prochainement. C’est pourquoi dans l’espoir que le MENA, véritable acteur de l’éducation et soucieux de l’alphabétisation des couches défavorisées « volera » au secours du FONAENF pour le développement économique et social du Burkina.

Pamoja Burkina
S/C 11 BP 692 Ouagadougou CMS 11

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Vos commentaires

  • Le 9 novembre 2016 à 10:21, par Zabsonré sanata En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    Très belle article de Pamoja. Crie de cœur juste car si on ne prend garde l’éducation non formelle en particulier l’alphabétisation des adultes sera reléguée au second plan. Il faut donnée une seconde chance à ceux ou celle qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Cela participe à l’atteinte du droit à l’éducation.

    Sanata

  • Le 9 novembre 2016 à 11:36, par Ibrahima En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    L’Etat devra respecter ses engagements. l’éducation est un droits pour tous et toutes, nul besoins de rappeler que le développement d’un pays passe par le niveau d’alphabétisation de ses habitants

  • Le 9 novembre 2016 à 11:39, par Trump En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    C’est facile d’écrire pour demander des financement sans nous dire comment les fonds déjà reçus ont été utilisés et quels sont les résultats sur le terrain ? C’est sur cette base qu’on pourra vous pourra vous ajouter quelque chose. J’ai comme l’impression que des fonds de ce genre sont devenus des cavernes à Ali baba pour certaines responsables qui s’enrichissent au détriment des objectifs visés. Et puis il faut que vous compreniez que nous devons nous adapter aux réalités du moment et non pleurnicher parce que vous mangez dedans. Travaillez avec un milliard et donnez des résultats concrets et on vous apportera un appui sinon on ne peut pas continuer à financer des actions dont les résultats sont en deçà des ressources financières engagées. Il faut bien qu’on change de pratiques de développement qui profitent à quelques individus responsables des fonds au détriment de résultats palpables. En tout cas je pense que le problème de notre développement réside dans cette façon de voir les choses. On crie les fonds, les fonds sans penser à son devoir de redevabilité. Vous ne nous dites pas comment les fonds déjà mis à votre disposition ont été utilisés et les résultats obtenus et vous ne faites que crier les fonds, les fonds sans nous montrer les résultats. Plus rien ne sera comme avant. Il faut que tous ceux qui sont impliqués dans la gestion des fonds de développement rendent compte publiquement et le peuple jugera s’il y a lieu de continuer avec ce fonds ou pas.

    • Le 10 novembre 2016 à 13:41, par Yolande En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

      Trump, ta réflexion est pathétique pour tout Burkina que tu es et surtout en tant qu’enseignant.... Au lieu de cracher du venin, proposez des solutions pour redorer l’image de notre cher pays qui s’enlise dans la queue du classement mondial du développement.

      S’il vous plaît Monsieur le Premier Ministre, aidez le Président Roch à atteindre ses résultats en prenant des mesures visant à évaluer les besoins et à renforcer les fonds du FONAENF. De bonnes idées visant à actualiser la stratégie du faire faire seront nécessaires pour renforcer le système éducatif Burkinabé.

    • Le 12 novembre 2016 à 10:26, par TEBY En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

      Trump ta manière de voir les choses sont antiques et donne le raccourcit de ta vision, car les bienfaits de ce fond n’est plus à démontrer. soit tu n’est pas burkinabé, sinon les équipes qui se succèdent au sein de ce fond méritent une reconnaissance nationale car voir le FONAENF dans sa pérennisation des offres de formation et d’éducation de qualité aujourd’hui est et reste le fruit de leurs sans cesses efforts et sacrifices consentis. il ne suffit pas de vous construire des échangeurs dans la capitale à coût de centaine de milliard en privant nos population de base de connaissances fondamentales et penser à un développement harmonieux et durable. Monsieur Trump, quel est ton objectif visé ici...développement de Ouagadougou ou du Faso...? et qu’appelles-tu réalités du moments ? Monsieur Trump n’as tu pas entendu dire que si ton plan de développement est pour une (1) année tu dois cultiver du riz..? pour dix (10) ans tu plante un arbre fruitier...? et que si c’est pour cent (100) ans il faut éduquer ton peuple...!Ce fond aux multiples bienfaits est un levier indispensable dans le réveil social dont jouis le Faso aujourd’hui car nos alphabétisés ont accès aux lois du pays, aux formations de tous genres, aux manuels administratifs et financiers, aux manuels de santé, civisme, citoyenneté, développement et j’en passe en langues nationales et même tiens toi bien d’autres ont fini leur cursus scolaire formel et universitaire et font la fierté du Faso. A mon humble avis si nous envisageons le passage à une cinquième république en dépensant des milliards pour sa nouvelle constitution et permettre son appropriation et son adoption par une population à moitié analphabète à un referendum est mettre la charrue avant les bœufs. Alors la survie de ce fond est indispensable et a un rôle fondamental à joué dans l’éveil des consciences des populations à la base pour un décollage collectif et participatif. Alors vivement que nous sollicitons l’accompagnement effectif du ministère de tutelle et pourquoi pas celui de l’agriculture, de l’élevage, de la culture, de la défense, de l’administration et de la sécurité, de l’environnement, de la femme et de tous le gouvernement afin que ce fond salvateur ne s’écroule au détriment de l’éclairage des consciences de nos pauvres et braves populations de base qui sont le moteur de notre développement tant réclamé.

  • Le 9 novembre 2016 à 12:44, par Ibrahima En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    L’alphabétisation est un droit pour tous et toutes. L’Etat doit respecter les engagement pris en matière d’alphabétisation. Il n’est nul besoin de réaffirmer qu’un pays ne peux aspirer au développement avec une population à majorité analphabète. La corrélation entre taux d’alphabétisation et développement n’est plus à démontrer.

  • Le 9 novembre 2016 à 13:05, par loblo En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    on connait comment les sous du FONAENF sont utilisés. Du faux et usage de faux avec des apprenants fictifs ou les même apprenants chaque année. C’est du n’importe quoi pour bon nombre d’opérateurs. De 2002 à maintenant cela fait 14 ans et il faut nous démontrer l’efficacité, l’efficience et les impacts de ce programme. Honnêtement s’il vous plait il ne faut pas inventer les données comme vous le faites souvent.

    • Le 9 novembre 2016 à 15:40, par Tata En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

      Espérons que l’État sera au rendez-vous du développement du capital humain des hommes, des femmes , des jeunes et des adolescents
      qui sont dans le besoin et, du droit à l’éducation pour tous et toutes.

    • Le 10 novembre 2016 à 00:06, par Tata En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

      Loblo, si dans votre village, il se produit du faux, dans bien de villages que je fréquente, il y a autres réalités qui s’imposent grâce aux interventions (l’alphabétisation et les formations) du FONAENF qu’il convient même d’appeler l’école de la deuxième chance. Des femmes alphabétisées arrivent à suivre l’évolution scolaire de leurs enfants à partir des notes qu’elles voient dans leurs cahiers ; des femmes alphabétisées et formées ont pu développer des petites activités qui leur procurent des numéraires qu’elles ne sous estiment guère ; des adolescents grâce à ces dynamiques d’alphabétisation ont pu accéder au formel ; des chefs de ménage ont pu, à partir de l"alphabétisation et les formations, améliorer leur paquet technologique de production agricole ou pastorale. Il y en a même qui soutiennent avec fierté, que grâce à l’alphabétisation, ils arrivent à accomplir convenablement leur acte citoyen de vote lors des élections. L’alphabétisation dans le contexte actuel du Burkina se doit de mériter une attention soutenue dans les approches de développement. A travers l’alphabétisation, des transformations souhaitées s’opèrent ; Mais pour les percevoir, il faut s’y intéresser. Il y a sans doute des insuffisances comme d’ailleurs dans toute activité humaine. Étant burkinabé et connaissant les réalités qui marquent la grande part de notre pays, le monde rural, mon souhait citoyen est pour une amélioration de l’efficacité des interventions du FONAENF et partant, tout ce que cela implique comme actions et pour son appui financier conséquent t pour qu’il poursuive sa mission au profit de nos jeunes et adolescents non scolarisés ou précocement déscolarisés ainsi qu’au profit des hommes et des femmes qui sont dans le besoin .
      La mise en œuvre des activités d’alphabétisation au Burkina, est suivie, évaluée et validée par les services techniques de l’État qui sont les seuls à pouvoir le faire. Les données statistiques qu’ils produisent sont- celles qui sont connues. Ils sont sans doute disponibles pour vous éclairer sur le système d’évaluation qu’ils mettent en œuvre.

  • Le 9 novembre 2016 à 15:07, par la mesure En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    Certes le secteur de l’alphabétisation nécessite des reformes en profondeur pour accroître l’efficacité des financements octroyés et les formations à la base. Cependant lorsqu’on regarde aujourd’hui, le profil des élus locaux et les capacités de nos sœurs et frères à gérer leurs affaires alors qu’hier seulement beaucoup d’entre étaient analphabètes, il convient de saluer le travail abattu par le MENA, ses démembrements au niveau déconcentré et le FONAENF durant les 5 dernières années. L’effort mérite d’être poursuivi.

  • Le 9 novembre 2016 à 17:08, par TRAORE Baba En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    Ne dit on pas que tout être humain a droit à l’Education ? Si oui il faudra que l’état honore ces engagements vis à vis de l’autre volet de l’éducation qui est le Non Formelle. Combien de Burkinabè ont eu la chance d’aller à l’école et qui ont des revenus et Combien reste sans cette chance ? Qui peut me répondre. S’il arrivait un jour que le FONAENF disparait les gouvernants doivent savoir que c’est plus de 70 à 80% de Burkinabè qu’il a répudié. Moi je défie quiconque qui ne croit pas aux résultats engrangé par le FONAENF à travers les différentes sessions d’Alphabétisation de faire un tour à l’Ouest plus précisément dans la province du Houet d’où je citerai quelques exemples. Dans la commune de Karangasso Sambla il ya 2 jeunes qui ont des ateliers de couture qui emploient au moins 4 personnes, un peu plus au sud dans le village de Bouendé ou 40 femmes produisent du Soumbala, des milliers de producteurs utilisent des fosses fumières et des compostières contribuant ainsi à l’auto suffisance alimentaire. Dans la commune de Bobo Dioulasso plus précisément à Tondogosso une dizaines d’anciens alphabétisés produisent du miel, à Bama de milliers de déclarés alphabétisés maitrisent des techniques de production de légumes, lors de la session du certificat de qualification professionnelle de 2013 des centres de formations ou l’alphabétisation a été intégrée ont fait un taux de réussite de100%des sessions se tiennent dans les maisons d’arrêt et de correction pour faciliter l’intégration des pensionnaires après leur peine, les enfants déscolarisés sont récupérés pour des sessions qui leur permette de revenir dans le classique au bout de 5 ans d’apprentissage, des pensionnaires de ces sessions ont été des enseignants aujourd’hui, les alphabétiseurs ont des revenus temporaires. ceux ci pour démontrer combien l’Alphabétisation contribue à la lutte contre la pauvreté au BF, laisser mourir le FONAENF serait un préjudice à l’endroit de millions de Burkinabè. J’en appelle au bon sens des gouvernant à accorder plus de ressources à l’éducation non formelle si nous voulons réellement lutter contre la pauvreté. Je demanderai aux partenaires techniques et financiers du BF à accompagner davantage le secteur du non formelle.

  • Le 9 novembre 2016 à 17:37, par OUEDRAOGO W. Jean En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    Je voudrais juste demander à tous les acteurs de développement de ce pays de faire l’effort de reconnaître que l’efficacité d’un programme ne se mesure pas en se basant rien que sur les insuffisances. En toute choses il y’a des forces mais aussi des faiblesses. Je pense à mon humble avis qu’il ne faut pas priver la population de son droit absolu parce que certains acteurs ne fond pas leur travail. Je demande au Ministre de l’Education Nationale de faciliter le financement de l’alphabétisation tout en veillant sur un dispositif qui encourage les acteurs compétents en la matière. 10 milliards ne seraient pas de trop pour un gouvernement préoccupé par le bien être de sa population.

    Jean

  • Le 10 novembre 2016 à 13:01, par Carlos En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    La pertinence de l’ENF n’est plus à démontrer, au regard des "déchets" que produit le système formel et de l’incapacité de l’autorité politique à offrir une éducation à tous les enfants burkinabè. Si le sous secteur de l’ENF n’existait pas, il fallait le créer pour répondre au besoin d’éducation et de formation de ceux restés en marge (les déscolarises précoces, les analphabètes).
    Pour ceux qui pensent que l’ENF ne produit pas de résultats, je les invite à la suite de Monsieur Traoré BABA à aller sur le terrain et à demander aux bénéficiaires ce que l’alphabétisation leur a apporté. Ils seront surpris.
    Je rappelle que l’éducation est un droit fondamental et que l’apprentissage est un processus qui se fait tout au long de la vie. De ce fait, les "intellectuels " n’ont pas le droit de tenir des propos ou de poser des actes qui privent une grande partie de la population surtout rurale de ce droit fondamental qu’est l’éducation.
    Je suis d’avis sur le fait qu’il y a des insuffisances, mais cela est humaine, nous devrons plutôt travailler à corriger ces insuffisances que de balayer du revers de la main ce droit.

  • Le 10 novembre 2016 à 13:09, par Yolande En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    J’aime cet article qui met en exergue un problème sérieux, l’analphabétisme. Sachez que le taux d’alphabétisation du Burkina Faso est parmi les plus bas du monde. Alors, réveillez-nous et trouvons des solutions pour former les compétences nécessaires pour le développement de notre pays. Le FONAENF est la fierté de notre pays, travaillons à le préserver.

  • Le 10 novembre 2016 à 14:42, par ratsida En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    je voulais juste rappeler les un et les autres que le FONAENF est reconnu sur le plan national et international comme le meilleur instrument de financement de l’éducation non formelle selon le rapport du PNUD. A tel enseigne que les pays de la sous région viennent s’inspirer du model du Burkina. Donc je lance un appel au président du Faso, au président l’Assemblée et le Ministre d’Etat de veiller au succès de ce fonds qui fait la fierté des Burkinabé et surtout les conseillés municipaux et régionaux, maison de la femme, les camps militaires et les détenus.

  • Le 10 novembre 2016 à 15:57, par YAMEOGO B W Michael En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    L’alphabétisation,est le facteur crucial du développement. Peut - on avoir un pays développé sans l’alphabétisation ? Ou veux- tu laissé le peuple périr par manque de connaissance ? Vive le F0NAENF

  • Le 11 novembre 2016 à 19:55, par Le Sahelien. En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    A tout ceux qui aspirent à la présidence de notre pays et qui parlent d’émergence dans leurs programmes de société. Comment peut on prétendre au développement lorsque dans une pays les 2/3 des ses filles et fils demeurent analphabètes ?
    De beaux discours ont été entendus par ces marchands d’illusions pour que le taux vertigineux d’analphabétisme au Burkina relève de notre passé.
    Le constat est de plus en plus alarmant ; voir honteux. L’aphabetisation et l’éducation non formelle ne perturbent guère le sommeil des dirigeants. Donc ne parlons pas de priorité à ce sujet . Sinon, comment comprendre des structures comme le FONAENF OU L’APENF qui ont de l’expertise à revendre et dont leurs mérites ont débordé les frontières de notre pays soient de moins en moins accompagnés par l’état ?
    C’est une insulte lorsqu’on ne joint pas l’acte à la parole. Délaisser le FONAENF ,
    c’est reconduire le pays avant les années 60.Une chose est certaine, le citoyen lambda du village le plus reculé à besoin d’apprendre afin d’apporter sa pierre à la construction de notre Burkina.

  • Le 12 novembre 2016 à 11:39, par TEBY En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    La pérennisation et la qualité des actions du FONAENF demeure inéluctable dans notre processus de développement qui se veut participatif et durable, en ce sens que la mise en place de ce fond est axée sur des stratégies nobles. Le réveil social dont jouis le Faso aujourd’hui en est le résultat palpable de ce fond. Ce fond aux actions salvatrices ne mérite pas ce sort ou soit nous ignorons d’où nous venons et ne sachons pas où nous allons. A celui qui veut vivre les réalités du terrain en matières de résultats du FONAENF qu’il fasse un tour dans la province du Tuy à travers ses 7 communes, il sera émerveillé par ce qu’il va voir et entendre au seins des GPC, associations etc. c’est ce qui parle de ce fond. Le surnom du FONAENF chez nous à Houndé est "Békafo" en bwamou et qui signifie "plus de sourdes" qui veut dire littéralement que tous le monde est éveillé maintenant. Nous ne voulons pas de ceux qui critiquent et évaluent ce fond qui fait la fierté de nos populations de base, sous des climatiseurs. Ce fond manque seulement d’accompagnement financier sinon sur le plan technique, il regorge d’une multitude axes et stratégies de développement qui obéissent aux normes des orientations du PNUD, de la SCADD, des OMD, des ODD et aujourd’hui du PNDES. Alors si le programme de société de notre Président est un plan de développement pour une année qui nous fasse cultiver du riz, s’il est pour dix ans qu’on plante des arbres fruitiers et s’il est pour cent ans alors qu’il éduque notre populations. Vivement que nous sollicitons l’implication effective du Président du Faso himself pour voler au secours de notre mère nationale qu’est le FONAENF.

  • Le 23 novembre 2016 à 14:35, par GOABAGA En réponse à : Au secours… Le FONAENF serait-il sur le point de s’écrouler ?

    Le cri de cœur de PAMOJA - Burkina est à prendre au sérieux. Pour ceux qui ignorent ou qui feignent d’ignorer l’impact de l’alphabétisation pour le développement durable de notre pays, ont peut être tort. Parcourez les villages, questionnez les habitants sur ce qu’ils font et souhaitent pour mieux faire et sans ambages ils vous parleront d’alphabétisation (formation).
    C’est dommage que certains cadres (surtout les bureaucrates) ne comprennent pas qu’il faut s’occuper des 80% de la population analphabète qui a besoin d’un minimum éducatif (formation) pour contribuer au maximum au développement de notre cher pays.
    Le FONAENF existe depuis 2002 et à pu mobiliser près de 70 milliards grâce à la contribution des PTF (plus de 70%) et de l’Etat. Ces font ont permis de former plus de 4 millions d’adultes et de donner une chance à plus d’1 million d’adolescents. Le FONAENF est un outil performant que l’Etat n’a pas intérêt à laisser disparaitre.
    Les résultats sont là , palpables !
    Là où nous devons ouvrir l’œil et le bon, c’est au niveau du suivi - évaluation des programmes d’alphabétisation qui n’est pas suffisamment assuré par l’Etat.
    La communication sur les résultats obtenus est également insuffisante.
    Bref, il faut faire quelque chose pour mieux financer l’éducation des adultes si nous voulons que le développement soit au rendez vous dans les prochaines décennies.
    Merci à tous et à toutes ceux et celles qui croient à l’alphabétisation comme outil de développement car l’avenir nous donne et nous donnera raison.
    Vivement que ce cri de cœur soit entendu !!!

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