"Une fille éduquée, une nation mieux développée". C’est sous cette problématique que l’association Soroptimist international club de Ouagadougou a réuni ses membres au cours d’une soirée de gala, initiée samedi dernier à l’hôtel Indépendance.

L’objectif de cette soirée de gala était de collecter des fonds destinés à soutenir l’éducation des filles au Burkina. Cérémonie aux couleurs "couper-décaler", le show était au rendez-vous. Entre esquisses de pas de danse, repas et tirage de tombola, les Soroptimist tout en laissant parler leur cœur ont vibré au rythme du "couper-décaler". Une ambiance qui a été savamment entretenue par les AS Dj, la troupe de musique Wend Lasida du secteur 25 de Ouagadougou.

Dj Oxy, Pata Pata, Dino, Karasco ont donc enflammé l’assistance. Les Soroptimist ont aussi entonné l’hymne de leur association empreint de partage et de dévouement pour la Nation. Puis vint le temps des interventions. Pour la présidente de Soroptimist club de Ouaga, Alice Bonané, son association œuvre pour un "accès universel à l’éducation primaire et à la formation permanente pour les femmes et les filles".

Voilà pourquoi, Mme Bonané a dit que le choix de la marraine Alice Tiendrébéogo vise à rendre un vibrant hommage à l’action de celle-ci en faveur de l’éducation des filles au Burkina.

"L’abnégation et le courage avec lesquels vous vous êtes sacrifiés toutes ces années pour l’éducation en général et pour celle des filles en particulier est absolument admirable", a dit Alice Bonané avant de saluer le parcours professionnel de la marraine. Pour sa part, la marraine, Mme Alice Tiendrébéogo tout en se réjouissant du choix de Soroptimist club Ouaga a plaidé en faveur du renforcement des relations de partenariat entre FAWE/Burkina et Soroptimist club de Ouaga pour "habiliter les filles d’aujourd’hui, futures femmes de demain".

Mme Tiendrébéogo n’a pas manqué de situer l’importance de l’éducation des filles dans le développement du Burkina. Car dit-elle, "Si les femmes ne sont pas alphabétisées, la plupart des programmes de développement n’aboutiront pas à leur fin".

S. Nadoun COULIBALY
Sidwaua