« De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Daouda Haro Djangnoagou est le président des Kogl-weogo de Bogandé, dans l’Est du pays. Une zone où les bandits de grand chemin règnent en maitres absolus. Accompagné du Pasteur Bourgou Sibiri, président des Kolg-weogo de Manni et son adjoint, ils ont répondu à l’invitation du ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure le 7 mars dernier. Il a expliqué ce qui les a poussés à se constituer en groupe d’auto-défense et les résultats engrangés en si peu de temps.
« On ne tue pas (…), nous appelons notre zone là, zone rouge. Même quand on veut affecter un fonctionnaire, il ne veut pas. Les enseignantes et des agents de santé qui sont en brousse, plusieurs ont été violées. Je les connais, mais je ne peux les citer ici », témoigne le président de Kolg-weogo de Bogandé, par ailleurs président de l’association des petits commerçants et des voyageurs de la province de la Gnagna.
A l’en croire, c’est par instinct de survie qu’ils se sont constitués en comité d’auto-défense. Il rappelle qu’en 2014, ils ont dû organiser une marche contre l’insécurité. A l’époque ils ‘’suppliaient’’ les autorités de leur venir en aide, à cause de l’insécurité chronique qu’ils vivaient au quotidien.
« Nous avons décidé de marcher pour dire au gouvernement de trouver une solution pour nous, afin que nous puissions continuer à exercer paisiblement nos activités. Quand on parle de lutte contre la pauvreté, cela ne peut se faire avec les délinquants et coupeurs de route qui annihilent tous nos efforts », a-t-il poursuivi avant de préciser que les prêts contractés auprès des caisses populaires pour renforcer leurs commerces finissaient dans l’escarcelle des bandits.
« On a beaucoup de commerçants qui ont quitté pour venir à Ouaga. Si tu es commerçant, dans notre zone, tu ne pouvais pas dormir chez toi la nuit », a-t-il expliqué, rappelant que tous le commerçants qui sont au village sont obligés de fermer boutique à partir de 18h, pour aller se cacher quelque part, même pas chez eux.
C’est donc las d’attendre des ‘’actions fortes’’ de la part des autorités’’ qu’ils sont allés voir cette année, les kolg-weogo de Boulsa qui sont venus installer un comité à Bogandé. C’était le 12 février 2016.
« Ils sont venus voir le chef, faire les sacrifices…après cela nous avons commencé le travail ». Et foi du président, les résultats sont probants en si peu de temps d’activités.
« Au jour d’aujourd’hui, nous avons pu arrêter 75 coupeurs de routes et des voleurs d’animaux, 34 motos, (…), retiré 19 fusils ; de nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver (…) on est par exemple venu nous remettre 36 000 F, des portables… ».
Les motos retirées des mains des braqueurs sont remises aux ‘’vrais’’ propriétaires sans contrepartie, selon lui. C’est seulement ‘’l’argent du carburant’’ qu’ils réclament aux voleurs.
« Nous savons que nous allons mourir, voilà pourquoi on a démarré, pour être prêt. Même si on va mourir, il faut que nos enfants profitent de la sueur de notre labeur. C’est risqué », a-t-il indiqué.
Il signifiera par ailleurs que depuis que les sacrifices ont été faits et que les actions des kolg-weogo ont commencé, ce sont les voleurs mêmes qui viennent demander pardon. « Ce sont les anciens voleurs mêmes qui travaillent avec nous maintenant. Hier (Ndlr. 6 mars 2016), on a eu un délinquant qui coupait les routes depuis 20 ans, il est venu se présenter, nous lui avons dit d’amener son arme. Rien qu’hier, on a fait le tour du marché avec 25 coupeurs de route ».
A Manni aussi, toujours selon Daouda Haro Djangnoagou, 38 fusils et pistolets ont été retirés des mains des délinquants.
Le président des Kolg-weogo de Bogandé, Daouda Haro Djangnoagou conclura en disant que lui et ses camarades attendent néanmoins « l’encadrement du gouvernement ».
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 9 mars 2016 à 06:52, par youbnar En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
bon vent à kogl-weogo.il faut que les autorités trouvent des moyens pour les encadrer et non les dissoudre
2. Le 9 mars 2016 à 07:18, par ismaéel En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
trés belle action du courage à vous Mr le Président de Kolg-weogo de Bogandé
3. Le 9 mars 2016 à 07:26 En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Dans un pays où l’autorité de l’Etat ne peut pas assurer la sécurité des biens et des personnes, les populations finissent par s’organiser pour se protéger et pour ne pas se laisser tuer ou affamer par toutes sortes de délinquants qui prolifèrent du fait des défaillances de l’Etat. D’où la naissance des kolg-weogo archaïques et brutaux dans leurs méthodes certes, mais à qui la faute ? Les gens ne vont pas continuer à se laisser tuer et dépouiller dans les villes, sur nos routes, dans les campagnes. De plus en plus les brigands se croient invincibles et se croient en droit de terroriser les braves populations qui triment pour survivre. Les forces de l’ordre, démunis et peut-être insuffisamment formées(qui sait ?) fuient devant les bandits. Les populations livrées à elles-mêmes vont faire quoi si ce n’est se défendre et parfois se rendre justice puisque notre système judiciaire aussi se montre défaillante ? Le problème est très complexe et mérite qu’on s’y attarde.
Si les kolg-weogo ont contribué à mettre des délinquants hors d’état de nuire, moi je ne suis pas contre. Mais c’est à l’Etat d’encadrer ces kolg-wéogo pour que ça ne dérive pas en règlements de compte et en milices. Par contre, je me demande si les interdire est la solution si ces kolg-weogo peuvent dissuader certains bandits de grand chemin et permettre aux gens et vivre et de circuler plus tranquillement.
4. Le 9 mars 2016 à 07:37, par alfa En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
je suit parfaitement d’accord avec ce groupe.Nous avons le même constat dans le centre -sud avec leur arrivé.Laisser les travailler tranquillement , ces excités bureaucrates qui font une decenie sans aller dans leurs villages ne peuvent pa comprendre que ce ki est di sur papier et ce ki est reel est totalement different.Pour une relance de l’economie dans notre pays il faut securiser le pays,notre vaillante FDS a certe de la volonté mais pas manque de moyen.
Kolg-weogo"Panb bi sonssé" vener installer ceux de Ouaga Bobo et grandes villes enfin de sauver nos marché nos station d’essence et meme nos domicile.
5. Le 9 mars 2016 à 07:37, par Neekré En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Mon avis est qu’on ne peut pas dissoudre purement et simplement les Kogl Weogo. On ne peut pas aussi les laisser faire dans l’anarchie. Il y’a certaimement un juste milieu à trouver, un honnête compromise. En tout cas, s’il y’a maintenant la securité dans l’est, on peut penser à aller faire un peu de tourisme dans les nombrreux parcs et reserves qu’elle regorge.
6. Le 9 mars 2016 à 08:01, par Houra !!! En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Mes encouragements à vous, vrais Kogl-wéogo. C’est aussi cela une initiative citoyenne et surtout que vous êtes prêts à être encadrés, vous étiez donc honnêtes dès le début.
7. Le 9 mars 2016 à 08:06 En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Je pense qu’on gagnerait à les encadrer au lieu de demander leur disparition totale. Les Kogl-weogo jouent un grand rôle dans l’éradication du grand banditisme. Il faut composer avec eux et travailler à dissoudre ces unités qui outrepassent leur rôles ; sinon les faire disparaitre serait identique à se tirer une balle dans le pied. On verra une recrudescence infernale de ces braquages et attaques sous nos nez.
8. Le 9 mars 2016 à 08:35, par tewogo baga En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Felicitations aux kogl-weogo de Bogande puisse Dieu vous assiste davantage pour le bonheur des populations.
9. Le 9 mars 2016 à 08:36, par FilsduGulmu En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
C’est bien organisé à vous en croire. Ps de tueries, pas de traitements humiliants. Mais attention car ces mêmes bandits qui reviennent travailler avec vous peuvent vous trahir ; attention donc.
Mais un pasteur dans un groupe où on fait des sacrifices, drôle de foi !
Courage et soyez vigilants en attendant que l’Etat prenne ses responsabilités.
10. Le 9 mars 2016 à 08:39, par ISMO En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Ils ont fait mieux que n’importe quelle unité de nos forces de l’ordre en si peu de temps.
Pourquoi ne pas fermer les commissariats et gendarmerie et laisser les communautés gérer leur sécurité ?
11. Le 9 mars 2016 à 08:48, par O tieni toodi En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Celui qui connait bien cette partie du Faso ne peut que soutenir cette initiative de ces braves parents. Que le tout puissant vous donne la force nécessaire pour traquer ces délincants.
Que la main divine se pose sur toi HANRO et ton équipe Gogl-Weogo !
Vive les Gogl-weogo !
12. Le 9 mars 2016 à 08:50, par mon oeil En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
mr le Ministre épargné nous de vos milices, engagé les jeunes dans les rangs des forces de défense et et de sécurité et renforcer les. si des coupeurs de route font le tour des marchés ne soyons pas surpris.
si Simon veut brûler le pays c qui est sûr ça brulera avec lui.
13. Le 9 mars 2016 à 08:57, par camarade En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Que ALLAH vous accompagne. Tous ceux-là qui demandent à ce qu’on arrête les activités de Kogl-weogo sont mal intentionnés. Toute activité née de nos besoins primaires restera éternellement
14. Le 9 mars 2016 à 09:03, par le patriote En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
VIVE LES KOGL WEOGO !!!!
15. Le 9 mars 2016 à 09:06, par NAMSOM En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Félicitations au groupe d’auto défense de Bogandé ,cette zone qui autrefois etait classée rouge est entrain de devenir verte pour dire que les actions de kolg weogo sont à saluées je prie que Dieu continue a vous assisté encore félicitation de cette manière que nous allons en arrivé au bout de ses malfrats qui dépouillaient sans cesse nos populations
16. Le 9 mars 2016 à 09:16, par Oumar Dayo En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
C’est bien ce qu’ils font comme arrestation des bandits et autre.Mais le problème de sécurité est l’affaire de l’Etat.
L’Etat doit prendre cette question de sécurité à bras le corps pendant qu’il est temps, au risque de voir un jour ces éléments se levés en RÉBELLION contre lui.
Je n’en sais pas trop,mais le gouvernement doit regarder cette affaire dans de l’eau claire pour la sécurité et la survit de notre chère nation le BURKINA FASO.
17. Le 9 mars 2016 à 09:23, par Oumar Dayo En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
BIEN FAIT,MAIS QUE DEVIENNE CES BANDITS ARRÊTÉS ?
18. Le 9 mars 2016 à 09:24, par l’éteincelle En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
A force de vouloir singer l’occident,alors qu’on ni la meme histoire ni les moyens on devient nu comme un ver de terre ! Toutes les sociétés qui refusent d’integrer les savoirs faires traditionnels dans le solutionnement de leurs problèmes courent à leur perte ! Bob courage aux kogleweogo
19. Le 9 mars 2016 à 09:34, par Yabirou En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Personne parmi les bureaucrates de Ouaga ne trouve à redire quand ce sont des bénévoles qui règlent la circulation aux feux rouges. Si le citoyen se sent abandonné ou oublié, il prend son destin en main. Parfois même, on peut parler de légitime défense. Mais on ne sait plus si cette notion a encore de la valeur aux yeux de nos juristes.
20. Le 9 mars 2016 à 09:49, par Johnson Melo En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Bonjour à tous,
Nous remercions ces braves messiers qui ont pris leur destin en main. J’ai été témoin de ce qui se passait dans la zone depuis que j’y travaille depuis 2014. Je crois qu’il fallait y être pour croire en ce qu’ils disent disent. C’était terrible. En fait ta vie, ton bien n’étaient pas à toi. Si tu vendait tes arachides, tes moutons, etc., il fallait t’attendre à recevoir une visite le soir. Les agents de sécurité étaient débordés.
Si nous voyons même des pasteurs qui s’engagent aux côtés des koglewegos, cela veut dire que le drame du banditisme touchait toutes les composantes de la société. Il y a eu des sacrifices, mais ce sont nos valeurs ancestrales. N’ayons pas honte d’afficher notre identité culturelle.
Parlons de droits de l’homme. C’est bien ces belles expressions. Mais que dire de celui qui tue, viole, vous dépouille du fruit de votre labeur, etc. ? Il fallait vivre la situation pour comprendre ce que cela veut dire. Nous avons certes des institutions républicaines. Ont-elles vraiment les moyens pour être efficaces pour faire aux situations qui s’opposent à elles ? Toute la question est à ce niveau. Pourquoi les kogleweogo qui viennent d’être créés arrivent en si peu de temps à des résultats spectaculaires ? Ne jetez pas en pâture nos forces de l’ordre dans des situations difficiles avec des moyens dérisoires. Ce sont aussi des pères ou mères de famille sur lesquels beaucoup de personnes comptent, comme chacun de nous d’ailleurs. Les koglewegos peuvent leur être d’un grand soutien dans leur mission noble.Pour cela, il faut que le gouvernement prenne son courage pour vous encadrer au plus vite.
Aux détracteurs des kogleweogos je dirai : "Sortez de vos bureaux climatisés ou de vos résidences paisibles pour voir la souffrance des autres. Vous comprendrez mieux."
Bravo à nos kogleweogo. Nous sommes très reconnaissants pour ce que vous faites et nous sommes fiers de vous. Que Dieu vous bénisse.
Je suis kogleweogo
21. Le 9 mars 2016 à 09:49, par koglwe En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Le journaliste ne nous dit rien sur la destination des armes retirées
22. Le 9 mars 2016 à 09:52, par noongasida En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Quel beau travail !
En tout cas on peut supprimer les kogl weogo partout sauf dans la région de l’Est. Pour avoir travaillé dans cette zone du pays, je vous avoue qu’il fallait trouver une solution efficace pour le problème d’insécurité de cette zone. Nous avons perdu un de nos collègues froidement abattu par les délinquants en 2012 à Gayéri et ce choc est resté indélébile dans notre esprit.
Je demande au gouvernement d’encadrer simplement ces koglweogo pour être des relais des services de sécurité à la base. C’est vraiment beau car on utilise en plus des ingrédients culturels pour contraindre les bandits à se déclarer eux mêmes.
23. Le 9 mars 2016 à 10:06, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
’’Ils sont venus voir le chef, faire les sacrifices…après cela nous avons commencé le travail’’.
Formidable !! Espérons que les bandits ne vont pas eux aussi développer d’autres sacrifices pour annuler ceux-ci et recommencer leurs sales besognes. Parce que eux aussi cherchent tous les jours ! C’est pourquoi il parait que chaque groupe de coupeurs de routes, de voleurs ont leurs féticheurs attitrés.
Par Kôrô Yamyélé
24. Le 9 mars 2016 à 10:06, par SOME En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Ou etaient ces avocats judes hommes de loi a l’époque ? Aujourd’hui ils crient...Vivement qu’on nettoie ce groupe
SOME
25. Le 9 mars 2016 à 10:10 En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
On n’est sans savoir que le bilan realisé par le kolg-weogo en cette localité en si peu de temps depasse N fois le bilan annuel de nos forces de securité. Pourquoi alors ne pas admettre cela et soutenir le Koloweogo dans ses actions de lutte contre l’insécurité. Je pense que cela va de l’intéret du gouvernement qui s’est porté garant de la securité de sa population. On ne casse pas une équipe qui gagne. Koloweogo est entrain de gagner la bataille donc il faut le souternir et l’organiser mieux. Gars au gouvernement s’il manque de clairvoyance dans cette question de koloweogo car la vie est sacrée, elle doit etre preserver à tout prix et par tous les moyens ; surtout que les moyens sont la, il suffit d’avoir le courage de l’adopter.
26. Le 9 mars 2016 à 10:24, par Nabiiga En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Je suis pour un Kogl-weogo pour le gouvernement. Il y en a certes, mais un kogl-weogo pour le gouvernement ne sera pas une mauvaise idée.
27. Le 9 mars 2016 à 10:25, par Oumar Dayo En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
BIEN FAIT,MAIS QUE DEVIENNE CES BANDITS ARRÊTÉS ?
28. Le 9 mars 2016 à 10:54, par ka En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Depuis la nuit des temps dans le pays des hommes intègres, les Kogl-weogos ont toujours joué leur rôle de protéger le peuple ou les clans. Que ça soit les mossis ou les dozos en passant par d’autres ethnies, les groupes Kogl-Weogo ont su imposé leur autorité contrôlée par les chefs coutumiers comme veut l’instauré notre autorité et son gouvernement. Depuis les nuits des temps, un bandit ou un criminel arrêté par les groupes kogl-weogo est immédiatement remis au chef coutumier qui décide son sort. Oui c’est une bonne idée, que ces groupes soient formés avec une ligne de conduite disciplinaire à respecter nos institutions et nos lois, et non régner individuellement dans l’incivisme.
29. Le 9 mars 2016 à 11:01, par le visionnaire (0022676401954) En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Je suis complètement d’accord avec l’action de ses kogl-wéogo qui jouent un rôle indéniable dans certaines régions mais leurs actions doivent être cadrer avec la dernière énergie car en politique s’est très facile de retourner sa veste, il est courant de voir des amis se "métamorphoser" en ennemis surtout quand on est en face des "enveloppes surprises", à cela il faut retenir que n’importe-qui est corruptible il suffi d’y mettre le prix,le cas des jeunes du MPP de la cote d’ivoire venant en soutient à Guillaume SORO est une "preuve vivante". Courage à notre cher Simon .
30. Le 9 mars 2016 à 11:10, par un burkinabe En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Pour moi, OK pour renseigner et informer les forces de l’ordre.
Mais le monopole de l’usage légal de la force doit rester à l’Etat sinon nous jouons avec le feu et personne, je dit bien personne n’en sortira indemne.
31. Le 9 mars 2016 à 11:41 En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Référons nous toujours à la Loi N°032-2003/AN sur la sécurité intérieure en ces articles 8,9 et 10. Elle défini la police de proximité article 8 "La police de proximité consiste à intégrer au mandat opérationnel des forces de sécurité intérieure la participation des communautés dans la gestion de la sécurité par la prévention de l’insécurité et de la criminalité à travers l’identification concertée des problématiques locales de sécurité, la recherche de solution et leur application." Article 9 : " La promotion de la police de proximité s’exécute à travers le développement de la prévention et une gestion professionnelle de la répression dans le respect des droits humains."
Article 10 : "L’organisation du partenariat et la participation des communautés à l’exercice de la police de proximité doivent viser à :
recueillir des avis pouvant servir d’indication aux activités des services de sécurité et identifier les attentes et les besoins des populations locales en matière de sécurité ;
créer un lien de communication et organiser la coopération entre les services de sécurité et les populations locales dans la prévention de l’insécurité....."
32. Le 9 mars 2016 à 11:45, par alimaouedraogo En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
le refus de repondre à une convocation est aussi une dérive à mettre à l’actif des Koglweogo ; je dis et je le répète, si le gouvernement n’y prend pas garde, cette situation va leur échapper totalement et définitivement ;
L’Etat doit restaurer son autorité face à cette menace terroriste ; c’est le meilleur test pour restaurer son autorité en dissolvant les koglweogo et en dotant les FDS en moyens conséquents ;
Peu importe l’importance de ces structures, il faut les dissoudre ;
33. Le 9 mars 2016 à 11:50, par Sans rancune En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Aux dires du Président des Kogl-wéogo de Bogandé tout se passe bien et les autres Kogl-wéogo devraient s’en inspirer.
Cependant, les bandits repentis ne devraient pas être immédiatement intégrés dans leurs activités. Ils doivent être suivis pendant plusieurs années avant qu’on ne puisse les réintégrer dans la communauté.
34. Le 9 mars 2016 à 12:12, par Kalkuto En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Ceux qui tirent à boulets rouges sur les koglweogo n’ont jamais été volés ou violés dans la gnagna profonde.
35. Le 9 mars 2016 à 12:24, par DJIGUI En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Mr Oumar DAYO, la question de la sécurité est une affaire de tous ! Oui, une affaire de TOUS ! Sans les populations, les forces de défense et de sécurité ne pourraient rien ! Absolument rien ! Encadrons donc ces groupes d’auto-défense pour minimiser les abus et les dérives.
36. Le 9 mars 2016 à 12:31, par Sidbala En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
bravo à vous braves gens. ne vous laissez pas distraire restez vigilants, organisez vous, faites vous encadrer mais continuez sur cette voie. vous ne faites que défendre ce que vous avez de plus précieux : vos vies,celle de vos enfants. et des gens qui vous sont chers. ne redoutez point d’être critiqués et si d’ordinaires vous devez prendre la vie de ces coupeurs de route n’hésitez pas tant que vous êtes en situation de légitimes défense . ces gens là sont des monstres qui ne méritent pas de vivre au milieu de vous. sinon comment comprendre qu’un homme puisse prendre la vie d’un autre pour quelques pièces d’argent ? vous avez notre indéfectible soutien.
le Burkina sera un endroit bien meilleur sans ces prédateurs.
37. Le 9 mars 2016 à 13:19, par DINYERI MAFOU En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
SOUTIEN A C GROUPE KI FAIT UN TRAVAIL FORMIDABLE A LA GNAGNA .BONNE SUITE (DANS LA VIGILANCE ) A TS LES KOGLWEOGO DU BURKINA .
38. Le 9 mars 2016 à 13:55, par Yelbi En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
BRAVO et Courage aux Kolgwéogo de Bogandé !!! Comptez sur votre propre force car même le gouvernement de s en sort pas avec cette superficie de 274 000 km2 et plus de 16 millions d habitant. Même à Ouaga les bandits de grand chemins et délinquand règnent en maitre absolu et continue de faire des victime. Nous voulons aussi des Kogl-weogo dans les quariers de Ouaga. Les voleurs ont plus peur des Kolg-weogo que de la police qu ils considère trop faible pour eux. Vive les KOGL-WEOGO !!!
39. Le 9 mars 2016 à 15:11 En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
c’est ainsi que la mafia sicilienne a commence,
40. Le 9 mars 2016 à 15:12 En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Si l’Etat reconnais l’existence des Koglweogo, il reconnait son incapacité à assurer la sécurité de sa population et encore pire son manque de perspectives pour y remédier.
Tout citoyen est un agent de sécurité, un "koglwéogo" dans la mesures où il appartient à tous de collaborer avec les Forces de défense et communiquer toute information utile voire mettre en état de nuire une dangereuse personne mais cela ne saurait se faire dans des structures autonomes.
41. Le 9 mars 2016 à 17:12, par Ali En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
tout ce qui brille n’est pas Or’ je n’en crois rien ’ nada
42. Le 9 mars 2016 à 17:27, par bissongo mibangre En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Ceux qui sont contre les kogl weogo ne sont pas des politiciens où le sont de mauvaise foi. le policiticien ne raisonne pas en terme de légalité mais de légitimité. et vu la popularité de ces groupes de défense à l’intérieur du pays, n’allez pas demander à un homme politique d’oser leur suppression. aussi vous constaterez que la grande majorité des responsables de parties politiques sont du coté des kogl weogo même s’ils entrevoyent des conséquences futures. qui est fou ? Celui qui veut qu’il aille les supprimer mais ne comptez pas sur les dirigents actuel pour le faire.
43. Le 10 mars 2016 à 01:18 En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
« koglweogo je dis pas non mais faisons en sorte qu’ils ne soient pas detourner a d’autres fins que dieu protege mon pays et sa population »
44. Le 10 mars 2016 à 07:12, par La koandé Désiré En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Brave gars bon travail à vous.
45. Le 10 mars 2016 à 09:55, par LE SCORPION En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Mes encouragements à tous les Kogl-Weogo de ce pays. Je voudrais lancer un appel à la population de la province de la Tapoa et spécifiquement à Kantchari qui vivent aussi dans cette terreur des bandits tous les jours à bien vouloir se concerter pour mettre en place leur Kogl-Weogo. Ces bandits viennent opérer en pleine ville sans qu’aucune autorité ni des forces de l’ordre ne bougent le petit doigt pour sécuriser cette population. Je pense que la mise en place de ce type d’auto - défense va contribuer à la sécurisation des personnes et des biens dans cette zone reconnue pour le grand banditisme et les coupeurs de route.
VIVE LES KOGL-WEOGO / VIVE LE BURKINA FASO
46. Le 10 mars 2016 à 12:06, par Yeral Dicko En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Ainsi donc la Gnagna profonde et métallique est entrain de se libérer !
47. Le 10 mars 2016 à 18:34, par Gwangwan En réponse à : « De nos jours, même si ton argent tombe au marché, tu es sûr de le retrouver », Daouda Haro, Président des Kogl-weogo de Bogandé
Les koglwéogho ont des bon résultats bravo ! Travaillent-ils avec les autorités administratives ou sécuritaires ? C’est cet aspect qui préoccupe ceux qui s’inquiètent. Si les Koglwéogho réussissent à démasquer les délinquants grâce à des éléments de preuves qu’ils s’adressent aux juges pour la suite. Cependant si c’est par des méthodes occultes faisons attention ! Les vieilles de tanghin ont quitté leur maison par des pratiques du genre. Et nul n’est à l’abri de tels pratiques ! Les bavures policières sont passibles de sanctions, les dérapages des Kwg sont passibles de quoi ? Une résistance à l’autorité, des regrets ....Paul Valérie a dit : " l’ordre pèse toujours à l’individu. Le désordre lui fait désirer la police ou la mort ;"