Fédération burkinabè de cyclisme : les acteurs renouvèlent leur confiance à Alassane D. Ouangraoua
Les présidents de clubs, de ligues et de districts du cyclisme ont renouvelé à 50 voix pour, trois contre et deux nuls leur confiance au bureau actuel de la fédération présidé par Alassane Ouangraoua. C’était le samedi 5 septembre dernier au cours d’une Assemblée générale extraordinaire initiée par le Ministère des sports et des loisirs.
La fédération burkinabè de cyclisme peut conduire son mandat à termes. En effet, le collège des électeurs constitué des présidents de clubs, ligues et districts ont renouvelé leur confiance à l’équipe dirigeante de Alassane Ouangraoua.
A 50 voix pour, trois contre et deux nuls, les 55 votants au nom des structures qui composent la FBC ont donné quitus à Alassance Ouangraoua de poursuivre son mandat jusqu’en 2016, année de la fin de son mandat.
« La hache de guerre est enterrée »
Miné par une grave crise, le monde de la Petite reine était au bord de l’implosion. Ces contestations sont nées lors du Championnat national au cours duquel Salfo Bikienga de l’AS Bessel avait lourdement chuté à l’arrivée. Des frondeurs qui exigeaient la démission de l’équipe dirigeante actuelle ont même attaqué des cyclistes aux lance-pierres lors du Grand Prix de l’Hotel Excellence. Interpelé par ces agissements, le Ministre des Sports et des Loisirs, David Kabré, a rencontré les différents protagonistes. Et pour Alassane Ouangraoua, la crise prend fin avec ce vote de confiance.
« Avant cette assemblée extraordinaire, nous avons eu des contacts individuels, suite à des instructions, il y a une semaine, du Ministre des Sports et des loisirs. J’ai rencontré M. Bertin Bationo, président de l’AS Bessel, nous avons échangé. Nous nous sommes dit certaines vérités et nous avons donné la conduite de la Fédération, apporté des informations. Je pense qu’aujourd’hui, il n’y a pas de vainqueur. Ce n’est pas parce que j’ai eu 50 voix que Ouangraoua et son équipe ont gagné. C’est plutôt le cyclisme burkinabè qui a gagné », s’est réjoui M. Ouangraoua après le vote.
« Le cyclisme burkinabè est le grand perdant »
Toujours dans un esprit d’apaisement, le président de la FBC a indiqué que la seule perdante dans cette crise est bel et bien la Petite reine burkinabè. « S’il y a forcément un perdant, nous avons tous perdu du temps. Le cyclisme a perdu du temps. C’est dommage. Il faut que nous travaillions à rattraper le temps perdu pour les échéances. Nous sommes au Congo mais nous devons aller en Côte d’Ivoire, au Cameroun. Nous devons affronter plus de 20 pays s’ils répondent au Tour du Faso », a fait remarquer Alassane D. Ouangraoua. Avant d’ajouter que les différentes rencontres avec les frondeurs ont été consignées dans un Procès-verbal déposé auprès du Ministre des Sports et des Loisirs.
Travailler à plus de transparence…
Passé désormais cette cape, la Fédération qui a acquis la confiance des acteurs du cyclisme entend continuer à dérouler son programme d’activités. « Nous avions déjà un programme que nous allons continuer à dérouler. Nous n’allons pas le modifier. Pour ce qu’on nous reproche, nous en prenons acte et nous allons travailler à plus de transparence et à plus de communication. Vu que nous sommes détenteurs de la caution morale des coureurs, nous n’allons pas publier certaines informations », a conclu Alassane Ouangraoua.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net