Mercato : Passage réussi pour Djakaridja Koné, rendez-vous manqué pour Bakari Koné

La fin du mercato a été mouvementée pour des footballeurs burkinabè. Si certains, en fin de contrat avec leurs clubs et qui étaient dans l’attente, se sont trouvé des points de chute, d’autres, par contre, ont eu des rendez-vous manqués sur le marché des transferts. Un tour rapide des mouvements des Burkinabè dans le mercato.

La plupart des marchés de transfert européens se sont refermés dans la soirée du 31 Aout. Exception faite pour le Royaume-Uni et la Russie qui ont clos leur mercato dans la nuit du 1er septembre. A l’heure du bilan, les résultats sont bien maigres pour les Burkinabè surtout en direction des grands championnats.

Bakari Koné, défenseur de l’Olympique Lyonnais, qui avait presque finalisé son transfert avec Fulham, en D2 anglaise, a été surpris d’apprendre que son départ n’allait plus avoir lieu. Parce que son club d’accueil préférait engager Michael Mancienne, défenseur de Nottingham Forest. Refusant de se laisser faire, le président de l’OL a intenté une action en justice contre Fulham pour non-respect de contrat. En attendant que cette affaire se dégoupille, Bakari Koné est sur la liste de l’OL pour la Champions Ligue.

Alain Traoré, sociétaire de Lorient FC était également en pourparlers avec un club de la D2 anglaise. On comprend bien le désir du milieu des Etalons d’aller voir ailleurs car il ne compte que 16 minutes de jeu depuis la reprise du championnat français.

Passages réussis

Pendant ce temps, le capitaine des Etalons, Charles Kaboré a été prêté à FC Krasnodar. Un club de la même ville que d’où il est parti. Lors du déplacement de son club à Moscou face à Locomotiv, il a assisté à la défaite de son club 2-1 sur le banc de touche.

Djakaridja Koné, qui était aussi en fin de contrat avec Evian Thonon Gaillard, a pris la direction de Turquie. En effet, il s’est engagé avec Sivasspor en D1 turque. Une renaissance pour le milieu de terrain burkinabè.
Dans une relation difficile avec son coach, Issaka Ouédraogo s’est offert un bol d’air. Mais il reste dans le championnat autrichien. En effet, il est parti de Admira pour WAC Wolfsberger.
L’autre attaquant de l’équipe nationale, Aristide Bancé, s’est engagé après quelques soucis, avec le club sud-africain de Chippa United. On se rappelle bien que lors de la CAN 2013, Bancé avait réussi à s’attirer la sympathie des Sud-africains de par sa prestation.

Des clubs au plan national ont aussi enregistré des départs vers d’autres championnats. On note le départ de Ismaël Zagré de KOZAF qui a rejoint un club du championnat arménien, Ulisses FC. Eric Traoré, de l’Union sportive de Ouagadougou, a déposé ses valises à Smouha club en Egypte. Il rejoint Mohamed Koffi dans le championnat égyptien. Luigi Badji Djibo, sociétaire de Paganese a été prêté à Maceratese, tous des clubs italiens.
Narcisse Bambara, qui avait presque réussi à remplacer Mady Panandétiguiri dans l’axe, se retrouve sans club. En fin de contrat avec Universiseta cluj en Roumanie, l’Etalon était en discussion avec un club de D2 en France. L’issue de ces négociations n’est pas encore connue. Un marché bien maigre pour un pays qui a été vice-champion d’Afrique en 2013. A quand une véritable promotion des joueurs burkinabè pour des places dans de grands championnats ?

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Vos réactions (14)

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• par yelkaye, 3 septembre 2015 21:27

  Félicitations au gagnants encore plus de courage pour les autres ! Le vaillant peuple burkinabè vous soutient en prière !!!!!!!! Votre effort sera jamais perdu !!!!!!!!

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• par burkindi, 3 septembre 2015 21:59

  C’est vrai que on était vice champion pour la can 2013, et qu’on a crue que à partir de là nos joueurs auront une bonne relance dans les grands clubs européen,mais de grâce nos joueurs à vraie dire font aucun effort pour arriver au sommet ils bossent pas assez pour mériter un grand club, pourtant on peut être un joueur moyen et devenir un jour grand joueur si le rendement est valable sur le terrain donc il faudrait qu’ils se battent sur le terrain pour mériter un bon transfert pour un grand club sinon ils vont toujours restés dans sous-clubs s’ils se forcent pas. Ok un conseil d’un burkindi que Allah vous enlève le mauvais sort.

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• par Pazougnam, 3 septembre 2015 22:40

  Mr le journaliste je ne comprends pas ta dernière question. Comment les autres joueurs font pour aller dans les grandes équipes ? Je crois que c’est leur talent qui font qu’on les recherche. En plus ils disposent de leurs propres agents chargés de les promouvoir. Pourquoi après tant d’années en Europe, les nôtres ne s’inspirent pas. Je crois que nos joueurs n’intéressent pas les bons clubs. C’est à eux de savoir rebondir pour taper aux yeux des recruteurs. Moi ma préoccupation est du coté des écoles de foot. Pourquoi tant de centres de formation et il ne sort rien de bon. Depuis la première promotion de planète champion, nous n’avons plus eu de joueurs talentueux.

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• par kaboré, 4 septembre 2015 04:32

  Je dis toujours la même chose bien que vous refusiez de publier mes commentaires,sachez le foot burkinabé ira de mal en mal dès le moment l’ancien president a accepté sacrifier planète champion avec la complicité de son Ami noufou ouedraogo de naba kango,le burkina,n’aura plus de base en foot.A moins que celui qui viendra au pouvoir pense à faire pareil comme planète champion.on a aucun bon centre de formation,aucun bon formateur,comment ça peut aller pour quelque chose qui n’est pas de la loterie ?...

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• par CHRIS, 4 septembre 2015 08:07

  Bjr, Bon courage à nos footballeurs. Mr le journaliste, vous savez bien que la valeur d’un footballeur ne dépend nullement de la place de son équipe nationale dans l’échiquier mondial, encore moins africain. Vice champion d’Afrique ne fait pas de vous un titulaire à Chelsea ou au Réal. S’il vous plait, oublions cet épisode de 2013 et encourageons nos jeunes à travailler dur pour être au sommet du foot.

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• par Tonis, 4 septembre 2015 08:10

  il n’est pas étonnant de voir nos joueurs en difficultés dans les championnats étrangers. premièrement : nous n’avons pas dans nos différents clubs des structures assez bien organisées pour discuter formellement avec les différents clubs étrangers afin d’assoir une relation fructueuse pour nos joueurs et nos clubs en terme de formation et de finance ? deuxièmement : les joueurs sont trop pressés et ne laissent pas les dirigeants faire correctement le travail de recherche et de négociation de contrats qui profitent à tout le monde. ils sont mal conseillés par des soit disant agents de joueurs qui leur font miroiter des contrats juteux alors qu’il n’en n’est rien. le cas de Banou Diawara qui est à la JSK sans que son club n’est un rond contrairement à ce qui était annoncé. vous pouvez vérifier. à mon humble avis, il faut qu’il y est de l’ordre dans tout ça et que la fédération prenne ses responsabilités pour défendre les intérets de ses clubs. ça y va de la survie des clubs et du football Burkinabé.

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• par KONE MAMADOU, 4 septembre 2015 08:24

  ça fait toujours mal au cœur quand on voit que son pays est à la traine par rapport à ses voisins alors qu’il a les moyens de faire mieux. au Burkina, nous n’avons aucune politique de developpement du sport en général et du football en particulier. Il faut professionnaliser le football, c’est une exigence et une imposition !!! tous les pays qui s’affichent aujourd’hui, à savoir le Mali, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, etc.....allez voir comment leur championnat est organisé !!! Les journalistes Burkinabè, aucune initiative. Par manque de moyen ou de professionnalisme, les joueurs Burkinabè sont ignorés sur le plan international. A valeur égale, un joueur Ivoirien, Malien ou Sénégalais sera toujours préféré au joueur Burkinabè. Pourquoi cela !! simplement par ce que la presse fait son de ses pays fait son boulot. Les journalistes sont comme des agents de joueurs. ils doivent faire la promotion des joueurs, faire des analyses critiques, tant au niveau des club, de l’équipe Nationale qu’au niveau international. Les entraineurs des clubs nationaux, ce n’est pas par vocation !! ils sont pour la plupart des reconvertis !! aussi, le niveau d’instruction intellectuel des ces entraineurs posent problème !!! aujourd’hui, si tu n’as pas un minimum de niveau intellectuel, tu ne peux rien comprendre et donc tu peux rien enseigner, car le football aujourd’hui est scientifique. le talent seul ne suffit plus. La fédération de football dans tout ça. les membres qui la composent n’ont aucun charisme !!! un Jacques ANOUMA par exemple !!! ce n’est pas.......... bref, si on ramasse des gens par affinité et par intérêt, rien ne marchera. On est pas président de la fédération qui veut, mais qui peut !!! le football aujourd’hui est une industrie !!! si le Burkina Faso mesurait ce qu’il perd aujourd’hui dans le football, il se doit de revoir beaucoup de chose !!!! je demanderai pour conclure aux journalistes Burkinabè, que je respecte malgré tout, de mener des investigation, et faire une analyse sur cinq ans par exemple, du flux monétaire des joueurs burkinabè (expatriés pour ne pas dire pro). on comprendra le coup porté sur l’économie. nos joueurs ont des hygiènes de vie très douteuses !!!!!!!!! en professionnalisme, on ne badine pas avec l’hygiène de la vie ? merci !

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• 4 septembre 2015 10:01

  Merci et chapeau à toi internaute 5 (KONE Mamadou) pour cette analyse juste. Je suis aussi d’avis avec Kaboré que la fermeture de planete champion a été un coup de massue pour le foot au pays.

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• par Saaga GNAGDGOLMA, 4 septembre 2015 10:39

  Internaute N°2, arrête de raconter n’importe quoi !!! Planète Champion n’est pas un centre ou il suffit d’y entrer pour devenir un talentueux footballeur ! Pourquoi aimez vous tout politiser dans ce pays ? Tout ce qui ne marche pas doit etre relié a quelqu’un ? Trop facile ça. Vous pensez comme dans certaines populations ou toute maladie, même les céphalés simple sont automatiquement relié a un sorcier malfaiteur. On évoluera pas a cet rythme. Il y a beaucoup d’autres centre de formations ! Pose vous les questions a savoir pourquoi nous burkinabé qui sommes si intelligents, si athlétiques, endurants et courageux dans le travail et tant d’autre qualités n’arrivons pas a percer dans le foot ? Même pas un seul joueur qui brille dans un grand championnat ? Il appartient a nos footballeurs de se battre car ils ont tout ce que les autres qui percent ont. Il faut qu’il croient en eux même et en leur capacité.

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• par zio, 4 septembre 2015 11:09

  Le niveau du foot au Burkina, l’intérêt des dirigeants pour ce sport, des responsables de la FBF laissent à désirer. Je réside en Belgique et voit l’intérêt que porte les ambassades des autres pays pour les jeunes de leur pays actifs dans le milieu sportif, plus particulièrement en foot. Les jeunes qui font du sport sont suivis et un rapport est envoyé au Ministère de sport au pays. S’il y a un intérêt, le jeune est suivi. Mais rien pour le BF. Il y a un jeune burkinabé dont je tairai le nom, qui a a été sélectionné à plusieurs reprises en équipe de jeune belge. C’est un pays voisin qui a approché la famille pour propser de jouer dans leur sélection nationale ! Quel dommage ! Mais on ne porte pas les couleurs d’un pays avec lequel on n’a pas de liens. Le Burkina ne s’est jamais intéréssé à lui. Responsables sportifs burkinabé, ouvrez les yeux et le bon pendant qu’il est temps. Ne venez pas pleurer quand vous le verrez en équipe nationale belge un jour !

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• par Rakisnaaba, 4 septembre 2015 12:08

  Je dirai à CHRIS que les journalistes Burkinabè font ce qu’il peuvent avec le peu de moyens dont ils disposent. Il appartient aux joueurs d’y mettre un peu d’humilité dans leurs comportements et attitudes. Une fois qu’ils s’expatrient (deviennent Pro), ils deviennent autres choses. Arrogants, isolants et à la limite inaccessibles. Se prennent pour je ne sais qui ? une belle voiture, le bling-bling, les gos, les boîtes de nuit et narguent les gens en roulant les épaules. Un journalisme n’a pas à courir derrière un jour venu en vacances ou de passage à ouaga pour lui arracher une interview. Ils faut travailler à leur faire comprendre qu’ils sont comme les autres parmi les autres. Ils se barricadent de préjugés et pensent que tous ces qui viennent vers eux, viennent pour leurs fortunes. Beaucoup d’ex-internationaux Burkinabè pilulent en Europe et principalement en France, ont des problèmes de reconversion, rasent les mûrs et c’est en ce moment qu’ils cherchent à revenir vers les gens. Je propose que les anciens footballeurs Burkinabè résident en Europe ou simplement en France se regroupent et fondent une amicale, comme c’est le cas chez les autres, et jouent le rôle d’agents pour guider et conseiller les jeunes, les nouveaux arrivant, usent de leurs carnets d’adresse pour faire profiter nos jeunes talents. Défendre leurs intérêts et faire des propositions de projets à notre Fédération. D’anciens footballeurs Ivoiriens, Sénégalais, Maliens et biens d’autres, trouvent des postes de consultants sur des chaines de Télévision en Europe dès la fin de leurs carrières et ça participe à la promotion de leurs pays. Pourquoi pas les nôtres ? Où se trouve la génération de ceux qui ont remporter la CAN Cadet au Rwanda ? hors mis Bertrand, pas un autre et c’est très dommage. Il n’a quand pas remporté seul la CAN ? où sont les autres ? Brefff Salut

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• par waro Maguy, 4 septembre 2015 12:11

  Moi je suis d’un autre avis.Je pense tout simplement que les talents nous manquent.Avant on pouvait découvrir les talents purs lors des tournois dans les quartiers, ou lors d’entraînement ou de matchs dans les rues.Il faut dire les écoles de football peuvent encadrer ou parfaire les talents naissants mais le football n’est plus vulgarisé comme avant.Enfants, nous tapions dans des ballons créés par nous mêmes à partir de chiffons (habits usés) à la sortie des classes. Les panneaux, c’est à l’école seulement qu’on y avait accès mais nous avions le talent.Pour moi, il faut vulgariser la pratique du football dans tous les confins du Burkina. Ensuite construire des infrastructures (terrain gazon artificiel, piscines, salles de musculationetc) même si c’est un terrain par province au moins.Relever le niveau du championnat et attirer le public de nouveau dans les stades . Après avoir sillonné le pays, regrouper les talents issus de l’osep, ussubf, des quartiers etc.. et selon les catégories d’âge les encadrer jusqu’au niveau technique souhaité. Ensuite, former des entraîneurs nationaux, des arbitres, des gardiens de but, attaquants, etc..selon les besoins respectifs.Bref, ce plan peut être échelonné à court, moyen et long terme.

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• par Cephas, 4 septembre 2015 14:27

  On peut parler des problèmes de politique de promotion pour les joueurs qui sont encore au pays. Pour ceux qui sont déjà parti, c’est surtout le problème du talent et de l’assiduité au travail. Quand la fin de carrière s’annonce il faut songer a se reconvertir comme Rahim Ouedraogo. C’est pas faro faro qui va construire le faso car ça paie pas ciment.

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• par BAMOGO Noufou, 9 octobre 2015 13:35

  Le problème de nos joueurs professionnels à mon avis c’est le manque de talent ; quant ils arrivent dans les championnats étrangers, ils brillent une ou deux saisons et ils s’abonnent au banc de touche exception faite de quelques joueurs qui tiennent le haut du pavé. Nous prions le bon Dieu que les jeunes talents comme Bertrand TRAORE nous gratifient d’une très bonne carrière comme S. Eto’O, D. Drogba ou Y. TOURE. Comme l’a dit Cephas, nos pros aiment le Faro Faro ça ne paie pas. Le cas de nos pros est souvent inquiétant.

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