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Impôts et domaines : Le SNAID renouvelle son bureau exécutif

Publié le lundi 4 avril 2005 à 08h48min

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Le XIIe congrès ordinaire du Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID), débuté le 30 mars 2005, s’est achevé le 1er avril dernier. Ce congrès qui a vu la participation d’une délégation du Syndicat national des agents des impôts du Niger a fait un bilan de ses activités et procédé au renouvellement de son bureau national.

"Face à la Réforme globale de l’administration publique (RGAP) et aux mutations en cours dans le secteur des impôts, face à la gestion partisane de la carrière des travailleurs des impôts et à l’absence d’une politique de formation continue, renforçons le SNAID pour une défense ferme et clairvoyante de nos intérêts matériels et moraux’’, tel est le thème du XIIe congrès du Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID).

Pendant trois jours, ce congrès a examiné aussi bien la situation nationale, celle de la Direction générale des impôts (DG I) ainsi que sa propre situation. En effet, il ressort que la cherté de la vie prend des propositions très inquiétantes dans une situation nationale marquée par un Programme d’ajustement structurel rebaptisé "Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté’’ avec ses lots de conséquences. En outre, l’adoption du code du travail restreint le droit de grève.

Tous ces problèmes selon le SNAID, sont dûs aux options économiques et politiques de la IVe République. Aussi, le SNAID s’élève contre l’incapacité des dirigeants de la DGI à poser les bases d’une organisation et d’une gestion modernes dudit service. Ainsi, il recommande un audit sur la gestion du fonds d’équipement de la DGI qu’il juge opaque. Après avoir dénoncé la gestion non rationnelle des services de la DGI, les congressistes revendiquent un plan de carrière et la mise en œuvre de formation continue des travailleurs.

Par ailleurs, le congrès a relevé le faible niveau politique idéologique et syndical des militants mais également des difficultés d’ordre organisationnel du SNAID. Les congressistes ont renouvelé leur bureau national. M. François Moyenga a été élu nouveau secrétaire général du SNAID. M. Moyenga a placé son mandat sous le signe du relèvement du niveau syndical et politique de ses militants. Il les a appelés à se mobiliser davantage pour exiger des réponses satisfaisantes à leurs revendications traduites par la grève des 16 et 17 décembre 2004.

Le nouveau secrétaire général ainsi que le secrétaire général de la CGT-B, Tolé Sagnon ont salué la présence de la délégation du SNAI du Niger venue s’inspirer de l’expérience burkinabè. Ils ont également souhaité que la coopération syndicale du genre puisse s’étendre sur d’autres organisations syndicales de la sous-région.

Boureima SANGA
Sidwaya

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