Débats publics sur la Constitution
Le Conseil national de la transition (CNT) en tant que tribune de l’expression souveraine, s’est voulu à l’avant-garde du débat politique sur l’opportunité d’une nouvelle république. Ainsi, après la série de débats dans les médias, le Conseil national de la Transition a organisé, du 30 mai au 27 juin 2015, une série de conférences publiques sur la Constitution dans les chefs-lieux de régions du Burkina Faso.
Ces activités s’inscrivent dans le cadre des initiatives d’échanges et de sensibilisation des forces vives de la nation sur le processus législatif à même d’aboutir nécessairement à un nouvel ordre politique.
En effet, les villes de Bobo-Dioulasso, Dori, Fada N’gourma, Ouahigouya, Gaoua, Kaya, Manga, Koudougou, Ouagadougou, Ziniaré, Dédougou, Banfora et Tenkodogo ont accueilli le débat public sur la Constitution animé par d’éminents communicateurs. Dans chacune de ces localités, les conférenciers Pr Laurent Bado, Pr Abdoulaye Soma, Pr Séni Mahamoudou Ouédraogo, Dr Abdoul Karim Sango, Dr Salifou Sangaré, Dr Kachem Salam Sourwema, Dr Abdoul Karim Saïdou, M. Ismaël Diallo, M. Locéni Cissé, M. Remis Fulgance Dandjinou et Me Samuel Ibrahim Guitanga, ont animé lesdits débats publics sur la Constitution avec les forces vives. L’enjeu de ces conférences publiques dans les régions du Burkina Faso était de permettre aux populations de pouvoir opiner sur la question de la Constitution.
Les centres d’intérêt du débat politique ont porté notamment sur la question de l’opportunité d’une nouvelle république et sur le moment de son avènement. Les participants aux conférences publiques régionales ont montré leur intérêt sur la question en partageant leurs points de vue et en émettant des propositions à même de renforcer la vision commune.
Le questionnement général sur l’avènement d’une nouvelle Constitution est en phase avec le tournant politique actuel de notre pays. D’ores et déjà l’opinion générale qui se dégage est que la période de transition est la mieux indiquée pour acter le passage à un nouvel ordre constitutionnel. La république est donc en gestation.
Si le Conseil national de la Transition a eu la clairvoyance de faire participer les populations au débat public sur la Constitution, il importe maintenant de prendre des initiatives ardues en conformité absolue avec les lois et règlements du pays pour asseoir les mécanismes d’élaboration et d’adoption de la nouvelle loi fondamentale.
La Direction générale des médias du Conseil national de la Transition