Ambiance d’avant match des étalons : Des supporters ouagalais ne désespèrent pas
A quelques minutes des matches de La deuxième journée de la CAN 2015, c’est à partir de ce soir. Première opposition à 16 heures GMT : les étalons du Burkina contre le N’Salang national de la Guinée Equatoriale. Déjà, les commentaires sur les matchs, plus particulièrement sur celui des étalons ne manquent pas. Les pronostics non plus. Dans une ambiance plutôt électrique dans certaines artères de Ouagadougou, les supporters expriment diversement leur soutien aux Etalons.
Bouba Sana se dit grand supporter des étalons du Burkina. Pour ce deuxième match selon lui, c’est Jonathan Pitroipa qui ouvrira le score par un penalty à la première mi-temps. Alain Traoré va clore la rencontre avec un deuxième but sur un coup-franc. En d’autres termes, le Burkina mènera la Guinée Equatoriale par 2 buts à 0. Aziz Ouédraogo, croit dur comme fer à la victoire des étalons. Il dit avoir rêvé que l’équipe du Burkina est allée jusqu’à la finale contre le Gabon avec une victoire des poulains de Paul Put. « J’ai rêvé que nous avons encore rencontré le Gabon, mais c’est nous qui avons remporté la coupe », dit-il. Assis dans un maquis devant un écran géant, ils attendent patiemment le début de la rencontre. Au centre ville et dans certaines artères, l’ambiance est bon enfant. Les revendeurs du drapeau burkinabè et autres gadgets aux couleurs nationales se frottent bien les mains. « Ça marche, ça marche même », témoigne Hamado Ilboudo.
Sur son étal on remarque effectivement de nombreux gadgets faits aux couleurs nationales. Des bonnets, des chapeaux, des nœuds de fleurs, des pins, des sifflets, des brassards, des bracelets, des tee-shirts etc…Les prix oscillent entre 200F et 5000FCFA selon l’article. A en croire monsieur Ilboudo, les petits drapeaux s’achètent comme de petits pains. C’est dire que la défaite des étalons contre le Gabon n’a pas découragé des supporters. Il confie d’ailleurs que depuis le samedi 17 janvier, sa vente n’a pas connu une baisse. « J’ai encaissé plus de 400 000FCFA », dit-il avec fierté. Même son de cloche chez Abdoulaye Ouédraogo qui confie vendre par jour au moins pour 50 000FCFA de marchandises. Le stock de tissage de mèches aux couleurs nationales (rouge- jaune- vert) et de vuvuzla est épuisé chez Abdoulaye Ouédraogo. « Beaucoup de clients veulent le vuvuzela pour faire l’ambiance sur les routes et dans les maquis », relève-t-il. Depuis ce matin en effet, sifflets et vuvuzela ont été entendus un peu partout dans la ville. Devant les commerces, sur les arbres, ou encore sur les engins à deux roues l’on a vu un peu partout le drapeau du Burkina accroché. Comme pour appeler à la mobilisation derrière les étalons.
Bassératou KINDO
Lefaso.net