Protéger, alerter, agir face à une victime consciente ou pas, qui respire ou non , etc. sont des exercices auxquels des hommes et femmes de medias se sont appliqués Vendredi 07 Mars 2014.

Avant de passer à ces exercices sous les directives de l’adjudant Alphonse Congo et ses compagnons de la 1re compagnie de la Brigade Nationale des Sapeurs Pompiers(BNSP), les journalistes ont pris amplement connaissance de la vie de ce corps armé de l’Etat.

Le Capitaine Boubacar Keita, directeur des études et de la prévention, a fait l’exposé. L’historique, l’organisation, un aperçu des ressources humaines et matériels, les missions, les forces et les faiblesses de la brigade ont été déclinés aux participants.

Contrairement à ce que peut croire l’opinion publique, le rôle des sapeurs pompiers ne se limite pas seulement à intervenir en cas d’accidents divers ou d’incendie. Selon le présentateur, outre de sauver des vies en assurant les urgences dans ces cas, les sapeurs pompiers ont aussi pour mission de protéger les personnes et les biens par un travail de prévention. « C’est en ce sens que nous travaillons avec le CEFAC (Centre de facilitation des actes de construire pour la délivrance des permis de construire), a-t-il cité en guise d’exemple.

Au cours de l’atelier les participants se sont en outre imprégnés des réalités du corps. A en croire le présentateur, Si la brigade au fil des 35 ans d’existence s’est renforcée et compte aujourd’hui 5 compagnies, Beaucoup reste à faire pour permettre à l’ensemble d’être plus efficace sur le terrain.

La distance entre les compagnies existantes et les zones d’intervention obstrue sur le délai d’intervention. Le matériel est de plus en plus inadapté au contexte démographique et social évoluant. La déconcentration insuffisance est aussi une autre des faiblesses de la structure.

A cela s’ajoute aussi les fausses alertes qui constituent un obstacle quotidien certain, selon Boubacar Keita : «  Nous sommes appelés souvent pour des interventions imaginaires. Nos moyens sont limités, donc quoi qu’on dise, ces situations peuvent compromettre la situation d’une réelle victime », a-t-il expliqué et d’appeler les populations à solliciter les pompiers au 18 ou au 112 qu’en cas de réel besoin. Il a aussi rassuré du caractère gratuit des prestations d’urgence.

Si le souhait des soldats du feu est la relecture des textes en vigueur pour les adapter au contexte actuel, ou de voir chaque région du Burkina jouir d’une base, les perspectives immédiates, pour renforcer la BNSP sont la construction de casernes notamment dans trois villes du Burkina : Boromo, Koupelà et Kaya.

Arba Nadembega (Stagiaire)

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