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22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

Publié le dimanche 22 décembre 2013 à 17h05min

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Dans l’écrit ci-après, Michel Konkobo, un citoyen ouagalais, relate les mésaventures qu’il a eues avec des vigiles de Yalgado qui lui aurait fait voir de toutes les couleurs, alors qu’il courait pour être au chevet de sa mère hospitalisée au sein de l’établissement. Le malheur n’arrivant pas seul, M. Konkobo a fini aussi par perdre sa mère. D’où sa colère à l’encontre des vigiles incriminés.

Son récit des faits :
« Après avoir cherché en vain un cyber ouvert dans mon quartier la nuit du samedi aux environs de de 22 h, j’ai enfin trouvé une connexion tôt le matin du dimanche 22 décembre 2013, pour partager mon deuil et ma colère avec mes amis internautes. Eh bien, ce matin du 22 décembre 2013 est l’un des plus noirs de ma vie : la veille à 18 h, j’ai perdu ma mère à l’Hôpital Yalgado Ouédraogo. C’est bien la première fois que je dénonce certains faits relevant de ma vie privée, par voie de presse. Mais il le faut, afin que certaines injustices ne se reproduisent plus dans le futur. Je vous retrace le fil des événements.

le samedi 21 decembre , tôt le matin, pendant que je m’apprêtais à aller au travail, j’ai reçu un coup de fil de ma belle-sœur qui m’invitait à venir à la maison en toute urgence. Le cœur battant la chamade, j’ai quitté ma maison, sur la route de Kamboinssin, pour aller en famille, derrière la cité Azimo de Tampouy. En cours de route, j’ai reçu un coup de fil de mon frère : Il faut plutôt aller au CMA Paul VI. Je suis arrivé à Paul VI, mais rien. On avait déféré la vielle aux urgences du CHU Yalgado. Mais, sans ambulance puisque, nous a-t-on fait savoir, il n’y a qu’une seule ambulance à Paul VI, et cette dernière est d’ailleurs en panne. Pendant que Maman convulsait, mon frère et sa femme l’ont emmenée à bord de leur véhicule aux urgences de Yalgado. A notre arrivée, les médecins avaient déjà placé une perfusion. Quelques temps après, autour de 9 heures, on nous a fait savoir que le Docteur visiterait les malades, et qu’une seule personne devrait rester avec Maman. Mon frère était reparti à la maison pour chercher le nécessaire. Sa femme est restée avec notre mère, et nous avons profité, mon ami Ribou et moi, pour sortir prendre du café à la porte de l’Hôpital. A notre sortie, nous voyions des vigiles barricadant l’entrée. Ils ont répondu à notre salutation. Mais, à peine dehors que mon téléphone s’est mis à sonner. C’était ma belle-sœur qui m’appelait de venir prendre une ordonnance pour achat de médicaments. Nous avons voulu retourner au sein de l’Hôpital, mais les vigiles à la porte nous ont empêchés, d’une manière peu courtoise. J’ai négocié avec eux, les suppliant de me laisser rentrer pour sauver la vie à celle qui me l’a donné. Rien n’y fit ! Ils m’ont exigé un « laisser passer ». « De quel laisser passer vous parlez ? Ou est-ce que l’on peut prendre ça ? », ai-je demandé. « Je ne sais pas », m’a lancé sèchement un des maîtres des lieux, avec des airs de grandeur. Je voyais effectivement des malades et des accompagnants qui présentaient des bulletins d’examen, des ordonnances et autres papiers pour pouvoir avoir accès à l’hôpital. Mais, chose étrange, un Monsieur de type asiatique s’est présenté sur les lieux et a juste dit cette parole : « Je venais rendre visite à un malade ». On lui a ouvert le précieux sésame, sans questionner.

C’est alors que je me suis mis en colère, devant le parterre de patients sur place : « Je veux rentrer prendre l’ordonnance de ma maman. Elle a perdu connaissance et celle qui est dedans avec elle ne peut pas sortir. Laissez-moi entrer ou j’appelle la presse ! » « Tu n’as sûrement pas d’unités. Viens prendre mon portable pour l’appeler », a ironisé un vigile. Tous les vigiles ont alors poussé un rire moqueur.
C’est en ce moment qu’un homme robuste, que je crois être un « loubard », m’a appelé à l’écart pour « me raisonner ». Il disait que je devais attendre 10 h avant de rentrer. Je me suis écarté, et je ruminais ma colère avec mon ami. Un médecin, qui voulait en savoir sur le scandale, nous a ouvert les yeux : « Ces vigiles font comme ça pour racketter les pauvres malades ! » Des langues se sont par la suite déliées. Des accompagnants m’ont témoigné avoir été victimes de ces actes peu orthodoxes.

Enfin ! J’ai compris. Pour rentrer et tenter de sauver ma mère, je devais parler aux vigiles. Et ces vigiles s’en foutent pas mal de mes supplications et autres salamalecs. Ils ne mangent pas les « pardon » « SVP », et autres « Merci ». J’ai aussi compris que, selon le bon vouloir de ceux qui se sont taillé une citadelle, voire un royaume devant l’hôpital, certaines personnes pouvaient déroger à « mon œil de règle », parce que la tête de ces dernières leur plaît. A 10h 58, nous voulions rentrer, et c’est avec force et dédain que le vigile nous a repoussés. A 59, bis repetita. Pendant que j’estimais que chaque minute qui passe, est une souffrance atroce de plus pour ma maman. A 10 h pile, les vigiles, pardon, les seigneurs des lieux, se sont décidés à se faire des clins d’œil, et à nous laisser rentrer. Fin de 32 longues minutes d’attente, d’indifférence des vigiles, de cynisme des vigiles.
Ma mère a malheureusement rendu l’âme, aux environs de 18h 20. Lorsque, coulant des larmes, j’arpentais le couloir de la sortie, les vigiles sirotaient leur thé. « Nous attendons toujours l’arrivée de vos fameux journalistes », m’ont-ils lancé.

Quelques questions : Quelle formation, quelles instructions l’agence qui s’occupe de la sécurité de Yalgado a-t-elle données à ses éléments ? Au nom de quelle organisation ou de quelles mesures sécuritaires des êtres humains, supposés être les premiers visages consolateurs des âmes meurtries qui arrivent à l’hôpital, agissent-ils ainsi ?
Je tiens par contre à remercier de vives voix les médecins des urgences. En particulier, Docteur Sonia Salou, qui a soigné ma mère, comme sa propre maman à elle.

Au milieu de mon deuil, j’ai écrit ce texte, dans l’espoir de corriger une injustice. Une laide injustice ».

Michel KONKOBO, citoyen burkinabè, Web journaliste

mike.konkobo@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 23 décembre 2013 à 00:49, par Malaika En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Yako, mon frère, yako !
    Tout ce qui porte une tenue au Faso s’estime être un roi, sinon le président. Alors, c’est l’abus a outrance.
    Merci de l’avoir dénoncé malgré votre si vive douleur !
    Poursuivez ces malfrats car ces situations répétitives de situations iniques, inqualifiables, inhumaines se généralisent parce que personne n’ose porter plainte. On subit et on se tait. Vous avez déjà fait un pas important en ayant ce courage de porter à l’attention de l’opinion publique ce fait inadmissible malgré la difficulté de trouver un cyber ouvert après les faits.
    Je vous encourage à ne pas laisser cette affaire ainsi pour que d’autres personnes ne subissent pas à nouveau l’inhumanité de ces gens qu’on ne peut même pas qualifier.
    Toutes mes condoléances, beaucoup de courage dans cette si douloureuse épreuve à la veille de Noel.
    Que le Seigneur accueille votre mère dans son éternité et vous accorde à vous et à votre famille la consolation !
    En union de prières.

    • Le 23 décembre 2013 à 09:21, par ZAKINPAGBA En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

      paix a l’Ame de la vieille.a mon frere Malaika.reproché un individu au lieu de s’emprendre a ceux qui portent la tenue.ce sont nos frere burkinabè.qui de nous n’a pas un frere qui porte la tenue ?.paix a son ame

  • Le 23 décembre 2013 à 00:55, par NPK En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Condoléances mon frère ! C’est la face hideuse de la société burkinabè, sous l’ère de l’émergence à la sauce Compaoré. Pensiez-vous que sous la révolution ils oseraient ? Leur réaction quand tu as dit appeler les journalistes rappelle la période de "Écrivez sur vos dos" que certains politiciens disaient des journalistes. C’est la preuve d’une société ou la morale est enterrée depuis des lustres, une société en pleine décrépitude !

  • Le 23 décembre 2013 à 02:48, par Le Burkina D’abord En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Triste cher frère !! Que l’âme de notre mère repose en paix. Tu sais, dans ce pays il faut qu’il y ait un vrai changement. Il faut raser tous ces petits chefs et donner le pouvoir au peuple vrai. Ces vigiles en font trop souvent ! Il arrive qu’ils se prennent pour des policiers ou des gendarmes. Ce sont en général des illettrés qui malheureusement une fois à ces postes oublient d’où ils viennent et leur sort.
    Que Dieu les pardonne et leur insuffle l’amour dans le cœur.

  • Le 23 décembre 2013 à 02:56, par un fils du pays En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    que son ame repose en paix. sinon c’est la regl instaure a lhopital. com dan toute les autr administration, il existe une insufisance ki na pa permi de traiter particulierema votr ca.

  • Le 23 décembre 2013 à 04:22, par Tapsoba®(de H) En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    À l intérieur des urgences surtout,on peut comprendre qu on exige qu un seul accompagnant au chevet d un malade mais de là à interdire l accès de l enceinte de l hopital aux autres accompagnateurs de trop ,c est à ne rien comprendre.Imaginez un peu ,un malade sur qui il faut veiller à chaque instant,car incapacité d autonomie,s il n y a pas un autre recours en cas de besoin ,pour honnorer les ordonnances par exemple,le malade court à ce moment des risques .Ce d autant plus qu il ne peut avoir des soins tant que le(s) accompagnateur(s) n ait (ent) pas payé ce qui est prescrit comme remède.

  • Le 23 décembre 2013 à 04:57, par Powerful En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Où sommes nous ? Qui vient à l’hôpital pour plaisanter ? Il faut que ça cesse immédiatement. Les vigiles aigris doivent être démasqué et punir à la hauteur de leur agissement. Tu prives l’accès à ton frère noir au détriment d’une autre race.eh mon pauvre Burkina !
    c’est pas la faute à quelqu’un si vous êtes vigile.la pauvre mère vous benira malgré le traitement que vous l’avez réserver depuis l’au delà.
    Une fois de plus il faut que ça cesse
    RIP maman

  • Le 23 décembre 2013 à 05:52 En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Ces vigiles ont deja eu a taper un monsieur devant nous. Je crois qu’il faut les former. beauoup sont illettres. Qme maman repose en paix !

  • Le 23 décembre 2013 à 06:16, par momo En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    mes sincer cndlleance .cè trè decevan ces vigile san ocune courtoisi

    • Le 23 décembre 2013 à 08:17, par uli. En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

      Avant tout propos, je présente mes sincères condoléances à vous et à toute la famille. Que l’âme de maman repose en paix et qu’elle passe tout son ciel à vous faire du bien sur la terre.
      Pour ce qui est des vigiles, il faut vraiment qu’ils soient vraiment formés aux techniques d’accueil. Le bon sens qui est la chose la mieux partagée par tous devrait régner dans ces lieux. Que les responsables recrutent des hommes sensés et non des bandits et des racketteurs qui n’ont pas de coeur dans la poitrine.

  • Le 23 décembre 2013 à 07:12, par CONDOLEANCES En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Il faut fustiger le comportement sadique des vigiles face à une telle situation de détresse Il faudrait aussi que les gens comprennent qu’il existe des kiosques et restaurants dans la cour de l’hôpital.Pas besoin de sortir pour se restaurer si vous n’avez pas de laisser-passer ou de bulletins d’examen etc afin d’éviter des altercations avec les vigiles.Les malades et accompagnants sont victimes de vols,c’est pourquoi les vigiles sont rigoureux pour éviter de laisser passer des gens douteux.

  • Le 23 décembre 2013 à 07:14, par CONDOLEANCES En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Il faut fustiger le comportement sadique des vigiles face à une telle situation de détresse Il faudrait aussi que les gens comprennent qu’il existe des kiosques et restaurants dans la cour de l’hôpital.Pas besoin de sortir pour se restaurer si vous n’avez pas de laisser-passer ou de bulletins d’examen etc afin d’éviter des altercations avec les vigiles.Les malades et accompagnants sont victimes de vols,c’est pourquoi les vigiles sont rigoureux pour éviter de laisser passer des gens douteux.

    • Le 23 décembre 2013 à 14:26, par rawa En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

      Tu es peut être l’un de ces vigiles ? Y’a t il une règle sans exception ? les gens n’habite pas l’hôpital pour savoir ce que tu dis. De plus, le gars aurait pu sortir pour autre chose que de se restaurer. Ces vigiles veulent seulement être soudoyés. il faut que la société qui les emploie les forme et renvoie les escrocs qui se font vigiles. De telles personnes sont eux même capable de rentrer voler les malade à l’intérieur de l’hôpital

    • Le 23 décembre 2013 à 21:43, par vérité no 1 En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

      Nul doute que ces vigiles ont tort dans la mesure où l’un deux pouvait accompagner Mr Konkobo pour aller verifier s’il est venu avec un malade ou pas, ça ne prend pas plus de 10 mn. Ces vigiles doivent être licenciés et poursuivis.

  • Le 23 décembre 2013 à 07:25, par Ne pas trainer avec les malades à domicile En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Paix à son âme.Il faut reprocher aussi aux citoyens de trainer trop souvent avec les malades à domicile avant de les évacuer à l’hôpital quand il est trop tard de pouvoir les sauver.La maman est arrivée quasiment dans un état de coma à Yalgado.Et c’est au moins 7 h après l’entrée du fils que la vieille a rendu l’âme malgré sans doute l’achat de l’ordonnance.

  • Le 23 décembre 2013 à 08:04, par themby En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    MES CONDOLEANCES MON FRERE. QUE LA TERRE LUI SOIT LEGERE ET PAIX A SON AME. "DIEU A DONNE DIEU A REPRIS"
    TOT OU TARD NOUS SERONS LIBERES DE CES RAPACES QUI SONT AU POUVOIR. CAR QUAND LA TETE EST POURRIE TOUT LE RESTE DU CORPS L’EST.

  • Le 23 décembre 2013 à 08:07, par Red En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Condoléances. J’observe, j’écoute, je lis et je constate ! mais ce sont ces faits qui vont chasser un jour ce pouvoir moribond. J’ai dis aux policiers qui contrôlent la même personne dix fois par jour dans la ville de Ouaga, qu’on en a marre ! les automobilistes qui n’ont pas de pièces, nous savons tous où ils circulent ! Ces vigiles sans formations ! bref
    Mes condoléances mon frère !

  • Le 23 décembre 2013 à 08:11, par contre les criminels En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    bjr je suis très meurtrie par ce que vous venez de dire en réalité les sociétés de gardiennage de l hôpital yalgado relève d un seul choix du DAF de l hôpital c est lui qui truc les choses pour encourager ce criminels au sein de l ’établissement.déposer une plainte a la justice contre ces chefs criminels et vous aurez réparation je suis sùr

  • Le 23 décembre 2013 à 08:12, par contre les criminels En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    bjr je suis très meurtrie par ce que vous venez de dire en réalité les sociétés de gardiennage de l hôpital yalgado relève d un seul choix du DAF de l hôpital c est lui qui truc les choses pour encourager ce criminels au sein de l ’établissement.déposer une plainte a la justice contre ces chefs criminels et vous aurez réparation je suis sùr

  • Le 23 décembre 2013 à 08:29, par leduché En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Ils auront la mort de notre vielle sur la conscience toute leur vie.
    Toutes mes condoléances mr Konkobo et qu’elle repose en paix.

  • Le 23 décembre 2013 à 08:37, par Vidi En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Mes condoléances. Nous attendons la réaction du DG du CHUYO ou du ministre de la santé. Toute violation du droit à la santé porte atteinte au droit à la vie et il faut que les vigiles de Yalgado le comprennent. Ils ne doivent pas se comporter comme ceux qui sont devant les sociétés commerciales.

  • Le 23 décembre 2013 à 08:42, par juju En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    bon courage à toi mon frère !c’est dur dans des moments pareils. Moi aussi j’ai subit à plusieurs reprises la méchanceté de ces vigiles. C’est écœurant ! parfois, on arrive à franchir la porte d’entrée mais devant les urgences, impossible d’accéder même quand ton malade agonise ! il vraiment assouplir ces mesures pour les cas graves et permettre d’assister les malades dans les derniers instants ! que maman repose en paix !

  • Le 23 décembre 2013 à 08:52, par citoyenne En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Courage, mon frère ! moi aussi j’ai vécu ça !

    faut que ça changes ! si tu as voiture on te laisse entrer sans laisser passer comme si les piétons n’on pas droit à l’accès je dis accès à l’hôpital ! et on veut pas que les gens soient aigres !
    la direction de l’hôpital doit revoir sa copie et puis, ces vigiles qui doivent freiner les voleurs, ne font pas la preuve de leur efficacité car y a toujours des vols !

    Paix à l’âme de Maman !

  • Le 23 décembre 2013 à 09:02 En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Pour ma part, je vous assure que ni même le Directeur de l’hôpital, ni le Ministre de la santé, pas même celui de la sécurité ne peut m’empêcher de voler au secours de ma mère malade, n’en parlons même pas de vigiles. Si ces gens là ne me tuaient pas, en tout cas j’allais rentrer car si une bagarre pour secourir ma mère n’est pas noble alors je dois plus jamais faire de bagarre dans ma vie.

  • Le 23 décembre 2013 à 09:03, par Edmond Didace En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes condoléances petit frère. J’invite les internautes à partager cet article dans les réseaux sociaux pour une prise de conscience des responsables de l’agence de sécurité Yalgado.

  • Le 23 décembre 2013 à 09:06, par Pato En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes condoléances que notre mama repose en paix ça cè quoi si cè pas de l’incivisme ou sont nos chefs traditionnels qu’est ce qu’ils disent de ça ?

  • Le 23 décembre 2013 à 09:25, par LAPAIX En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Salut mon frère,
    Mon ami, c’est inadmissible que ces vigiles se comportent de la sorte. Ils travaillent à la tête du client qui se présente.
    Paix à l’âme de la vieille !!!! Je compte sur DG SANGARE (un bon manager) pour réagir à tout ça dans cette semaine.
    Tu as entièrement raison. Moi par exemple, habituellement j’arrive et je prends mes airs de grand type, je serre ma mine et je rentre en ne regardant personne, je fixe droit. Personne parmi ces gorilles ne me hèle.
    Ou bien, je demande à un ami de me conduire à l’intérieur en voiture. Sa passe : ils soulèvent la barrière sans poser de question.
    Calme ton cœur, DIEU essuiera tes larmes

  • Le 23 décembre 2013 à 10:13, par LAPAIX En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Salut mon frère,
    Mon ami, c’est inadmissible que ces vigiles se comportent de la sorte. Ils travaillent à la tête du client qui se présente.
    Paix à l’âme de la vieille !!!! Je compte sur DG SANGARE (un bon manager) pour réagir à tout ça dans cette semaine.
    Tu as entièrement raison. Moi par exemple, habituellement j’arrive et je prends mes airs de grand type, je serre ma mine et je rentre en ne regardant personne, je fixe droit. Personne parmi ces gorilles ne me hèle.
    Ou bien, je demande à un ami de me conduire à l’intérieur en voiture. Sa passe : ils soulèvent la barrière sans poser de question.
    Calme ton cœur, DIEU essuiera tes larmes

  • Le 23 décembre 2013 à 10:39, par Idriss En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes condoléances mon frère et beaucoup de courage dans ces durs moments. Que l’âme de notre maman repose en paix.

    S’agissant de l’attitude des vigiles, les sociétés desquelles ils relèvent ainsi que l’administration de l’hôpital sont complices des forfaits qu’ils accomplissent. Lorsqu’on confie un service stratégique à un inexpérimenté, on le suit pour éviter les ratés. Nous savons tous qui sont à la tête des sociétés de vigiles. La qualité du service rendu est très secondaire ou absente pour beaucoup. Devant les banques, devant les institutions du système des Nations Unies, vous pouvez voir la différence des services offerts : courtoisie, respect, écoute attention, retenue, et j’en passe. Cela parce qu’il y a une administration qui veille et tout manquement peut engendrer une rupture de contrat. C’est ce qui manque au niveau de l’hôpital.

  • Le 23 décembre 2013 à 10:40, par Nous En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes sincères condoléances mon frère. Vous avez tout à fait raison de vous poser certaines questions relatives au profil des agents de sécurité. Les entreprises de sécurité responsables de l’ordre et de sécurité dans les établissements publics doivent faire l’objet d’une sélection particulière. même les agents des forces de sécurité savent accueillir bien les usagers des services publics. On ne vient pas à l’hôpital pour se distraire mais pour cause d’une situation d’urgence. C’est le cumul de tous ces comportements antisociaux que le créateur a restreint sa miséricorde au CHU, faisant de cet hôpital l’endroit ou le taux d’efficacité est faible. Quelle partenariat Etat-Entreprise privée de Sécurité ?

  • Le 23 décembre 2013 à 10:57, par sam En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Bjr chers internautes
    Par la présente, je voudrais compatir à la douleur de notre frère car chacun de nous sait combien coûte la perte d’un être cher comme une mère dans de pareilles circonstances. En effet, il me plaît que M. KONKONBO ait porté cette mésaventure au su de tous que beaucoup ont laissé passer sous silence. Ce qu’il faudrait comprendre, nos comportements contrastent avec le niveau d’assistance dans les administrations d’où de pareilles situations naitront toujours si on refuse de voir la réalité d’en face. Ainsi, dans les pays dévélopppés les malades sont bien assistés dans les structures sanitaires si bien qu’ils peuvent s’en passés d’accompagnants. Mais ici, souvent si l’accompagnant n’interpelle pas le médécin, le malade court un danger. L’un dans l’autre, il faudrait revoir le système d’accès des hôpituax aux accompagants et apparentés des malades dans nos structures sanitaires.
    Que la mama repose en paix !

  • Le 23 décembre 2013 à 11:38, par L’intègre En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toute ms condoléances. Que Dieu vous consolle. Ainsi va le Faso de blaise compaoré. Le peuple doit se réveiller sinon sinon des riens du tout vous foutre notre pays dans le désordre.

  • Le 23 décembre 2013 à 11:39, par Le Sahélien En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes condoléances, que l’âme de notre chère mère repose en paix !
    Mon frère, cette agence ou société de sécurité qui a mis ces voyous à la disposition du CHU à son PCA qui participe au Conseil des ministres à Kosyam ou du moins à son DG qui partage la même table que les éléments de BC dans les maquis ! Pour ne plus vivre de telles immoralités au CHU, il faut balayer le régime. Impossible avant 2015, peut-être me dira-t-on ! Alors, ici il s’agit d’une éducation civique et morale que ces voyous n’ont pas du tout reçues. Ils en ont vraiment besoin. Donc le ministre en charge de ces questions doit alors déployer des efforts dans ce sens au même moment que l’agence rééduque ces pauvres au service des patients.

    • Le 23 décembre 2013 à 12:04 En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

      je demande a ce que l’agence chargé de leur recrutement s’explique.
      je comprends qu’ils ont reçu des consignes mais il est aussi interdit de refuser de laisser passer un accompagnant de malade qui veux payer une ordonnance.
      merde à ces vigils

  • Le 23 décembre 2013 à 11:53, par leproff En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    salut mon frère. Mes condoléances. je joints mon mot aux votre pour que les responsables des formations sanitaires regardent de prêt cette situation qui se vit partout surtout dans les grdes formations sanitaires.

    Que ça cesse. Naan larra an sarra.

    du courage

  • Le 23 décembre 2013 à 12:02, par Laïla En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    J’exprime ma profonde compassion à monsieur KONKOBO et à toute sa famille. C’est aussi de l’incivisme de refuser à une personne d’entrer dans un hôpital pour porter assistance à un malade. La question qui se pose c’est de savoir pourquoi emploie-t-on des agents de sécurités (vigiles) pour garder l’entrée de l’hôpital ? Pour assurer une certaine sécurité dira-ton. Ces vigiles ont certainement la force nécessaire pour réprimer tout contrevenant. Ils en ont aussi le droit si la situation l’exige ; avec un zeste de bonne moralité. Cependant, force est de reconnaitre que nos vigiles, policiers, gendarmes et mêmes militaires, (j’omet à dessein ces fonctionnaires sans vergogne) n’ont aucune souplesse dans la mise en œuvre des lois de la république. Ce qui me convaincs que nous sommes dans un Etat démocratique de non droit. Un acte de répression se pose aussi sans brutalité et avec pleins d’enseignements. Enseignons le civisme et le bon sens.

  • Le 23 décembre 2013 à 12:08, par DIBAR81 En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    MES CONDOLÉANCES ET SOIS FORT ; Ne les juge pas par ce qu’il porte la tenue mais plutôt selon leur comportement ; car c’est une question d’éducation.Il faut qu’on se rafraichisse la mémoire afin que d’autres changent de caractère car il y a trois endroits où la plaisanterie est à écarter par ce que personne n’y rend pour s’amuser :
    - hôpital
    - pharmacie
    - morgue
    ces filous doivent être sanctionné

  • Le 23 décembre 2013 à 12:12, par DIBAR81 En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    MES CONDOLÉANCES ET SOIS FORT ; Ne les juge pas par ce qu’il porte la tenue mais plutôt selon leur comportement ; car c’est une question d’éducation.Il faut qu’on se rafraichisse la mémoire afin que d’autres changent de caractère car il y a trois endroits où la plaisanterie est à écarter par ce que personne n’y rend pour s’amuser :
    - hôpital
    - pharmacie
    - morgue
    ces filous doivent être sanctionné

  • Le 23 décembre 2013 à 12:15, par Y. I En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Par Y.I

    Mon frère mes condoléances, ces gens ne sont pas des humains, ils sont plus cruelles que le diable en personne j’ai connu ces vigiles dans le mois de septembre alors que mon mari avait fait un accident. ils ne savent pas ce que cè que la malediction. Dieu s’en chargera d’eux

  • Le 23 décembre 2013 à 12:18, par lemoi En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Mes condoleances, mon frere. Que la maman repose en paix. je suis tres touche par votre histoire. Je pense qu’il faut participer a la formation de l’homme. il faut porter plainte en justice. va voir un avocat pour des conseils. sinon beaucoup d’autres cas se reproduiront.

    Courage encore !

  • Le 23 décembre 2013 à 12:30, par FATOCHIÈ En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes condoleances Michel. Il y’a quelques jours j’ai du mettre un de ces vigiles de Yalgado qui ne savait pas qui j’étais et qui a voulu s’amuser avec moi. Il en a pris pour son compte.

  • Le 23 décembre 2013 à 12:42, par Vivie En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Mes condoléances. Que le TOUT PUISSANT reçoit l’âme de la maman. Franchement je te conseille de voir ton avocat pour déposer plainte non pas parce qu’ils t’ont refuser l’accès immédiatement, mais, par leur mauvais accueil et acte de barbarie. C’est vraiment humiliant ça. Des vigiles mal formés !

  • Le 23 décembre 2013 à 12:43, par Nêkobi le Neveu En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Vous voulez connaître la raison du comportement de ces vigiles ? Et bien voila : pour être vigile à l’hôpital, il faut parfois avoir les bras longs. Et ces vigiles bénéficiaires de ces "bras longs" se comportent comme ceux-ci, donc comme des rois. Ils n’ont que faire de vos supplications, de vos journalistes et, pour tout couronner, de la vie de votre mère !!
    Que Dieu nous vienne en secours. Mes condoléances frère. Paix à l’âme de Maman.

    • Le 23 décembre 2013 à 20:32, par Jamanatigui En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

      Pour être recruté dans la fonction publique il faut avoir des bras long, ça c’etait connu. Maintenant il faut des bras longs aussi pour être vigile ? Pas à la BCEAO mais à Yalgado. Cessons de voir de longs bras un peu partout.

  • Le 23 décembre 2013 à 13:34, par mimi En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Tout d’abord mes condoléances. Que la Maman repose en paix. En effet ces voyous de l’hôpital Yalgado qui se disent des gardiens sont des mépriseurs. Ils n’ont rien à la place du coeur et ils ne savent pas ce qu’est la vie humaine. Et comme dit l’adage : chacun a son tour , leur tour viendra de perdre un être si cher. Que le DG SANGARE foutent ces merdes à la porte. Ce sont des délinquants

  • Le 23 décembre 2013 à 14:07, par TIENFOLA En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Mes condoléances mon frère. vous faite juste de dénoncer ces comportements des vigiles qui travaillent dans les CHU de BOBO et de OUAGA. je me rappel que moi même j’ai eu des altercations avec un du CHU de BOBO. ils n’ont aucun niveau pour apprécier les dires de quelqu’un. je pense que l’hôpital est un lieu sensible si bien que le genre de personne qui y travaille doit faire l’objet d’un choix judicieux.

  • Le 23 décembre 2013 à 14:33, par la fille de l’autre En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes condoleances que Dieu dans sa bonté infinie accueille Maman dans sa demeure . N’est il pas préferable de prendre des gens former en techniques d’accueil surtout en milieu hospitalier ? Que le DG de l’hopital revoit cette copie au plus vite. Meme si ces vigiles doivent rester qu’ils ne soient pas impliqués dans l’accueil.
    Paix à l’ame de maman et courage à toute la famille

  • Le 23 décembre 2013 à 14:50, par rgb En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Ce vigile ne fait que appliquer ce qu’on lui a dit de faire

    • Le 23 décembre 2013 à 22:07, par doctor En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

      Paix à son âme ! c’est vrai que quand on parle de vigile à Yalgado, on parle de deal. En plus je me demande sur quoi ils veillent puisque en dehors de ceux qui sont à la porte, tous ceux qui sont l’intérieur dorment. allez dans les services, vous les verez en train de dormir de jour comme de nuit avec souvent la bouche ouverte !!!
      je pense tout de m^me que la place des vigiles est très important, et pour qui connait les urgences, on ne peut pas se permettre d’avoir plusieurs visiteurs à la fois : primo, le médecin ne peut pas etre efficace ; secundo:et par conséquent le malade n’est pas bien pris en charge ; terso : les visiteurs ramènent chez eux les microbes résistants de yalgado !!!!
      tout ça dénnote de l’anarchie au bled. avant de nous parler assurance maladie universelle, il faut d’abord assurer la gratuité des soins et disponibiliser le nécessaire gratos au moins pour les urgences médicale, chirurgicale et traumatologique.

  • Le 23 décembre 2013 à 18:27, par MATHEB En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Mes condoléances à la famille éplorée ! Que maman se repose en paix ! Pour les vigiles, S’ils n’ont pas de maman, ils peuvent pas connaitre sa valeur ! la plupart, ce sont des enfants de rue ! Mais il regretteront tous un jour !

  • Le 23 décembre 2013 à 21:25 En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    que l’âme de maman se repose en paix !

  • Le 24 décembre 2013 à 09:16, par P.S.H En réponse à : 22 décembre : Matinée noire pour le citoyen Michel Konkobo

    Toutes mes sincères condoléances ! Effectivement le comportement des vigiles à Yalgado est un obstacle pour procurer un bon soin à nos malades. Ces messieurs n’arrivent pas à faire la différence entre les délinquants et les personnes en détresse. Vivement que les autorités de l’hôpital et les responsables de ces vigiles revoient les consignes et instaurent des méthodes de contrôle afin de sanctionner les actes qui coûtent des vies.

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