Les Etalons, véritables ambassadeurs de la sous-région
La médaille d’argent obtenue par les Etalons à la dernière CAN en Afrique du Sud, a fait du Burkina une place forte du football sous-régional. Tous les yeux sont tournés vers le pays des Hommes intègres, à qui on fait des éloges. On l’a constaté lors de notre voyage avec l’ASFA-Y à Cotonou.
Ce sont des clameurs scandant le nom du Burkina Faso qu’on entendait à notre arrivée au Stade de l’Amitié de Cotonou avec l’équipe championne du Burkina, l’ASFA-Y pour le tour préliminaire de la Ligue africaine des clubs champions. Et lorsqu’à la fin, c’est un nul qui sanctionna la partie (1-1) officié par un arbitre libérien, qui en voulait visiblement à l’ASFA-Y, des voix se sont élevées pour acclamer les « Jaune et vert ». Certains <supporters béninois ont même tenu à immortaliser ces instants par des prises de vue avec quelques joueurs.
Mais personne à travers ce comportement n’a pensé à faire le rapprochement avec la chevauchée fantastique des Etalons à la CAN. C’est à l’aéroport de Cotonou, quand on voulait embarquer avec les joueurs, tous en uniforme, que le constat a été net. « C’est quelle équipe ? », nous demande un agent de l’aéroport. On lui fit savoir que c’est L’ASFA-Y, l’équipe championne du Burkina. « J’ai aimé votre équipe à la CAN. Quel a été le résultat de ce match ? », poursuit-il. Après avoir été mis au courant du résultat, l’agent rétorque, tout souriant qu’il faudra gagner les matchs maintenant parce que l’équipe nationale a tracé le chemin de la victoire. Bien que les prises de photos soient interdites dans les aéroports, celles-ci ont été acceptées par les services de sécurité aéroportuaire. A l’escale d’Accra, le fan club Etalons ne s’est pas manifesté, peut-être parce que personne n’a quitté l’avion.
C’est à l’aéroport international Houphouët-Boigny à Abidjan que la ferveur Etalons est montée d’un cran. On ne parlait que de l’équipe nationale burkinabè. Dans l’Airbus, une dame qui dit avoir suivi pas à pas la prestation des Etalons à la CAN, était convaincue qu’elle était en train de voyager en compagnie de l’équipe vice-championne d’Afrique, avant de se rendre compte qu’il n’y a ni Pitroipa, ni Bancé encore moins Charles Kaboré. Elle a néanmoins disséqué match par match, toutes les actions des Etalons jusqu’à Ouagadougou.
Toutes les équipes du Burkina Faso sont prévenues et doivent désormais faire preuve de patriotisme pour continuer à tracer le sillon laissé par les Etalons.
Adama SALAMBERE
Sidwaya