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Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

Publié le vendredi 4 janvier 2013 à 18h36min

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 Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

Le 3 janvier est une date particulièrement mémorable dans l’histoire socio-politique de notre pays. Elle apparaîtra encore en lettre d’or dans les annales de la Commune de Ouagadougou en ce qu’elle aura marqué la fin officielle du mandat de Simon Compaoré. Après 17 ans aux commandes de cette Commune, le maire sortant a, à ce jour, prononcé son discours-bilan teinté d’expression de joie et de reconnaissance au peuple ouagalais qui lui a fait confiance sur une si longue durée.

C’est à l’issue des élections municipales du 12 février 1995 que Simon Compaoré a commencé à garder par devers lui « la clef de la Commune de Ouagadougou ». Et depuis, ladite Commune est devenue, à en croire l’époux Simon, la coépouse de Marie Louise (son épouse). Partagé entre plusieurs sentiments à ce jour où il rompt avec cette « 2è épouse » au profit de laquelle il dit avoir mobilisé « 86 milliards 914 millions 517 mille 770 francs représentant les montants cumulés des investissements consacrés à l’aménagement urbain en 17 ans, dont 25 milliards 992 millions 363 mille 965 francs au titre des fonds propres et 60 milliards 922 millions 153 mille 805 francs provenant de financements extérieurs notamment des acteurs de la coopération décentralisée et des partenaires techniques et financiers », le « petit garçon de Mankougou » lui est tout de même reconnaissant.

Et à l’entendre, cette rupture n’entraine pas la fin de toute collaboration. En effet, dira-t-il « aujourd’hui, je mets un terme à ma participation directe à la gestion de la ville de Ouagadougou tout en restant un citoyen qui compte exprimer sans détour ses idées, ses convictions et ses valeurs, un citoyen qui sera toujours prêt à apporter sa contribution dès lors que cela sera nécessaire ».

A la nouvelle équipe appelée à dépasser les clivages politiques et à faire prévaloir « l’intérêt supérieur de notre chère cité », Simon dit ne pas avoir de conseils à donner. Toutefois, relève-t-il au passage que « la gestion d’une ville comme Ouagadougou requiert un investissement de tous les jours, une présence presque continue et une responsabilité sans borne ». Et d’ajouter, « la charge d’un maire n’est pas un jeu, car, c’est de l’avenir de notre ville dont il s’agit, c’est de l’avenir de nos enfants dont il est question ».

Appelé à faire un témoignage sur la gestion du maire sortant, Me Frédéric T. Pacéré s’est beaucoup intéressé à l’historique de la Place de la Nation qui a servi de cadre et à la prise de fonction de maire et à cette cérémonie de fin officielle du mandat de Simon Compaoré. En sa qualité de collaborateur externe de ce dernier, et surtout de président la commission de toponymie de ville de Ouagadougou, Me Pacéré note avoir eu sur son dos dans le processus de baptême de cette Place, les révolutionnaires, les travailleurs, les coutumiers, les femmes, les catholiques, les musulmans, l’armée ; chacune de ces catégories socio-professionnelles voulant la voir baptisée en son nom. Ayant trouvé toutes ces exigences fondées, ce « microcosme de l’histoire de notre vie » lui posait un sérieux problème, à l’en croire. « Je n’en dormais pas », a-t-il lancé à plusieurs reprises, avant de se réjouir de l’acceptation unanime de l’actuelle appellation, « Place de la Nation ».

A la tribune, se sont succédés Bénoît Sawadogo représentant les jeunes, Pauline Traoré représentant les femmes, Joanni Compaoré représentant les personnes du 3è âge, et le Larlé Naaba représentant les autorités coutumières, pour traduire leur reconnaissance au maire sortant. La présidente des marchés et yaars et du secteur informel, Abibou Sana, a aussi saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à Simon Compaoré.

Fulbert Paré (stagiaire)

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Vos commentaires

  • Le 4 janvier 2013 à 18:42, par Uncitoyen En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    J ai l’impression que SIMON COMPAORE fait de la publicité avant de disparaitre de la mairie de ouagadougou. Monsieur ,un homme ne doit pas se faire des compliments .Ce sont les gens qui doivent apprécier vos efforts.

    • Le 7 janvier 2013 à 07:18, par aliende En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

      Qu’il arrête de trop parler de lui !!!
      Il pense que son histoire est une "histoire à succès", pourtant il a des ombres, et pas des moindre sur ses mains ; de la CGP, aux réfections calamiteuses en passant par les lotissements mafieux et partisans, si on ouvre des dossiers, il devrait être jugé. En 17 ans de règne sans partage, la mention qu’il mérite c’est : pouvait mieux faire !!!

  • Le 4 janvier 2013 à 19:18 En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Je vois que au départ de Blaise COMPAORE en 2015, il va faire non seulement le tour des 13 régions du Burkina mais aussi le tour des 359 communes, des 350 départements et des 8000 milles villages que compte le Burkina pour remercier les populations et "Patati Patata....". Il faut arrêter avec cette publicité inutile. Une seule cérémonie de remerciement de toutes les couches sociales aurait suffit. Tout ça pour terminer l’argent du contribuable avec ces cérémonies qu’il organise avant de partir. Au revoir monsieur le Maire et grandement merci.

  • Le 4 janvier 2013 à 21:06 En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    A quoi correspond tout ce brouhaha ? A force de vouloir dire au revoir on finit par lasser les citoyens. Simon aurait gagné à obtenir une clarification sur les accusations de la Cour qui pèsent sur lui, que de vouloir se délecter de de sentiments d’être aimé par les ouagavillois. De l’homme, l’histoire retient moins l’image des foires que les marques d’accusations de détournement, marques qui restent indélébiles tant que un procès ou une clarification non politique et surtout non foraine, ne vient pas les laver.

  • Le 4 janvier 2013 à 22:24, par popol En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Simon commence à en faire trop maintenant...! Pardon va en paix et Bonne chance !

    Laisse les gens apprécier ton travail et surtout regretter ton depart !

  • Le 4 janvier 2013 à 22:37, par Camilo En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Vraiment lassant cette histoire de retraite du maire. on en a marre.
    Tu es venu, tu as (mangé) servi. On te dit merci et vas te reposer ou est le problème même ?

    Bye

  • Le 5 janvier 2013 à 00:39, par ZeGe En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Mobiliser 174 million de dollars (a peu pres 87 milliards de FCFA) en 17 ans pour une si grande ville n’est vraiment pas grande chose monsieur le Maire.
    Bonne chance et bon vent !!

    Zege

  • Le 5 janvier 2013 à 01:43 En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    il ne veut pas partir dai. tchrrrr nul nest indispensable !!!!!!!!

  • Le 5 janvier 2013 à 03:16, par Lakbé En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Heureux que Me TITENGA P. n’aie pas vanter les mérites du maire sortant, preuve qu’il ne marche pas dans les embrouilles de ce dernier qui se complaît dans son propre échec, jugeant cela satisfaisant. Si l’on considère que les échangeurs ont été construit sous l’impulsion de T. Zongo et un financement de Khadafi, Simon aurait dépensé ces milliards pour garder la ville propre, construire des jardins pour que des privés en fassent des maquis et refaire sa mairie. Comment peut-on être fier d’un tel bilan en 17 ans de carrière ?
    .

  • Le 5 janvier 2013 à 09:55 En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    ça commence à bien faire.
    Le mec il se la raconte un peu trop.
    Ce qui me dérange dans le cirque de Mr Simon Compaoré, c’est le fait que si le CDP l’avait investi, il serait toujours Maire de Ouaga aujjourd’hui.
    Donc, les histoires de : je suis démocrate, il faut l’alternance, j’ai fait ci, j’ai fait ça... ça commence à bien faire. Et puis, il n’est pas blanc comme neige lui non plus donc ça suffit !

    Marre de ce genre de mentalité !

    • Le 5 janvier 2013 à 12:57, par ça suffit En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

      Je me pose la question suivante : Qu’est ce qui fait courir M. le maire ? A t-il peur de faire face à ses propres actes ? De toute façon qu’il arrêter de nous pomper l’air en disant qu’il a bcp travaillé. Il nous faut peut être un autre élu qui va passer 17 à la mairie pour qu’on est des éléments d’appréciation. C’est assez comme ça, M. le maire. Vas t’en !

  • Le 5 janvier 2013 à 11:22, par le juste En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    au burkina quand on travaille bien il faut pouvoir le dire et insister la dessus afin que des détracteurs le sachent et la ferme pour toujours. merci à toi Simon pour ce que tu as fait pour la ville de ouaga.

    • Le 5 janvier 2013 à 16:27 En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

      Nous qui habitons près de TV5 sur la circulaire en tout cas, nous ne dirons pas que Simon a bien travaillé. Il est venu créer un réservoir de moustiques à coup de millions. Si ces réceptacles qui doivent servir à évacuer les eaux de pluie et éviter les inondations étaient bien faits on n’aurait pas ce problème d’eau stagnante toute l’année. A nous le paludisme et les piqûres de moustique même pendant la journée ! Merci Simon de cet héritage !

  • Le 5 janvier 2013 à 11:23, par Obrice En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Bien dit les gars et au fait qui paye pour ces aurevoirs à rallonge et Simon ne nous dit pas combien ça coûte toutes ces manifestations et qui va les payer ( encore nous) pour que ce Monsieur nous écoute lui dire MERCI pour avoir fait son boulot. Je pense pas qu’on l’ai forcé à être maire...

    • Le 5 janvier 2013 à 15:32, par Ecolo En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

      Je ne connais pas ce Monsieur et je ne réside pas au Faso. Chaque fois que je débarque à Ouaga j’ai un pincement au cœur non pas parce que toutes les rues ne sont pas goudronnées et éclairées avec des caniveau d’évacuation d’eau usée mais parce qu’il manque des arbres dans cette ville du Sahel. En tanque que maire même s’il n’avait pas des milliards pour bitumer, éclairer les rues, il aurait pu au moins avoir une politique d’embellissement écologique avec des plantations d’arbres . La plupart des arbres de la ville de Ouaga datent de la période coloniale et avant la révolution. Les écoles ne sont que des amants de briques et de tôles sans verdure. Ce monsieur ne sait pas ce ce qu’est un cadre de vie et n’avait pas de vision pour la ville. Ce ne sont pas les étrangers qui vont venir planter les arbres dans nos cités.

    • Le 5 janvier 2013 à 18:20, par sougri nooma En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

      Simon doit se mettre à la disposition de la justice pour l’histoire de réfection de la mairie. c’est trop facile de partir sans donner de moindre explications dans ces dépenses inutiles dont tu es le principal responsable. tu as travaillé mais ce n’est pas une raison pour faire autant de propagandes avant de partir. halte, tu nous pommes l’air. vas tu justifier les frais de réfection de la mairie. on saurai que tu es intègre.

  • Le 5 janvier 2013 à 17:56, par pioyipo En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Bonjour les internautes on veut nous faire croire que Simon a réussi sa gestion des affaires de la commune. Mais si nous observons la gestion des lotissements, des marchés publics et surtout l’hygiène de la ville de Ouagadougou c’est un échec cuisant . Ouaga est très sale malgré le travail de Sisyphe et presque inutile de la brigade verte.

  • Le 7 janvier 2013 à 08:15, par Filsdupaysan En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    SIMON va dépenser tout ce qui reste dans les caisses de la mairie avec ses remerciements. J’ai l’impression qu’il cache quelque chose sinon comment lui même va t il chanter ses propres louanges ?
    Ca suffit comme ça pour nous embrouiller !

  • Le 7 janvier 2013 à 11:55, par Afriqu’avenir En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    Simon ne fait que faire le bilan moral de sa gestion durant ses mandats successifs. Même si on l’aime pas, soyons tout de même honnêtes pour reconnaître ses mérites. Je paries que les Ouagalais le regretterons amèrement le chercherons avec lampe en plein midi. Je vous donne une année au plus !Encore Bravo à Simon !

  • Le 7 janvier 2013 à 12:01, par sac En réponse à : Simon Compaoré : « J’ai combattu le bon combat et j’ai achevé ma course »

    A quoi ça rime tout ça, ces va et vient pour dire quoi à la fin SIMON ? C’est pour expliquer quoi à la fin si ce n’est que je ne suis pas content de partir. SIMON c’est Ouaga seulement et ceux qui ont fait le Burkina vont dire quoi ? Bilan pas bilan il faut partir, celui qui va venir va faire ce qu’il peut. Faut pas regarder les imeubles et les rues seulement pour dire qu’ont a fait, comment est devenu Ouaga en bien être global en 17 années ? pardon faut aller comme ça on va t’apprécier après.

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