CAN 2012 : L’autre match entre équipementiers
La compétition bat son plein sur les stades du Gabon et de la Guinée Equatoriale. Si les faits marquants demeurent les performances des équipes, il n’en demeure pas moins qu’il existe une autre compétition en sourdine entre les équipementiers des sélections nationales. Voir sa griffe mise en exergue en mondovision lors d’un tel événement est très important.
Aux côtés des labels mondialement connus tels Puma, une marque qu’arborent actuellement les Etalons, après s’être séparés de Airness, aussi présent, il y a également Adidas et Nike.
Dans cette jungle concurrentielle, une griffe burkinabè réussit le tour de force de faire sa parcelle de vitrine à cette CAN. Il s’agit de Tovio par le biais du MENA du Niger. Si effectivement le Niger est sous contrat avec l’équipementier burkinabè il y a belle lurette, après sa qualification pour la phase finale, ce n’était pas évident qu’il évoluent toujours sous la griffe burkinabè.
Sûrement, les magnats de l’équipement ont dû faire une cour assidue au Niger en lui proposant des offres mirobolantes, mais ce dernier est resté fidèle à cette marque Tovio qui lui a porté bonheur lors des éliminatoires en le qualifiant pour sa toute première phase finale dans un groupe où il y avait l’Egypte et l’Afrique du Sud. C’est aussi là une foi du MENA à un certain fétichisme du maillot. L’équipementier burkinabè fait ainsi petit à petit son ancrage dans le cercle restreint de pouvoir habiller des sélections nationales.
Il faut noter que hormis le Niger, l’équipementier burkinabè est aussi présent en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée, au Maroc par le biais des clubs.
On fait aussi la remarque que les sélections des pays comme la Tunisie, le Botswana, le Soudan sont dans des griffes dont la nomenclature n’est pas encore familière dans la zone francophone.
Barthélemy KABORE
Sidwaya