Cinquante-huit (58). C’est le nombre des récipiendaires du ministère des Sports et des Loisirs. Le vendredi 23 décembre 2011, pour la circonstance, ils étaient tous là qui en tenue de ville, qui en bazin riche. Tout ce beau monde faisait naturellement face aux personnalités invitées à cette cérémonie. Du lieu où étaient assis les récipiendaires, certains pouvaient voir des parents, des amis et des connaissances dans une tribune du temple du football burkinabè.

Quand le Grand chancelier des ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma, fait son entrée au stade du 4-Août suivi du ministre des Sports et des Loisirs, Yacouba Ouédraogo, tout le monde se lève. On passe aux hymnes et après quoi, le présentateur du jour, Gustave Taro, déroule le programme de la cérémonie. Quelques secondes après, il invite le ministre à prononcer son discours. Celui-ci, d’entrée, a déclaré que si cette traditionnelle cérémonie est devenue un rendez-vous incontournable pour le mouvement sportif, il a fallu des hommes et des femmes engagés et déterminés à consentir quotidiennement et inlassablement des efforts pour que le Burkina s’inscrive dans le concert des nations sportives.

Il est donc tout à fait naturel, a-t-il précisé, de reconnaître les mérites de l’ensemble de ces travailleurs du monde du sport dont l’engagement, la détermination, le dévouement et l’expérience technique ont contribué au rayonnement et au développement de ce secteur. Le ministre a indiqué qu’au titre des distinctions dans l’ordre spécifique de la jeunesse et des sports, il y a 3 commandeurs avec agrafe promoteur, 6 officiers dont 4 avec agrafe dirigeant et 2 avec agrafe sportif, 48 chevaliers dont 11 avec agrafe dirigeant, 33 avec agrafe sportif et 4 avec agrafe promoteur.

Il a remercié les récipiendaires qui font œuvre utile pour que notre sport brille aux quatre coins du globe. S’adressant aux anciennes gloires, il leur a renouvelé sa reconnaissance, et selon lui, ils ont beaucoup ramé contre vents et marées, à des moments et en des circonstances parfois difficiles, pour hisser haut le drapeau de la patrie.
Le moment tant attendu est la remise des distinctions et on a vu passer tour à tour Harouna Dermé, Antoine Ouédraogo, Joseph Kaboré dit Sap Olympic, Marie Brice Gualbert Kaboré, Saïdou Tapsoba, Mamadou Traoré dit le Rouquin, André Kouliga Ouédraogo (tous chevaliers de l’ordre du mérite de la jeunesse et des sports avec agrafe « sportif ») pour recevoir leurs décorations.

Deux femmes, qui ont fait les beaux jours du handball et du volley-ball n’ont pas été non plus oubliées. Il s’agit de Jocelyne Bonzi (officier du mérite de la jeunesse et des sports agrafe sportif) et de Marie Rose Martial Ouédraogo (chevalier du mérite de la jeunesse et des sports agrafe sportif).

Quatre cyclistes (Ernest Zongo, Abdoul Wahab Sawadogo, Rasmané Ouédraogo et Oumarou Minoungou) ont reçu les mêmes distinctions. Le grade de chevalier national est revenu à Séverine A. Nébié, une judoka qui avait remporté le championnat d’Afrique et une médaille d’or lors des jeux africains de Maputo.
Trois personnalités (Georges Fadoul, Alain Bedouma Yoda et Jean Bertin Ouédraogo) sont reparties chacune avec le grade de commandeur agrafe promoteur.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga