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PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

Publié le jeudi 8 décembre 2011 à 00h30min

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Le Programme d’Appui à la Formation, l’Emploi des jeunes et la Recherche sur le développement durable en Afrique (PAFER) initié en 2008 a fait rêver plusieurs étudiants des universités publiques et privées du Burkina Faso. Un millier d’entre eux ont souscrit à ce programme à hauteur de 30 000 ou 70 000 F CFA dans le but de pouvoir financer leurs études. Mais finalement, le rêve s’est transformé en un cauchemar car le projet s’est planté ou du moins les étudiants ont été trompés et roulés dans une farine.

Le PAFER est un programme du Centre d’Appui à la Formation et au développement Durable en Afrique (CAFOD). Le CAFOD se définit comme une Organisation non gouvernementale d’origine burkinabé créée en août 2007 et reconnue officiellement en décembre 2007 sous le récépissé n°2007 908/MATD/SG/DGLPAP/DOASO. Le PAFER a été le projet principal du CAFOD dès sa naissance. Il s’agissait fondamentalement de permettre à des étudiants africains, à l’intérieur et à l’extérieur du continent, d’améliorer leurs conditions d’études.

Le CAFOD à travers le PAFER va susciter un engouement fou et un espoir chez les étudiants et certains acteurs non moindres de l’éducation et de la formation estudiantine. Outre le ministère de l’Administration territoriale qui a accordé un récépissé au CAFOD, on retrouve le ministère des Enseignements secondaires, supérieurs et de la recherche scientifique, des universités publiques et privées du Burkina Faso entre autres. Sur le plan institutionnel, le PAFER était donc lancé.

Lors d’une sortie de l’équipe du CAFOD, le 23 décembre 2008 à Bobo Dioulasso, Panka Nazaire Kini, directeur de l’Institut Supérieur de l’Informatique et de Gestion de Bobo Dioulasso, disait entre autres : « nous avons quasiment confiance au CAFOD. Nous pensons que si cette organisation privée n’était pas fiable, le Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ne lui aurait pas délivré un récépissé légal d’existence…Du reste, en tant que Chef d’établissement au niveau régional à Bobo, nous souhaitons que l’initiative (PAFER,ndlr) qui vient d’être présentée à nos étudiants se concrétise dans les faits » (cf Bulletin trimestriel du CAFOD N°001).

Le système du PAFER

Le PAFER, selon ses concepteurs, fonctionnait sur la base de la solidarité et une liberté d’adhésion. Pour avoir accès au PAFER, les étudiants devaient passer par quatre étapes : 1ère étape : l’étudiant acquiert un titre de parrainage auprès d’un autre étudiant déjà adhérent au prix de 30 000F CFA. 2ème étape : il souscrit à un Fonds de solidarité à hauteur de 70 000F CFA pour les bourses d’études, 40 000F CFA pour les bourses de stage et 120 000F CFA pour les capitaux de départ. 3ème étape : l’étudiant reçoit trois (03) titres de parrainage qu’il est tenu de céder en l’espace de 45 jours à d’autres étudiants au prix de 30 000F CFA/titre. Cette somme est directement déposée dans son compte personnel. 4ème étape : le fonds se charge de lui verser une bourse d’étude, de stage ou un capital de départ au bout d’un certain temps à compter de la date de souscription.

Concrètement, en six mois, l’étudiant qui souscrit bénéficie d’une bourse d’études donnant droit à une allocation de 300 000F CFA/mois pendant 24 mois. En neuf mois et pour les bourses de stage, le postulant gagne un ordinateur portable, une bourse de stage de 50 000F CFA par mois pendant six mois maximum et une place de stage dans une structure d’accueil. La dernière catégorie est constituée du capital départ. En dix mois le postulant bénéficie d’un financement d’un projet à hauteur de 60%, versé au promoteur en trois tranches après les dix mois, selon une périodicité convenue avec le promoteur.

La ruée des étudiants

Selon les statistiques du CAFOD, datant de 2009, le PAFER aurait permis d’améliorer les conditions d’études de 250 étudiants qui auraient bénéficiés entre 100 000 et 300 000 F CFA/mois. En fin 2008, au moins 1000 étudiants participaient à la chaine de solidarité. En décembre 2007, le nombre d’inscrit au PAFER était de deux (2) personnes. En novembre 2008, le nombre a atteint 814. En mai 2008, deux personnes touchaient déjà leur bourse. En novembre 2008, ces personnes étaient au nombre de 129.

Le désenchantement

La Bourse du CAFOD a sans doute profité un tant soit peu à certains étudiants, mais elle a laissé beaucoup d’autres dans le regret. L’une de nos interlocutrices, Ouédraogo Korotimi était à l’époque étudiante en deuxième année de gestion commerciale et marketing à l’ISIG. Informée par une de ses camarades de classe déjà dans le circuit, elle n’a pas hésité à investir 100 000 francs CFA pour bénéficier de la bourse. Elle dit avoir pris le risque avec ses économies de la bourse dont elle bénéficiait. Cependant, sur les deux ans prévus elle n’a bénéficié de la bourse que pendant six mois, soit d’octobre 2008 à avril 2009 avec un saut du mois de décembre. Au bout des six mois, le virement de l’argent dans son compte bancaire ouvert à cet effet, a cessé d’être effectué. Son amie qui l’avait mise dans le circuit aussi ne reçoit plus rien. Renseignées par téléphone auprès du CAFOD, on leur dit de patienter.

La justification du CAFOD était que les dossiers qui leur sont transmis étaient nombreux et qu’ils devaient procéder d’abord au 1er virement pour les derniers inscrits avant de poursuivre avec les anciens. C’est ainsi qu’après quelques mois, le numéro de téléphone n’était plus activé et le siège qui était à Wemtenga ne s’y trouvait plus. Comme elle, nombreux sont ceux qui ont bénéficié de la bourse pendant ces six mois. L’ONG CAFOD reste introuvable. Le 50 46 86 24 ou le 78 09 80 03 restent hors connexion. Le site www.cafod-bf.org ne fonctionne pas. Des centaines d’étudiants ont versé beaucoup d’argent pour finalement tout perdre ou ne rien gagner.

A la question de savoir qu’est devenu le CAFOD, nul ne nous l’a dit avec certitude. S’il y a quelques uns qui pensent que les premiers responsables ont détourné l’argent vers d’autres fins et que la directrice est d’ailleurs en prison, d’autres disent qu’il y a eu une rupture du financement sous prétexte que les étudiants qui devaient en faire usage pour améliorer leurs conditions de travail l’ont utilisé pour des futilités qui n’ont rien à voir avec leurs études. Les centaines d’étudiants désabusés par le PAFER ont déposé une plainte contre les responsables du CAFOD. Après enquête, la Gendarmerie de Paspanga de Ouagadougou a transmis le dossier à la justice. Référence du dossier : PV arrestation numéro 080 du 04-06-2010 brigade territorial déféré le 01-07-2010. Aux dernières nouvelles, Hortense Damiba coordonnatrice du CAFOD serait en liberté car, dit-on, le dossier était vide. Autrement dit, il n’y avait aucune raison de poursuivre la responsable du FACOD.

Aujourd’hui plus que jamais, les étudiants en veulent au CAFOD qui à leurs yeux n’a pas respecté ses engagements. « Je leur en veux parce que c’est eux qui n’ont pas respecté leur engagement et l’étudiant n’a pas un moyen de pression sur eux, lance mademoiselle Ouédraogo. Si tous semblent aujourd’hui se résigner, ils ne semblent pas comprendre que de grandes personnalités et des institutions de l’Etat se soient retrouvées parrain ou partenaires d’une telle initiative risquée.

Le PAFER était-il viable ?

Tel que conçu le PAFER ressemble à un marketing réseau où la rémunération est pyramidale. Il ne vent aucun produit et donc la rétribution part de la contribution des membres du réseau. Il répond aux principes de la vente multi niveaux qui est une structure du réseau de vente dans laquelle les revendeurs peuvent parrainer de nouveaux vendeurs, et être alors en partie rémunérés par une commission sur les ventes des recrues. Les adhérents au PAFER avaient deux craintes principales : la viabilité du projet et le mécanisme de suivi. Sur la viabilité, il était clair au départ que le projet allait se gripper à un moment donné.

Il est vrai qu’avec 1000 étudiants à 70 000 F CFA/chacun, le CAFOD pourrait se retrouver avec 70 000 000 F CFA. Une vraie manne financière. Mais les contributions n’étaient pas garanties dans le temps. En outre, octroyer une bourse de 300 000 C FCFA/mois à des centaines d’étudiants sans prendre des précautions n’était qu’un pari risqué. Les responsables du CAFOD savaient le chaos vers lequel se dirigeait leur projet mais le mal avait été déjà fait. Ils sont de ce fait responsables de la perte de milliers de F CFA de la part des étudiants souscripteurs. Il en est de même pour certaines institutions comme le ministère des Enseignements secondaires et supérieurs car, l’engouement des étudiants a été dicté par son implication. Le ministre Joseph Paré, en son temps, avait recommandé que le programme soit présenté à l’échelle des structures universitaires.

Les étudiants, eux, ont vu là une occasion certes d’améliorer leurs conditions d’études, mais surtout de se faire quelque part des sous. L’un dans l’autre, il faudrait que l’affaire du PAFER soit tiré au clair car il semble que la légalisation du vol soit devenue un fait. Si, peut-être, le CAFOD n’avait pas l’intention de voler ou de tromper ses clients, il l’a fait par nativité et par excès de gèle sans précaution aucune, disons à la Madoff !!!

Par Michel Nana

Par Bendré

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Vos commentaires

  • Le 8 décembre 2011 à 00:41 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    affaire ICC au BÉNIN affaire MADOC au USA la recherche du gain facile en 2008 lors de leurs rencontre avec les étudiants j’ai démontré l’arnaque malheureusement comme ds ce type d’escroquerie les premiers gagnent et le reste perd !!!!nul ne peu se prévaloir de sa propre turpitude !! si c’est aussi facile le gouvernement aurai pu monter ce genre de projet et doter 300 000fr de bourses au Etudiants et fini les gréves

    • Le 8 décembre 2011 à 11:49 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

      Ah oui, je me rappelle tres bien de cette histoire de PAPER. J’etais en 2eme annee de Droit a l’UO en 2008 lorsque plusieurs etudiants m’en ont parle et il y avait des affiches dans notre UFR. Je ne sais pas si des amis y ont participe mais l’engouement etait grand. Perso, je n’avais que l’aide du Foner mais je m’etais dit que ce truc c’est de l’arnaque. Je voyais la chose trop simple : l’argent des nouveaux paraines est verse au parains comme bourse. Ces nouveaux paraines parainent d’autres nouveaux adherants a qui ils vendent leur titres (3 titres de 30.000f chaque). Ils seront renumeres par l’argent verse par les nouveaux. Mais en fin de compte avec quel argent va t-on donner des bourses aux derniers ? C’etait de l’arnaque. J’ai pas adhere. Je peux dire que j’ai eu de la chance.
      J’espere que nos autorites saisiront cette affaire sinon elles auront cautione l’arnaque, le vol.

    • Le 8 décembre 2011 à 12:43, par citoyenne En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

      c’est une question sur lequel, les structures comme le secrétariat permanent des ONG (SPONG) doit réagir et interpeller le Ministère de l’Administration territoriales pour faire attention aux reconnaissances qu’elle livre. C’est tout cela qui contribue a ternir l’image de nos ONG et partant remet en cause toute la crédibilité des organisations de la société civile. Comment peut on comprendre qu’une organisation qui se qualifie d’ONG mettent en place un système aussi mafieux. Ces genres de chaines de solidarité finissent toujours comme cela.

  • Le 8 décembre 2011 à 08:27, par yamambaala !!! En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Honnêtement, c’est quels modèles économique et social cette structure a utilisé et penser s’en sortir ?
    D’abord le modèle économique était déjà utopique, mais pour moi le pire c’est le modèle social. Voyez-vous, un étudiant qui rentre dans ce système va "pèquer" 300.000 F CFA/mois pendant 24 mois et si par miracle il gagne un très bon boulot immédiatement (que ça soit dans le privé ou dans le public), je le vois mal commencer avec un salaire supérieur ou égale à 300 000 F CFA avec un CV sans expérience (à moins qu’il ne soit pistonné) dans notre Burkina réel que nous connaissons là. Et si c’est la profession libérale que l’étudiant décide d’embrasser, là encore ça sera un véritable parcours de combattants pour dégager un profit net de 300 000 FCFA/mois dans une jungle comme le climat des affaires du BF.
    En gros, ce système présageait un échec à coup sûr sur presque tous les plans à mon humble avis.

  • Le 8 décembre 2011 à 10:59, par Rayimbo En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Voici une affaire qui vient montrer encore que nos autorités sont très négligeantes sur bien des choses d’importance. Si non comment peut-on comprendre qu’une strcuture agrée par des services gouvernantales puisse agir ainsi et disparaître sans être inquiétée. On dira que ces étudiants ont joué l’imprudence. certes !! Mais, comment ne pas leur donner raison si des structures et des hautes personnalités de l’Etat ont donné quitus à cette ONG d’agir. Je pense que les strcutures étatiques ont contribué à cette "arnaque" des pauvres étudiants.
    Et si l’on n’y prend garde c’est une affaire qui risque de rester sans suite. Dommage !! On ne laisse pas des individus se lancer dans de telles initiatives sans veiller sur les intérêts des populations. Et par son laxisme, l’Etat à travers ses structures (MATDS, MESS, etc.) ont cautionné et encouragé un "vol" sur des étudiants qui ne cherchent qu’à diminuer leur misères dont encore l’Etat est en grande partie responsable. Shame to you !

  • Le 8 décembre 2011 à 12:20 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Je me rappelle de cette dame Mme Damiba Hortense. J’ai également été victime de cela et j’y ai investi près de 240 000 mais jusqu’à présent je n’ai rien touche. Dans tout ca le gouvernement burkinabe n’a même pas réagi. Je pense que Justice doit être rendue .

  • Le 8 décembre 2011 à 12:40, par djsss En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    On avait pas besoin d’être intelligent pour savoir que ce projet n’était ni viable, ni vivable et encore moins durable. C’est le gouvernement (ministre paré et autres) qui doivent être honorés de la responsabilité de ce fiasco. Ils se disent intellectuels et nul besoin de 8 années académiques pour savoir que le la pyramide a un bout, un sommet, une fin. Un projet socio-économique à aspect pyramidal ne marche jamais vu que les derniers paient pour les premiers. Qui paient pour les derniers quand il n’y a plus de derniers pour payer pour ces derniers ?! Nos responsables sont donc des irresponsables !

  • Le 8 décembre 2011 à 12:45 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    le gain facile. zaalman !

  • Le 8 décembre 2011 à 13:13 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    hummm !ces formes d’escroquerie sont légion dans le pays. Actuellement, l’ONG AGROINTER a roulé des jeunes qu’elle avait recrutés pour collecter de l’argent en milieu rural. C’est exactement le même système que le PAFER.
    Si une enquête pouvait être menée pour nous éclairer davantage
    , ce serait une très bonne chose.

  • Le 8 décembre 2011 à 13:25 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    J’accuse les instituions de complicité en amenant des etudiants a l’abattoir car ainsi expliquer les faits et les mécanismes d’organisation de cette structure,pas besoin de sortir d’une grande école en HEC pour flairet l’arnaque.Trop beau pour etre vrai et voila qu’on couvre les délinquants et les victimes peuvent aller se faire voir ailleurs.Si on plume aussi facilement des e cela veut dire que la misère fait perdre la raison

  • Le 8 décembre 2011 à 13:47, par KIENFOLA En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Toutes les ONG ne sont pas membres du SPONG, il appartient au Ministère de l’Administration du Territoire de fouetter dans ce milieu ONG , il y a trop de truands d’une nouvelle race de « mis en détachement ou en disponibilité » qui polluent ce milieu.

  • Le 8 décembre 2011 à 14:42 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Et moi qui avais perdu mon argent dans Bourse du Burkina ! Vous vous rappelez de cette structure qui était installée dans un des villas de la Citée An 3 en 1989-90 ? Maintenant, il faut que le Gouvernement regarde sérieusement le financement de certaines structures. Ce qui est sûr, on ne m’y prendra plus jamais ! Même Saint Thomas ne sera jamais aussi incrédule que moi !

  • Le 8 décembre 2011 à 15:22 En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Déplorable.
    Pas besoin de grosses etudes pour savoir que le projet n’est pas viable.
    Un raisonnement terre a terre :
    1) Les souscripteurs gagnent plus que leurs souscriptions
    2) Il n y pas de source de financement extérieur au projet
    3) Donc pas d’équilibre possible entre les sorties et les entrées.

    Il est tout a fait normale que cela se termine comme ça.
    Ça donne froid au dos de découvrir que les dirigeants de ce pays sont si myopes.

  • Le 8 décembre 2011 à 19:03, par phantom En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Il reste à faire des victimes de QNET.

  • Le 8 décembre 2011 à 19:08, par assandunet En réponse à : PAFER : De centaines d’étudiants arnaqués

    Vu le niveau d’implication des autorités, je n’arrive pas à comprendre que cette affaire soit restée sans suite. Je sais que de nombreux étudiants, malgré le nombre d’années espères toujours se voir rembourser leurs frais de participation. pourquoi un tel silence autour de l’affaire ? Les complices sont-ils haut placés ? Environ 70 000 000 FCFA ; cette somme est remboursable par les institutions fautives qui ont servies de couvertures pour le CAFOD. Inadmissible quand on sait que les étudiants étaient tenaillés par une misère qui ne dis pas son nom. Les documents attestant les inscriptions des différents étudiants et les sommes déboursées sont toujours disponibles auprès des victimes. Il est temps que cette affaire trouve un dénouement. Nous avons mare des non lieu dans la justice burkinabè....

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