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Santé maternelle et infantile : Promouvoir la maternité à moindre risque

Publié le vendredi 1er octobre 2004 à 06h08min

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Une quarantaine de participants sont réunis en atelier de réflexion, de planification d’activités, les 29 et 30 septembre 2004, à la Maison de la femme sise à Koulouba, sous l’égide de l’Alliance du Ruban Blanc.

L’analyse de la situation de la santé maternelle et infantile au Burkina Faso, l’examen de la stratégie nationale de réduction de la mortalité maternelle et néonatale, ainsi que l’élaboration d’un plan d’actions pour une maternité à moindre risque, sont entre autres les objectifs de cet atelier de quarante huit heures.

Ainsi, le plan stratégique national pour la réduction de la mortalité maternelle qui prend en compte toutes les strates de la société servira de référence à ces travaux. Ce plan stratégique national qui intervient tant au niveau des décideurs politiques, des prestataires de services, des communautés, qu’au niveau des familles constituera un modèle pour l’élaboration d’un plan d’actions de l’Alliance en vue de réduires conséquemment la mortalité maternelle.

"La reconnaissance du problème de santé à temps, l’accès aux services de santé à temps réel ainsi que l’accès aux soins de santé sont les conditions primaires pour une maternité à moindre risque." a déclaré Jérémie Zoungrana secrétaire exécutif de l’Alliance du Ruban Blanc. L’Alliance du Ruban Blanc est une coalition d’individus avisés pour une santé maternelle et infantile. Elle a déjà à son actif deux prix : le premier en 2002 et le second en 2003, qui sanctionnent la contribution de l’association à la lutte contre ce mal.

Fort de ce résultat, elle envisage installer des alliances sur l’ensemble du territoire national. Selon le secrétaire exécutif Jérémie Zoungrana, la problématique de la maternité à moindre risque augure des lendemains meilleurs, car la fréquentation des femmes des centres de santé s’est accrue et les hommes se préoccupent d’autant plus de la santé de leurs femmes et enfants. Cependant, les femmes sont souvent rétissantes aux tests de dépistage du VIH/Sida en dépit des "counseling" a-t-il conclu.

Yelkoussan Bertrand SOME (Stagiaire)
Sidwaya

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