PRESIDENTIELLE DE 2010 : L’UPR derrière Blaise Compaoré
L’Union pour la République (UPR) a tenu sa 1re convention extraordinaire de 2010 le samedi 17 juillet dernier dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou. Au cours de celle-ci, le parti a décidé de soutenir la candidature de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle de 2010.
Depuis sa création le 24 juillet 2004, l’UPR n’a jamais cessé de se déclarer de la majorité présidentielle quelles qu’en soient les circonstances. Le parti vient une fois de plus de le prouver en annonçant au cours de sa 1re convention extraordinaire de 2010, sa volonté de soutenir Blaise Compaoré et à oeuvrer à lui assurer la victoire à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010. Ce choix de soutenir la candidature de Blaise Compaoré, a été justifié par plusieurs raisons par le président de l’UPR, Toussaint Abel Coulibaly.
Des éloges au président
Pour lui, Blaise Compaoré a toujours mis les autres avant lui-même, le peuple et la nation au coeur de son action et refusé la marginalisation du Burkina Faso sur le plan international. En intrépide stratège, il a forgé depuis 1991 l’Etat de droit et la démocratie au Burkina ; toute chose qui permet au pays de vivre la plus longue période de stabilité de son histoire à travers entre autres 4 législatures sans discontinuer, a-t-il confié.
Toussaint Abel Coulibaly a rappelé qu’avant Blaise Compaoré, l’on savait quand débutait le mandat parlementaire mais l’on ne pouvait être sûr qu’il ira à son terme ou du moins l’on était presque sûr qu’il n’irait jamais à son terme tant le Burkina était devenu l’un des champions africains en matière d’instabilité. Sur le plan économique et social, il suffit de voyager à travers le monde pour se rendre compte que l’oeuvre de Blaise Compaoré va au-delà des frontières Burkinabè. Même si l’adage dit que l’on n’est jamais prophète chez soi, les Burkinabè de bonne foi ne pratiquent pas l’ingratitude qui est un défaut contrairement à la folie qui est une maladie, a-t-il relevé. Il a ajouté que si les hommes naissent égaux en droits et en devoirs, les paroles et les actes finissent par faire la différence entre eux. Le président de l’UPR n’a pas tari d’éloges à l’endroit du chef de l’Etat.
"Nous avons confiance au président et il nous le rend bien parce qu’il pose chaque jour des actes qui nous confortent dans notre choix et que nous oeuvrons à mériter sa confiance, même si nous ne sommes pas sûrs d’y parvenir comme il le souhaite, compte tenu de nos limites objectives". Livrant le contenu de la déclaration finale de la convention, le président de l’UPR a déclaré que le parti a décidé au regard de ce qui précède de soutenir la candidature de Blaise Compaoré. Cette déclaration a été suivie d’un tonnerre d’applaudissements des militants de l’UPR.
A propos de l’article 37
Le parti a aussi donné sa position sur la limitation des mandats. Selon le président de l’UPR, le parti dit non à la limitation des mandats où que cela soit inscrit et réaffirme que la démocratie n’est pas synonyme de partage mathématique de pouvoir. "La seule sanction qui vaille, c’est la sanction du peuple". Il a encouragé les initiateurs de la pétition contre la révision de l’article 37 à poursuivre leur mission pour qu’enfin, le peuple tranche en toute souveraineté cette question.
Les autres intervenants à savoir le président de la section provinciale de l’UPR de Kadiogo, Boureima Soré, les représentants des anciens, Célestin Ouandaogo, des femmes, Rachelle Dabré et celui des jeunes, Alidou T. Ouédraogo, ont tous loué les actions de Blaise Compaoré. Ils ont réaffirmé leur volonté à porter haut le flambeau de leur parti qui, ont-ils affirmé, constitue la 3e force politique du Burkina avec 5 députés à l’Assemblée nationale, 610 conseillers à travers le pays et 8 communes détenues par le parti.
Dabadi ZOUMBARA
Le Pays