Burkina : Il faut aller à la réconciliation nationale, c’est primordial

C’est une lapalissade de dire que le Burkina traverse une situation très difficile. S’il est vrai que les grandes nations se bâtissent avec aussi leur part de difficultés et de grands défis, il n’est pas moins vrai que la conscience collective est nécessaire pour bâtir quelque chose de solide, qui tient pour l’histoire et dispose pour l’avenir. Mais on se demande si cette conscience collective-là peut se constituer sans un minimum d’entente entre les membres de la société. Ne faut-il pas créer les conditions de l’unité du peuple burkinabè, ce d’autant que le président du Faso a, lui-même, réitéré cet appel ?
Le Burkina Faso est une succession de frustrations et de brimades. Il suffit de lire son histoire pour comprendre que chaque tournant a laissé son lot de frustrés, dont certains sont prêts à prendre leur revanche à la moindre occasion. Pour la petite portion dont nous sommes témoins, on constatera simplement que de 2014 à ce jour, l’éventail des frustrés s’est grandement élargi.
Pour fait, déjà à la transition de 2014-2015, consécutive à l’insurrection populaire, le besoin de la réconciliation nationale s’est ressenti et s’est même traduit par la mise en place effective d’une structure, pas des moindres, la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR), pilotée par Mgr Paul Ouédraogo et composée de personnalités-clés. Les personnes mandatées ont, pendant plusieurs mois, mené la réflexion, assortie de recommandations, le tout consigné dans un rapport remis, le 14 septembre 2015, au Premier ministre Isaac Yacouba Zida.
Le 15 janvier 2016, le président du Faso qui venait d’être élu au terme de la transition, Roch Kaboré, préside (après relance le 11 janvier 2016 par le truchement d’une “visite de courtoisie” de l’équipe de Mgr Paul Ouédraogo à Kosyam), la cérémonie d’installation des membres du Haut conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN). Ce dernier venait de prendre le relais de la CRNR.
Malgré cette ossature et le travail abattu, le sujet de la réconciliation et de l’unité nationale est relégué au rang des détails. Même l’avènement de l’insécurité qui aurait pu servir à accélérer la démarche pour inciter les Burkinabè à un minimum de resserrement des rangs, a plutôt alimenté les divisions. La réalité d’un besoin de réconciliation nationale a finalement rattrapé à la fin du quinquennat, devenant même une question centrale de campagne électorale partagée par les candidats à la présidentielle de novembre 2020.
L’appropriation véritable de la préoccupation à l’issue des élections par la mise en place, en janvier 2021, d’un ministère auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, s’est révélée visiblement tard, car une année plus tard, le pouvoir est renversé dans le tourbillon de la dégradation de la situation sécuritaire. L’on peut dire que de 2014 à ce jour, les frustrations n’ont fait que s’ajouter au passif jusque-là traîné. Aujourd’hui, plus qu’hier donc, le besoin de réconciliation nationale se fait sentir.
Dans un paysage national où les frustrations ne font que s’accumuler, il est difficile pour une œuvre de tenir longtemps ; les uns attendant que la page des autres se tourne pour venir se venger et remettre en cause des acquis. Les Burkinabè sont-ils incapables de se réconcilier ? Certainement pas ! Il faut alors faire la réconciliation nationale pour barrer la route à la fissure sociale.
N’est-ce pas dans cet esprit d’ailleurs que le président du Faso a réitéré, pas plus tard qu’à la faveur de cette importante journée de l’Assomption, le 15 août 2024, par l’intermédiaire de ses émissaires (conduits par le ministre d’État en charge de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo) au sanctuaire Notre Dame de Yagma, son appel “aux Burkinabè à l’unité pour surmonter les moments difficiles et aller vers le développement” ! Les Burkinabè économiseraient beaucoup et sur divers plans.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Vos réactions (43)
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par Usurpation, 27 août 2024 15:08En attendant c’est les wayiyans, maitres des lieux publiques, grands decideurs et commandeurs qui sont le PEUPLE, dont toute force et autorité sont dediees. Les wayiyans et sbires decident de qui est bien ou pas, de qui merite être considère burkinabé ou pas...ils conviquent des reunions et marches quand ou comment ils veulent, et le Champion vient les feliciter...ah oui c’est ça son PEUPLE..le reste silencieux l ecrasante majorite , les negres de salon, les valets locaux, à punir, sevir , humilier vilipender, violenter, sequestrer, deshumaniser, traumatise
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par ziripigda, 27 août 2024 18:03Mr Usurpation ? Curieux pseudo quand même. Qui a usurpé qui ? A part Maurice Yaméogo, très peu de présidents n’ont pas usurpé. L’épisode du Président Rock qualifiée de démocratique et à nuancer. Ce fût une démocratie dictée, une démocratie à senteur occidentale et oligarchique taillée sur mesures des textes occidentaux, déconnectés de nos réalités, donc de celles des 85% des Burkinabé qui ne vivent pas en ville, et mangent à peine un repas par jour. C’est une forme d’usurpation parce qu’on utilise les biens de tout le monde pour avoir une assise financière afin de pouvoir corrompre l’électorat et estampiller les élections de démocratiques, lesquelles élections sont créditées par l’UE et les ONG qui les financent. Conséquence, on a pas vu les enjeux géopolitiques et géostratégiques ; Ainsi, ce qui arriva ,arriva avec l’exacerbation du terrorisme : MPRSI , puis MPRSII cette fois-ci ,qui a plus l’assentiment des populations, même reculés, qui croient en lui plus qu’elle n’en a cru auparavant. Ceux qui aiment les sondages peuvent s’exercer dans toutes les régions et contrées du pays pour avoir le pouls réel. Ne pas le faire ou ne pas vouloir le faire à dessein est très louche. J’invite les adeptes des sondages à le faire pour qu’on soit édifié et situé. Cela pourrait donner une réponse claire à ceux qui pensent toujours au populisme. Je voudrais personnellement m’incliner pour la mémoire de ceux qui sont tombés à Barsalogho pour la patrie, ceux qui sont tombés bien avant et supplie les mânes des ancêtres et Dieu afin qu’aucun burkinabé, qu’il soit civil, militaire ou VDP ne tombe plus sur les balles assassines de l’ennemi soutenu par l’impérialisme. Tant que le burkinabé , surtout la junte intellectuelle petits- bourgeois équilibristes ne va pas prendre conscience des enjeux géopolitiques et stratégiques de la GUERRE D’OCCUPATION, et va se contenter de son égo, sans se soucier de la prospérité , la souffrance des burkinabé peut perdurer. Ayons pitié de notre postérité et jouons balle à terre afin que le pays RETROUVE une paix durable qui sera propice à l’émancipation de chacun et de tous.
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par Negblanc, 27 août 2024 18:44@Usurpation, Enlève la haine et la colère ce sera déjà çà. Ailleurs c’est lors de ces contexte difficiles que l’union sacrée se fait et pas avant. relis l’écrit réfléchis et donne toi le temps pour nous écrire un message allant dans le sens de l’Union malgré tout.
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par rek, 28 août 2024 07:04Je suis wayiyan. Motivé par le combat sincère de IB pour ramener la justice afin que : la sécurité se retablisse, que nos hôpitaux soient équipés, qu’il n’y ait plus de corruption, dans la fonction publique qu’il n’y ait plus de justice à géométrie variable, que des places ne soient plus détournées lors des concours, que le pays soit decolonisé. Je suis wayiyan car mon salut et celui de la postérité se trouve dans la volonté de se battre de ce groupe de jeunes.
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par Indjaba, 28 août 2024 10:19Moi j’ai toujours adhéré à l’idée de la réconciliation. En effet de 2014 à 2024 il y a eu trop de divisions et de frustrations, choses qui compliquent l’union sacrée qui est pourtant une condition pour gagner cette guerre. Dans les 20 dernières années , plusieurs blocs opposés se sont formés : – 1) 2014 les insurgés VS CDPistes 2) 2015 : les partisans de Dienderé VS (Zida + politiciens ) 3) 2015 toujours les partisans de Zida contre les autres politiciens qui les regardaient comme usurpateurs de pouvoir 4) 2021 les partisans de Damiba contre les partisans de Rock 5) 2022 les partisans de Damiba contre les partisans de IB 6) plusieurs Burkinabè Accusent Blaise et ses soutiens d’être derrière le terrorisme 7) accusations des Peulhs d’être derrière le terrorisme 8) accusations de l’islam d’être la revendication principale des terroristes 9)changement idéologique sans explications et ni mea culpa de certaines figures actuelles du MPSR2 ( Maiga, Siguiré, Emmanuel, Basolma etc qui donnaient les bilans des attaques, qui critiquaient vertement la gouvernance, qui critiquaient violemment l’armée, qui encourageraient les débrayages syndicaux etc etc. Aujourd’hui les mêmes font le contraire, ce qui est peut-être une bonne chose mais il faut expliquer ce changement radical sinon cela entretient la haine de ceux qui ont perdu le pouvoir par les deux précédents coups d’État.) 10) Toutes ces divisions se sont probablement déteintes sur l’armée au cours de ces 20 dernières années 11) les OSC ont été impactés 12) Les limitations des libertés syndicales, politiques, médiatiques et les enlèvements ont probablement créé des fissures 13) Les dernières assises ont dû créer un impact : les 5 ans qui paraissent longs pour certains ; le fait que c’est renouvelable pourrait irriter certains ; le fait que le capitaine pourra être candidat après cette longue transition et pourrait diriger à vie ne plaît certainement pas à tout le monde ; le fait que les autres acteurs politiques aspirants au pouvoir par élections sont réduits au silence semble insupportable pour certains 14) etc etc. Solutions : – Malgré la guerre, Il faut nommer un ministre très consensuel de l’action sociale et de la réconciliation qui va commencer à approcher sagement toutes les couches sociales pour leur expliquer la vision du président et pour recueillir les propositions. – Il faut libérer certaines personnes enlevées et d’autres prisonniers dans le cadre du dialogue – Il ne faut pas donner l’impression aux autres politiciens qu’il n’y a aucune possibilité d’alternance par des élections. Le manque d’espoir pour ces entrepreneurs politiques les radicalise. – Il faut arrêter les propos insultants, arrogants etc. – Il faut très vite arrondir certains angles au niveau de la diplomatie Que Dieu inspire toujours notre jeune président et qu’il le protège pour une transition apaisée accompagnée de bonnes fondations de développement. Que la paix revienne au pays.
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par Mon Plan, 27 août 2024 15:15De quelle reconiliation parle tu ? le pays a besoin dune gouvernance qui pourrait gagner la confiance au niveau régional et international et mettre en place la coalition qui libérera. . Sinon nous sommes foutus.
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par DreC, 27 août 2024 15:26Jeune frère Omar Ouédraogo, merci beaucoup pour votre analyse courageuse et visionnaire. Je suis un grand supporteur du président du Faso Son Excellence Monsieur Ibrahim Traoré, je prie Dieu jour et nuit pour qu’il réussisse. Je l’encourage à prendre en compte la réconciliation nationale, c’est à lui le premier bénéficiaire. Faut pas se flatter notre peuple doit se réconcilier entre ses fils et filles, cela va résoudre beaucoup de problèmes. Que Dieu protège notre cher pays le Burkina Faso. Paix à l’âme des défunts.
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par WALAYE, 27 août 2024 16:58Beaucoup de gens parlent de réconciliation nationale mais très peu parlent de ce qui nous a conduit à cette situation. Et c’est là mon problème. Nous avons tous vu ici une journée nationale du pardon organisée en grade pompe un 31 mars sans nous dire avec qui il faut se reconcilier et pourquoi il faut se reconcilier et nous revoilà à la case départ. Quand une réconciliation tourne en une promotion ou ascension des bourreaux, cela ne nous amènera nul part. Depuis quand on a donné un pardon qui n’est pas demandé, et demander pardon suppose une reconnaissance d’un tord fait à autrui. Alors, que ceux qui ont commis des tords reconnaissent leur tord et demande pardon et ceux qui ont subit des tords vont accepter le pardon de ceux qui leur ont causé du tord.
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par Wakato, 27 août 2024 17:42Merci pour le partage de ces idées ô combien pleines de sens et de conscience pour la construction de la nation. Il y a des moments où il faut se départir des débats partisans pour voir la réalité en face. La situation que traverse notre pays a besoin de solutions courageuses, la bataille par les armes, mais aussi de l’union des fils et filles du pays ; c’est plus qu’une nécessité.
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par JB, 27 août 2024 17:48Dieu va enseigner chacun des deux parties la verité, parce que pour recevoir le pardon de la reconciliation , il faut confesser d’abord.
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par Konombo, 27 août 2024 18:17Enfin, on commence à y penser. Un ancien officier supérieur de l’armée disait que la réconciliation pourrait être une des meilleures alternatives pour la paix au Burkina compte tenu que l’ennemi est invisible. Des drones à outrance, des frappes ciblées etc. On soupçonne la présence de l’ennemi au sein de la population. Exactement comme en Afghanistan. Rappelez-vous que les Talibans ont vaincu les armées les plus puissantes au monde. Toutes les forces vives du Burkina sont unanimes. Pour éradiquer, le djihadisme il faut le localiser mais où. Depuis des années, l’armée dans son ensemble se questionnent sur les succès qu’évoquent la plupart des réseau sociaux. Le nombre de succès qui sont souvent évoqués dans les médias sociaux devait à ce jour hisser les forces armés Burkinabès au sommet de l’excellence. Mais voilà, peut-on vaincre un ennemi invisible. Des spéculations de toutes sortes s’abattent sur nos frères Peulhs voulant leur attachement aux djihadistes. Militons collectivement pour la réconciliation
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par GPANGA-PANGA Gagannt-Gagnant, 27 août 2024 18:39OTER LE SOCLE DU MAL ET CREER UNE OMBRE BIEN POUR LE PAYS LE VERBE, LA PAROLE EST CREATRICE___ RIEN DE CE QUI EXISTE N’A ETE FAIT SANS LA PAROLE__LA VIE ET LA MORT SONT AU POUVOIR DE LA LANGUE__QU’ON LE VEUT OU PAS, LE NOM D’UNE PERSONNE LA SUIT ET INFLUENCE SA VIE. DEVONS-NOUS TOUS SE TROMPER EN FERMANT LES YEUX ET EN REFUSANT DE FAIRE UNE ANALYSE OBJECTIVE DU PASSE ET DU PRESENT ET MEME AUTOUR DE NOUS ET CONTINUER A VOIR MOURIR NOTRE PAYS A CE SLOGANT. AVANT 1983, c.à.d. AVANT L’ERE DE LA REVOLUTION, NOTRE DEVISE, LA DEVISE DE NOTRE CHERE PATRIE LA HAUTE VOLTA/LE BURKINA FASO " Unité-Travail-Justice", A APPORTE D’ABONDANTS FRUITS AU PAYS (crée en 1919, et morcelé en 1932, puis rétabli en 1947, puis indépendant en 1960), LE PAYS VECU ET CONSOLIDA SON UNITE. CES FILS ET FILLES SONT RECONNUS GRANDS TRAVAILLEUR DANS TOUTE L’AFRIQUE ET SA POPULATION AIMANT ET VIVANT CE QUI EST JUSTE, INTEGRITE. SES FILS ET FILLES SOUS CETTE DEVISE BENI ONT LUTTE ET SE SONT AFFIRMES INDIVIDUELLEMENT, COLLECTIVEMENT ET POUR TOUT LE PAYS DANS LE SENS DE TOUS CES TROIS MOTS " unité-Travail-Justice" JUSQU’EN 1983. ___ QUEL COMBLE DE BENEDICTION D’AJOUTER AUX ACQUIS DE CETTE DEVISE unité -travail - justice, CETTE NOBLESSE LE Burkina Faso, LE BURKINA FASO, A LA PLACE DE Haute Volta/HAUTE VOLTA ( NOM QUI SEMBLAIT NOUS ENVOYER DANS LES TERRES EN HAUTEUR, DONC TERRES SECHES (Pays de Sècheresse, de famine, disettes, exode souvenez-vous de 1973) PAR RAPPORT A LA BASE VOLTA (pays de l’abondance naturelle Cacao, Café, plaintins, Igname,...) CEPENDANT GRACE A L’ETENDART DE LA PROCLAMATION Unité-Travail-Justice , NOUS PROGRESSIONS ENSEMBLE DANS DU BULKINDI UNIES ET PLEIN D’ESPERANCE. LE BURKINA FASO EST PROCLAME, C’ETAIT LA JOIE ET LE POIDS DE LA TERRE SECHE (Haute Volta) DEVRAIT DISPARAITRE, LES TENDANCES DE LA DIGNITE, ET DU BON FRUIT DU Travail, DE LA JOIE, DE LA FIERTE, DE MANGER TROIS PAR JOUR, EFFECTIVEMENT SE SONT ANNONCEES ET COMMENCAIENT A SE MANIFESTER POUR LE PAYS ET DANS LE PAYS. MAIS, HELAS, TRES RAPIDEMENT UN NUAGE SOMBRE DE MORT A ETE SUSCITE PAR LE SLOGANT " La Patrie ou la mort nous vaincrons" MARQUANT DE SON SCEAU LES HOMMES, ARMOIRIES ET ADMINISTRATION. LA MORT PLANAIT ET FRAPAIT NOS BRAVES ET DIGNES FILLES ET FILS QUI AVAIENT DECRETE ET ADOPTE LE BURKINDI A LA PLACE DE HAUTES TERRES. LA PATRIE N’EST PAS CE TEMPS MENACEE. LA MORT PRONONCEE CONTINUELLEMENT A TRAVERS CE SLOGAN ET SA MARQUE DANS NOS ARMOIRIES, L’INSCRIPTION DE LA VICTOIRE DANS LE FUTURE (nous dit qu’on ne peut pas vaincre au présent, alors pourquoi devons soutenir cela, cette ombre de défaite du présent en défaveur de ces nobles burkinabè) CE SLOGAN BON A ENTENDRE ET CACHANT EN LUI LA MORT CONTINUE, EST SI FORT QU’IL EMPORTA NOS DIGNES INTEGRES FILS SANKARA ET SON EQUIPE (la Mort a eu raison sur les bulkin bissi), CAR DEVANT L’HOMME LA MORT QU’ILS ONT CONTINUELLEMENT INVITE PAR LES SLOGANS, LES CHANTS, L’ARMOIRIE, A ETE LA PLUS FORTE QUE LE MOT BURKINA. EN 1997 ARRIVA SOUS LE NUAGE TOUJOURS PRESENT ET CACHE DES MOTS LA Patrie ou la mort nous vaincrons", UNE NOUVELLE DEVISE "Unité-Progrès -Justice" DONT L’OMBRE DEVRAIT FAIRE DISPARAITRE LE NUAGE DE LA MORT. CEPENDANT LE NUAGE DE LA MORT TOUJOURS SOUTENU PAR CERTAINS A TRAVERS CE SLOGAN, NE POUVAIT PAS PARTIR CAR AUSSI DE CEUX QUI L’ONT INVITE EN 1983, UNE PARTIE EST RESTEE, LA MORT A CONTINUE A FRAPER EN CACHETTE, CAR CERTAINS CONTINUAIENT AVEC CETTE PROCLAMATION (La patrie ou la mort nous vaincrons), MAIS UNE ATTENUATION PAR LA DEVISE " Unité Progrès -Justice" OUVRE LE PAYS A UNE CERTAINE UNITE (LA VISION COMMUNE DE LA DEMOCRATIE), A UN CERTAIN PROGRES ET AUSSI A LA JUSTICE(CAR CEUX QUI ONT ENVOYE ENSEMBLE L’OMBRE DE LA MORT SUR LE PAYS NE POUVAIENT ETRE TRAITES DIFFEREMMENT, C’EST LA JUSTICE DE LA MORT) ET MALHEUREUSEMENT CELA A EMBLAVE TOUT LE PAYS ; ON A PROGRESE, MAIS LA MORT, LE NUAGE DE LA MORT EST TOUJOURS SUR LE PAYS, PARCE QUE CHAQUE JOUR NOUS L’APPELLONS. DEPUIS 1983. ON N’A REELLEMENT JAMAIS CHANGE DANS LE LANGAGE COMMUN CETTE DEVISE " La patrie ou la mort nous vaincrons". HELAS CE SONT DES MOTS DE BRAVOUR, MAIS LA MORT N’EST PAS UNE BRAVOURE, CELUI QUI MEURT CELA N’EST PAS UN GAIN, UNE VICTOIRE NI POUR LUI, NI POUR SON ENTOURAGE. C’EST UNE PERTE QUAND CA SE MULTIPLIE. LE NOBLE BURKINA N’A PAS TOTALEMENT PERDU. ALORS FAISONS VOLTE FACE ET DISONS NOUS POURQUOI DEVONS NOUS CONTINUER A APPELLER LA MORT SUR NOTRE PAYS ? POURQUOI, POURQUOI, POUQUOI ? NOUS SOMMES SAGES, LE BURKINA, SES DIGNES FILS ACTUELLEMENT INCARNES PAR NOS BIEN AIMES IB ET SON EQUIPE ET BIEN D’AUTRES COMME AU TEMPS DE L’AIMAIBLE THOMAS SANKARA. NOUS SOMMES SAGES, BRAVES ET PATRIOTES. POURQUOI DES BULKIMBA MEURENT COMME DES VULGAIRES HOMMES. POURQUOI ? CE BEAU SLOGAN CACHANT LA MORT "La patrie ou la mort, nous vaincrons", Y EST POUR QUELQUE CHOSE. ANALYSEZ BIEN CHAQUE MOT ET L’ENSEMBLE EN SE REFERANT DES FRUITS RECOLTES PAR LE PAYS DEPUIS 1983 ET ENCORE AUJOURD’HUI. ECOUTEZ, ON DIT A TRAVERS CETTE DEVISE QUE LA PATRIE NOUS ECHAPPE EN CONJUGUANT LA VICTOIRE DANS LE FUTURE ET REMPLACANT LA VICTOIRE DU PRESENT PAR LA MORT. LA NATURE NOUS ENTEND CHANTER CE SLOGAN DE MORT APPELLE LA MORT ET LE PAYS VIT LA MORT TOUJOURS DEPUIS 1983. QUE CEUX QUI ONT L’INTELLIGENCE COLLECTIVE POUR LE BIEN DE CE PAYS L’ENTENDENT. CESSONS D’APPELLER LA MORT SUR LE PAYS. ON N’EST PAS OBLIGE DE MONTRER NOTRE BRAVOUR PAR CE SLOGANT DE MORT C’EST ASSEZ. CHANTANT LA PATRIE, L’UNITE, LA PROSPERITE POUR LE PRESENT DANS LE COMBAT ET MEME DANS LA LUTTE ET LE COMBAT LE PLUS ACHARNE POUR MARQUER NOTRE OPTIMISME FACE A L’ENNEMI. MAIS PAS DES CHANTS DE MORTS ET VICTOIRE DANS L’AVENIR. IL Y A DES RISQUES DE PERTE DE NOTRE NOBLE PATRIE LE BURKINA FASO DU SIMPLE FAIT DE NOTRE BOUCHE ET PROCLAMATION " la patrie ou la mort, nous vaincrons"
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par non’ga, 29 août 2024 10:17Merci monsieur G Panga. Quand j’ai appris que nous avons repris le slogan La patrie ou la mort, nous vaincrons, j’ai sursautée. Pourtant je suis de celles qui ont été dans le combat de THOMAS SANKARA. Nous n’avons pas encore accès au sens caché de la vie. Nous attirons ce que nous répétons. C’est à dire que nos pensées, nos paroles, nos actions, nos croyances répétées, ritualisées, se manifestent à l’identique. Certains appellerons ça des connaissances psychologiques, d’autres des connaissances ésotériques, d’autres des connaissances spirituelles, d’autres des connaissances énergétiques : c’est comme on veut. Mais ce n’est pas mystiques. Il y’a une loi rationnelle à tout ça : On attire ce qu’on pense à longueur de journée. Cest pour cela, je suis contre ceux qui adore le Jésus ou le christ en croix sous prétexte qu’il est venu les sauver. Cest de la tromperie. En attendant, nous devons dépolluer nos cerveaux.
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par jki, 27 août 2024 19:47Se reconcilier avec qui ? Pendant que nous sommes attaqués par procuration, on parle de reconciliation. La capacité d’un pays à evoluer depend de la capacité de des filles et fils de mettre leur differents de cotés pour combatre l’ennemi commun. On n’a meme pas besoin de parler de reconciliation pour ca. Mais chacun est assis et attend qu’on vienne se prosterner devant lui. Et quand on ne le fais pas, il est automatiquement contre tout. Certains attendent meme de l’argent. Cette guerre n’a rien à voir avec histoires de frustration. Dans une guerre causée par des frustration, la rebellion a toujours des leaders qui ont une platte forme de revendication. Ici on nous attaques, on tue les civils et personne ne revendique. En plus ils sont financés et ceux depuis plus de 10 ans. Ca devrai faire reflechir un peu.
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par Kabra, 27 août 2024 22:25jki, votre question même et la suite de votre écrit montrent qu’il faut forcément se réconcilier. Le.mal est vraiment profond. Dieu, sauvez notre chère patrie le Burkina Faso
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par Amadoum, 27 août 2024 23:49Quand on veut rester dans le faux personne ne peux t empecher. Si non les terroristes le disent urbi et orbi comme en Afghanistan ,l application de la charia c a d oeil pour oeil dent pour dent. Combien de fois ils ont revendiqué des attaques. La reconciliation c est un brun d humilité pour que tous les Burkinabe regardent dans la meme direction. Savoir se parler pour trouver le meilleur pour notre pays sans les apprioris.
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par SOULY N. Stéphane, 27 août 2024 19:49Bel article !! La réconciliation ne se décrète pas ! Elle ne sera jamais une vision unilatérale des forts du moment. Elle ne se résume pas non plus à la seule volonté de ceux qui aujourd´hui se sont subitement aperçus que leurs actes étaient néfastes pour le Burkina, et souhaitent se racheter ! Après cette longue période de conflits, de division profonde, de crimes crapuleux…économiques et de sang, la réconciliation Nationale devient un processus complexe qui doit d´abord viser à restaurer la paix, la stabilité et l´harmonie dans notre pays ! Pour qu’une réconciliation nationale soit possible, plusieurs conditions doivent être remplies : La plus importante reste et demeure la reconnaissance des torts et des injustices. Il est essentiel que toutes les parties impliquées reconnaissent les torts et les injustices commis. Cela inclut la reconnaissance des violations des droits de l’homme, des discriminations, des crimes politiques ou économiques. Probablement les crimes de guerre aussi ! Il faudra par la suite songer à mettre en place des mécanismes d´une justice transitionnelle. Il faudra absolument mettre en place des tribunaux pour juger les crimes commis, des commissions « Vérité et Réconciliation » et des programmes de compassassions pour les victimes, mais surtout des reformes institutionnelles pour prévenir les abus futurs Les dirigeants et les élites politiques du pays doivent avoir une « volonté politique », c´est à dire être prêts à mettre de côté leurs intérêts personnels ou partisans. Tout cela ne peut se faire sans la participation de la société civile. Les organisations de la société civile peuvent jouer un rôle essentiel dans le processus de Réconciliation Nationale en facilitant le dialogue, en « éduquant » le public et en surveillant la mise en œuvre des accords de paix ou des reformes. Cela conduira à un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties concernées. Toutes les voix, surtout celles de groupes opprimés doivent être entendues et prises en compte dans ce processus de réconciliation ! Nous pourrions aller au Stade du 4 Août lâcher 25.000.000 de pigeons dans le ciel. Nous pourrions ramener à Kossyam les anciens criminels et leur permettre de demander pardon au peuple ! Nader, cela sera tout simplement du cirque ! La réconciliation, elle est bien au delà ! Ou les conditions citées plus haut ici sont remplies, ou bien on amène tous les criminels pieds et mains liés devant le peuple. Alors il verra s´il faut oui ou non pardonner ! Personnellement je suis pour cette dernière option, mais je me plierai à la loi de la majorité, convaincu que les idées égrainées plus haut sont le seul chemin d´une véritable réconciliation ! La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons ! Noraogo Stéphane SOULY
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par Bakouan, 27 août 2024 20:49Je salue la sagesse et les écrits de ce journaliste, c’est véridique, courageux, sans venin et avec les mots et les expressions bien choisies et maîtrisées. J’aurai 68 ans dans quelques jours InchAllah mais je pu affirmer que le BURKINA FASO n’a autant eu besoin de se réconcilier comme aujourd’hui. Que Dieu apaise les coeurs de mes frères et soeurs burkinabè, il n’y a rien qu’on ne puisse résoudre si on est unis, or cette unité ne peut pas se faire se réconciliation.
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par Anniv, 28 août 2024 00:21Bakouan, Joyeux anniversaire à vous dans quelques jours, espérons que pour vos 70 ans, le Burkina sera globalement en paix, ce sera le plus beau des anniversaires !
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par Sidpassata Veritas, 27 août 2024 21:57Nous revoilà dans cette question de réconciliation qui divise parce que certains manipulent les notions de réconciliation (ou de pardon ) et de justice en ignorant qu’elles sont de deux domaines différents qui ne peuvent pas être confondus. En effet, la justice est du domaine publique et la réconciliation dans le domaine privé. Dans un état qui prône une égalité des droits entre ses cityons, il n’y a pas de place pour une justice privée. La justice est publique et est administrée par l’apareil judiciaire qui juge au nom de tout le peuple et selon la loi votée par les députés du peuple. Une fois que cette justice est rendue, personne n’a le droit de s’en prendre au coupable qui a purgé sa peine, ou à l’innocent qui à été disculpé. Celui qui n’est pas satisfait à le droit de faire appel. on peut comprendre que cette justice légale n’arrive pas à réconcilier les parties, mais elle permet de protéger les droits de chacun de manière objective. L’administration de l’état ne peut pas s’investir à gérer les états d’âme de ceux restent mécontents puisqu’on ne peut émettre une loi qui oblige une personne à être content de la décision de justice qui vise à protéger au mieux les droits de chacun. La justice peut aider à la réconciliation, mais elle n’a pas une obligation de résultat. Il faut donc renvoyer la réconciliation dans son domaine privé. Si le coupable accepte de demander pardon et que la victime accepte, c’est tant mieux pour eux et pour tous. Mais l’un d’eux refuse de jouer le jeux, personne ne peut l’y obliger et s’il est obligé ou s’il faut semblant, on n’obtiendra pas une vraie réconciliation et le problème demeure. L’état ne peut pas s’occuper efficacement de cela car il s’agit de négocier sans règles préétablis, en tenant compte des humeurs des uns et des autres. Cette tâche qui touche à la conscience et aux dispositions intérieures subjectives des personnes peut être le rôle une tâche des confessions religieuses et des associations caritatives et humanitaires. Alors il est complexe de parler de réconciliation nationale sans identifier quelle est la victime insatisfaite et l’acte et l’auteur qui en sont la cause. En plus il faut établir clairement que tout cela est la cause d’une crise à dimension nationale pour justifier d’envisager une réconciliation nationale. Sinon nous allons nous perdre dans des analyses qui ne permettent pas d’identifier le vrai problème. C’est sur cette base qu’on a voulu flouer la nation en faisant revenir à la présidence un condamné de justice pour homicide pour demander pardon à la nation, alors qu’il a refusé de se présenter à la justice de l’état pour dire s’il est coupable ou innocent et de contribuer à éclairer les juges et la nation. L’incohérence et la confusion des domaines respectifs de la justice et de la réconciliation était entretenue dans cette affaire puisque depuis l’espace public (présidence du Faso) que l’ancien président Blaise COMPAORÉ demandait pardon à la famille SANKARA, alors qu’il refuse de se dire coupable et se rendre à la justice. Alors je conclue en disant que la réconciliation est est une bonne chose si elle reste dans son domaine privé et si elle ne viens pas encombrer le domaine de la justice pour paralyser cette dernière qui une nécessité de cohésion sociale. Oui à la justice qui ouvre la voie pour une réconciliation sincère et apaisante pour la victime. Oui à une réconciliation qui concerne et met en scène victime et coupable comme premiers et principaux acteurs irremplaçables.
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par Icare, 28 août 2024 07:00J’avoue que je suis décontenancé de noter qu’à chaque fois, à l’occasion de massacres perpétrés par des terroristes, on ressort cet épouvantail qu’est la « réconciliation ». On en parle toujours sans pour autant nous dire de quelle manière, une réconciliation entre 2 parties (encore à identifier), pourrait conduire l’une des 2 à cesser de massacrer nos frères et sœurs qui ne cherchent qu’à vivre ; comment cette réconciliation pourrait conduire l’une des 2 parties à arrêter de déverser des millions dans des complots ayant pour seule finalité la mort de nos frères... ! Car à la vérité, il y a des gens qui mobilisent des millions voire milliard pour la logistique et la solde des exécutants, et autant pour les relais complices qui sont dans l’ombre. Ces gens, c’est le visage hideux de ce qui nous arrivent. Et quand on s’imagine qu’ils peuvent être nos frères, je me dis qu’ils n’ont aucune justification qui tienne d’en arriver à commettre tant de bassesse, contre leur propre nation et sa population. Ce qui s’est produit à « Barsalogho » est d’une simplicité inouïe : des terroristes ont ouvert le feu sur des braves populations qui ne vaquaient qu’à leurs occupations. J’aurais aimé que toutes nos voix se rejoignent pour condamner ces attaques et surtout dénoncer ces complicités internes qui les ont rendus possibles...mais que nenni. On « semble » passer sous silence la lâcheté du massacre volontaire des civils, pour mettre à l’index l’autorité, en l’accusant à demi-mot de n’avoir pas pris les devants pour implémenter une certaine « réconciliation ».
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par tanbacounda, 6 septembre 2024 04:50Merci la-bas. Meilleur commentaire. La réconciliation vient certainement après la Paix. Et pour avoir la Paix il faut combattre ensemble et vaincre ensemble l’ennemi qui n’est pas du tout caché. Il est en brousse mais aussi dans les villes et villages. On sait aussi que l’ennemi est sponsorisé par des Puissances étrangères qui tiennent à nous recoloniser coûte que coûte et pour cela utilise des leviers come Aghali Iag mais aussi des suppos locaux pour menacer notre existence même en tant que Etat Souverain. On est en guerre depuis plus de 10 ans et cette guerre est différente de celle d’Afganistan car en Afghanistan l’ennemi est descendu du ciel et s’est installé dans le pays pour le prendre. Ici on affaire à des criminels qui sont sponsorisés et qui agissent avec la bénédiction de certains d’entre nous et c’est là toute la difference. Si vous n’êtes plus patriote il n’y a pas d’âme de combattant chez vous comme l’ont été les paysans en Algérie ou en Afganistan.
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par Alain Yougbaré, 28 août 2024 07:02RECONCILIATION NATIONALE : QUE CEUX QUI ONT VOLÉ SOIENT EN PRISON QUE CEUX QUI ONT GOUVERNÉ PAR LE PASSÉ AILLENT SE REPOSER QUE LA POLITIQUE NE SOIT PLUS UN RACCOURCI POUR ÊTRE RICHE QUE LA DÉMOCRATIE À L’OCCIDENTALE SOIT BANIE QUE LES DIRIGEANTS NE SOIENT PLUS TÉLÉGUIDES PAR LE COLON CAR C’EST LE COLON QUI DIVISE POUR MIEUX RÉGNER AUTREMENT ON ÀN’A PAS BESOIN DE CE MACHIN DE RÉCONCILIATION QUI CONSISTE À DONNER UN POSTE À CHACUN POUR PROFITER CEUX QUI NOUS ONT GOUVERNÉ DEPUIS 1960 NE VEULENT PAS LÂCHER PRISE . TOUT LE PROBLÈME EST LÀ
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par porto, 28 août 2024 09:01Je conseil au président de procéder au plus vite a un changement de premier ministre et a un remaniement en profondeur de son gouvernement. Ce PM a passé son temps a invectiver ceux qui voulait critiquer et voila les resultatsOn peux plus se taire trop c’est trop maintenant.
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par WALAYE, 28 août 2024 09:11Je voudrais que nous nous entendions sur les termes pardon et réconciliation. Au village j’ai appris que "pardonner, c’est de laisser passer (pas d’oublier) une situation qui vous fait mal même si vous avez raison". Cela veut dire qu’en règle générale, c’est celui qui a raison qui pardonne, ce qui fait de l’étape de la vérité un point capital. Tant qu’on ne reconnaitra pas que j’ai raison je ne peux pas laisser passer (pardonner) et c’est malheureusement ça. Les gens veulent être pardonnés sans reconnaitre leur tord. Même jusqu’à demain la règle reste. Par contre la réconciliation n’est pas de chercher qui a tord et qui a raison, mais plutôt de prendre des positions différentes et de savoir ou de pouvoir les rapprocher pour qu’on se comprenne pour aller à l’essentiel. Dès ce moment, la réconciliation après le pardon va de soit et devient facile voir très facile. Enfin je voudrais dire une chose, il y a un temps et un lieu pour se pardonner et il y a un temps et un lieu pour se réconcilier. Pensons y.
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par kwiliga, 28 août 2024 10:27Aucune réconciliation ne sera possible tant que certaines personnes, notamment au pouvoir, seront dans la radicalité idéologique qui leur interdit toute forme de remise en question. Bien à l’inverse, tout est fait pour qu’augmentent les tensions et les divisions se multiplient, alors que la grande majorité de la population souffre des mêmes maux. Ce cycle de répression et d’intolérance, où chacun qualifie l’autre des pires noms, où la haine prend le pas sur la compréhension et l’empathie, où la tolérance est conçue comme une faiblesse, ne nous permettra pas d’aller vers une quelconque réconciliation, et ces rancœurs risquent de perdurer bien au-delà de la guerre, bien au-delà de la dictature... Pauvre pays, pauvre Peuple... Concevons également que l’on se réconcilie plus facilement le ventre plein... en prenons-nous le chemin...?
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par Fofana, 28 août 2024 13:30kwiliga, c’est là où le bablesse, c’est ceux qui dirigent qui doivent avoir le comportement juste pour favoriser la réconciliation. On est pourtant loin du compte. Il faut que le président écoute ceux qui appellent et ne pas écouter ceux qui n’ont pas les discours d’édification nationale.
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par AYO, 28 août 2024 11:07Je valide les messages de Sidpassatas, Icare et Alain Yougbare. Ne nous laissons pas berner par les entrepreneurs politiques ! C’est une utopie de penser que l’État peut décréter la réconciliation. C’est un noble voeux qui restera pieux tant que certains burkinabè resterons égoïstes et foncièrement méchants contre le peuple ! Pour paraphraser un précédent post, la Justice est ce qu’il nous faut, la réconciliation est du domaine du privé.
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par AB ka, 29 août 2024 07:13Reconciliation, matin, midi, soir. qu’on arrete d’opprimer les gens par leur appartenance ethnique, religieux, etc. qu’on banni la corruption, le nepotisme, le favoritisme. l’extremisme (religigueux, politique surtout). la reconciliation ne se decrete pas.
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par Vercingétorix, 28 août 2024 11:29Réconciliation, Oui mais conciliation d’abord. Il y a les terroristes d’une part et les Burkinabè d’autre part. Il faut que tous les Burkinabè parlent d’une même voix (le gouvernement doit y travailler) avant d’aller chercher ceux des nôtres qui sont égarés. Si on retranche les Burkinabè du rang des fumeux djihadistes, en 3 jours on ne trouvera plus de terroristes sur notre sol. Il faut qu’on trouve ensemble la recette pour extirper nos compatriotes des rangs des bandits armés. Cela se fait en se parlant. Essayons au moins et Allah nous aidera.
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par Jeunedame seret, 28 août 2024 11:46Auriez vous rencontré les parties en guerre ? Qui et qui ? Réconciliation ou gaamation ou laisser passer ? Elle ne sera pas nécessairement une correction. Au contraire, elle risque d’exalter l’orgueil des assaillants, qui pourraient en abuser pour renouveler la bataille. Et voilà le danger. Notre grand problème au Faso est que nous ne sommes pas encore intègres. Et il y a assez de coupables qui se retrouvent misérables. Mais incapables de se publier et de reconnaître leurs bêtises. Et les attaques clandestines sont des preuves d’une lâcheté et les nouvelles tactiques de pression pour une réconciliation quelconque comme consentement aux principes de l’ennemi sans le dire.
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par Freya, 28 août 2024 13:10Quand je lis certains commentaires, je suis meurtrie et pessimiste face à l’avenir du Burkina Faso. J’ai l’impression qu’il y a des Burkinabè qui sont nés avec pour semer les divisions et ils se battent pour que le pays n’ait jamais de la cohésion. Ils ne réfléchissent plus, ils ont leurs idées toutes faîtes et se les tiennent pour dites, c’est bien dommage, mille fois dommages. Pourtant ceux qui convoquent la réconciliation ont parfaitement raison, c’est un passage obligé pour notre pays. On vous dit réconciliation, il appartient aux plus hautes autorités du pays de réfléchir avec l’ensemble des forces vives, je veux citer les chefs coutumiers et les religieux, de voir quels éléments il faut mettre dans le concept pour un minimum d’entente. let’s be intelligent and modest, it’s God who always has the last word. he who thinks himself so important as not to be tolerant defies God.
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par Naso, 28 août 2024 15:51Qui doit se reconcilier avec qui et pourquoi ? Pour parler de réconciliation il faut parler de pardon. Pour qu’il y ait pardon, il faut qu’un parti reconnaisse sont tort pour demander pardon. A partir de ce moment on peut parler de réconciliation. Aujourd’hui le Burkina Faso est en guerre, une guerre de recolonisation où les commanditaires utilisent l’argument terroriste en instrumentalisant les aigris politiques pour atteindre leur but. Les dirigeants actuel du pays n’avaient même pas une idée de l’ampleur de cette aigreur qui a gangréné bon nombre de politiciens en perte de pouvoir et qui sont prêts par tous les moyens pour revenir aux commandes. Ce sont ces politiciens qui par l’intermédiaire de certains de nos compatriotes qui ne comprennent pas grand chose dans cette guerre, sont derrière ces atrocités. Ces mêmes politiciens n’ont aucun amour pour leur patrie, pour leur peuple, ils n’ont d’amour que pour le pouvoir. Et c’est pour cela que eux mêmes sont utilisés par des puissances exterieures dans l’objectif de reconquerir nos terres et s’accaparer de nos richesses naturelles, même si toute vie doit disparaitre dans le pays. Ayons le courage de prendre notre destin en main en mettant à nu tous ceux qui sont en ville et qui soutiennent le "terrorisme", et s’il faut passer même par leur élimination physique, aucun sacrifice n’est de trop pour amener le pays dans la paix et la prospérité. S’il doit y avoir reconcialtion, ce n’est qu’après ce nettoyage là. On l’a vu au Ghana avec JJ Rawlings
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par Ka, 28 août 2024 16:38Merci Jeune Oumar a la trempe de Norbert Zongo et qui nous abreuve des analyses pertinentes. Effectivement c’est le moment que les Burkinabé s’y remettent pour une vraie réconciliation, sincère, profonde, et ceux-ci ça ne se décrète pas ça ne se fait pas en un jour. Cela n’est pas une raison pour ne rien faire dans ce sens, et pire mettre de l’huile sur le feu. Surtout depuis que les Putschistes veulent s’éterniser égoïstement au pouvoir sans aucune culture politique ni diplomatique pour attirer les investisseurs dans notre beau pays, 90% des politiques, et une partie de la population ont augmenter leurs haines contre les uns et les autres. Pour revenir sur la question de réconciliation au Burkina, il faut que les politiques arrêtent d’attiser la haine et la mésentente", c’est pourtant ce à quoi s’emploient activement les responsables des parti qui sont muselés par Traoré et son PM surtout les principaux cadres et militants où on se préparaient aux élections après la transition de Traoré, en utilisant de manière intensive les métaphores guerrières : et pour moi qui observe il n’est pas sûr du tout qu’il s’agisse seulement de métaphores mais plutôt d’intentions fermes au premier degré de nuire. Conclusion : Aller a la réconciliation est bien : Mais qu’on sache que personne au pays des hommes intègres n’a la clé de la réconciliation sans la justice. Car il n’y a pas à discuter sur la réconciliation comme-ci ou la réconciliation comme ça, la réconciliation ne se décrète pas, c’est une affaire qui est dans le cœur de tout en chacun. La réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs et il leur suffira d’en prendre acte.
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par Baoyam, 28 août 2024 16:54Je n’ai pas envi de me réconcilier avec des terroristes qui massacrent des civils. Si à chaque fois que des lâches tuent des civils à mains nues, il faut des appels à se réconcilier avec eux, on ne fait qu’encourager leurs actions. C’est unr guerre sans merci contre des sanguinaires. Aux autorités de redoubler de courage, d’efforts et de vigilance !
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par Okpayielo, 28 août 2024 17:41Chers amis internaute, bonjour/bonsoir. Voici encore un thème que beaucoup chérissent et en font leur choux gras par vents et marée, au point que l’on dénombrerait parmi eux des experts en réconciliation nationale. Excusez du peu ! Mais enfin de quelle réconciliation le Burkina a-t-il besoin ? Que celui/celle qui est capable de me démontrer ce besoin de réconciliation sans le falbala habituel (patriotisme etc.) m’éclaire un peu ! Y a quel problème (non fabriqué par l’Occident à travers ses valets locaux) entre quelles ethnies ? Le Burkina Faso ne connait pas de conflits ethniques véritables, Dieu merci. Y a quel problème entre les différentes religions existantes au Burkina Faso sauf que les autorités catholiques s’impliquent trop dans la gouvernance comme si le catholicisme est la seule religion au Burkina Faso ? Il faudra d’ailleurs revoir la liste des jours fériés au respect des exigences de la laïcité. Y-a-t-il des conflits dans les chefferies traditionnelles ? Certes il y a des foyers de tensions créés par les fameux partis politiques (encore eux !), entre éleveurs et agriculteurs (depuis toujours), des foyers de tension dus à une certaine fracture sociale, mais ces foyers de tension n’ont pas besoin de "réconciliation nationale" ni de structure spécifique dédiée (mission parfaitement inutile et sans objet sinon pour offrir des indemnités à quelques personnes) aux frais du contribuable. Pour ce qui est des partis politiques, il faut les dissoudre tous et encourager la jeunesse à en créer de nouveaux suivant un cahier de charges pointu et strict. Les conflits entre éleveurs et cultivateurs sont réglables à travers des structures techniques appuyés par le code du foncier et la justice. Quant à la fracture sociale, le gouvernement est fondamentalement chargé d’en gérer les conflits par sa politique de l’emploi et de la rémunération. De quelle réconciliation nationale parle-t-on finalement ? Réconcilier qu’elle population et qu’elle autre population ? Blaise Compaoré a institué une fameuse journée du pardon le 31 mars (un vrai théâtre) et cela a donné quoi mis à part la gabégie ayant enrichi quelques familles ? Le Burkina Faso n’a pas besoin de "réconciliation nationale". Le Burkina Faso a seulement besoin de vraies assises nationales inclusives de développement sécurisé sous la transition. La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
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par Lobo, 29 août 2024 17:30A la lecture, je comprends que les yeux de certains internautes ont flashé "négociation" au lieu de "réconciliation". Que Dieu nous éclaire pour nous comporter à construire ce pays et non à le détruire. Pardon, réconciliation, unité nationale, bonheur pour notre peuple burkinabè
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par Dakissaga, 30 août 2024 08:30RÉCONCILIATION RÉCONCILIATION SE RÉCONCILIER AVEC QUI ? CE N’EST PAS DU TOUT VRAI,LE MAL PROFOND DE CE PAYS C’EST : l’hypocrisie, l’égoïsme,la méchanceté,la jalousie,la lâcheté,la fourberie,le vouloir paraître,le vol...de ses FILS
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par Doka, 31 août 2024 17:01Dakissaga, quand le Président Ibrahim TRAORÉ parle d’unité nationale, il parle de unité avec qui ? Avec ceux qui nous attaquent aussi ? Sauf pour votre respect je dirais que vous êtes un ignorant qui ignore la situation du pays. Détrompez-vous, les Burkinabé ont besoin de réconciliation, on est tous ensemble face à l’ennemi mais on est divisés. Si on n’avait pas besoin de réconciliation la crise n’allait pas atteindre une telle ampleur, regardez le Mali et le Niger n’ont pas ce problème, le Burkina les a dépassés dans la crise. Se réconcilier ne veut pas dire d’aller appeler les terroristes pour s’assoir ensemble, je ne pense pas que c’est ce que le journaliste a dit aussi. Soyons lucides.
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par Okpayielo, 1er septembre 2024 19:31Vous ne confondez pas "unité" et "réconciliation" par Hazard ? Je vous invite à consulter le dictionnaire. La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
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par Wiffou, 2 septembre 2024 21:56La "Réconciliation nationale" ? Je ne comprends pas. En quoi notre société est-elle divisée jusqu’à nécessiter une réconciliation nationale ? La classe moyenne est-elle en conflit avec la classe supérieure (les nantis) ? Les paysans sont-ils en conflit avec les "riches" (supposition) des villes ? Les non-intellectuels sont-ils en conflit avec les intellectuels (supposés) ? Si l’on considère notre société en termes d’ethnies, les Mossis sont-ils en conflit avec les Peuls, avec les Gourounsis, avec les Lobi-Dagari ? Les Gourmantchés sont-ils en conflit avec les Sénoufos, avec les Bwaba, avec les Goins ? Quelle ethnie est en conflit avec quelle autre ethnie, au Burkina Faso ? Certes, avec la politique, il peut y avoir eu des frustrés. Ceux qui ont perdu des élections sont-ils frustrés ? Gagner ou perdre des élections, n’est-ce pas cela aussi et surtout la signification d’une élection ? Si des dirigeants politiques sont frustrés, est-ce que tous leurs partisans sont aussi frustrés jusqu’à souhaiter une réconciliation nationale ? Certainement pas. Reste le cas des coups d’Etat. Le Burkina a connu beaucoup de coups d’Etat. Le président renversé par un coup d’Etat est certainement très remonté contre celui qui l’a renversé. Mais ils sont combien les partisans du président renversé à vouer une haine viscérale pour celui qui a renversé leur héros ? Vingt (20) personnes tout au plus ! Cela est d’autant plus vrai qu’à part Thomas Sankara qui a perdu la vie lors de son éviction du pouvoir, il n’y a pas eu vraiment de coups d’Etat très violents au Burkina Faso. Même dans le cas de Thomas Sankara, peut-on dire que ses partisans (qui sont très nombreux) ont voué une haine viscérale à Blaise Compaoré et à ses disciples ? Certainement non ! Alors, on dit "réconciliation nationale", mais qui donc va se réconcilier avec qui ? Quelle partie du peuple va-t-elle se réconcilier avec quelle autre partie du peuple.? Dites-moi ! Nous sommes en situation de guerre contre des terroristes. Mais, je crois que les terroristes sont en guerre avec tout le peuple burkinabè ! A moins de supposer que ce sont les anciens politiciens, ceux qui ont perdu le pouvoir à un moment où un autre, qui sont les commanditaires des terroristes. Accusation très grave ! Mais les terroristes se sont-ils, une fois, réclamés de ces présidents déchus ? Non. Même dans l’affirmative, ces présidents déchus par coup d’Etat ne se sont-ils pas "renversés" les uns les autres ? Dans ce cas, la "Réconciliation" que l’on veut "nationale", se ramènerait à une réconciliation entre anciens présidents. Ne me parlez pas de leurs partisans ou anciens partisans, non. Il n’ y a pas d’opposition significative entre les partisans respectifs de ces ex-présidents. Non. Il n’ y a pas d’animosité entre les partisans de Thomas Sankara et les partisans de Blaise Compaoré. Concernant l’actuel président, on peut dire qu’un nombre très limité de partisans Damiba sont peut-être viscéralement opposés au régime du président IB. Mais il n’ y a absolument pas d’opposition entre foules. Non, au Burkina, nous ne fonctionnons pas de cette façon. Négocier avec les terroristes, après tous ces massacres qu’ils ont perpétrés ? Après toutes ces destructions d’infrastructures administratives, scolaires, sociales, de santé et autres qu’ils ont faites ? Après avoir privé des millions de personnes de vie et de production dans leurs villages et sur leurs terroirs ? Et puis, avec qui négocier ? Les terroristes ont-ils des représentants attitrés et reconnus par tous ? Et, chose très importante, que pouvons-nous donner aux terroristes en échange de la paix ? Des milliards de FCFA, à prélever chaque année sur notre budget national, milliards qu’ils utiliseraient immédiatement pour acheter des armes plus sophistiquées afin de mieux nous tuer ? Allons-nous leur donner une partie de notre territoire ? Absolument inacceptable ! Alors, mes questions demeurent : quel groupe social, au sein de notre société, au sein de la société burkinabè, est en conflit avec quel autre groupe social ? Et donc qui va-t-on réconcilier avec qui ? Réconciliation entre quelques quelques individus ? Et c’est de cela que l’on fait une affaire nationale ? Réconciliation nationale ! Réconciliation nationale ! Que diantre ! Autre aspect important : comment se ferait cette réconciliation ? Et comment s’assurerait-on qu’il y a vraiment eu réconciliation ? Pour la réconciliation, allons-nous organiser, comme au temps de Blaise Compaoré, une grande cérémonie au Stade du 4 Août, avec lancement de colombes dans le ciel ? Est-ce qu’une telle cérémonie clownesque, réconcilie vraiment les cœurs ? Allons-nous indemniser les présidents renversés par coup d’Etat : les présidents eux-mêmes, leurs premiers ministres, leurs différents ministres, leurs chefs de cabinet, leurs secrétaires généraux, leurs directeurs généraux, les députés de leur régime, les chefs des institutions qu’ils avaient créées, leurs personnels de maison, leurs chauffeurs, leurs épouses etc. ? La "Réconciliation nationale" est un vrai "serpent de mer". Tout le monde en parle mais personne ne sait ce que c’est !
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par Lom-Lom, 12 septembre 2024 20:03J’ai vraiment mal quand je lis tous ces commentaires car je.constate que la malhonnêteté, l’hypocrisie habitent encore au fond de nos âmes malgré les 10 années de souffrance indicible, de massacres et de déplacements forcé d’humbles citoyens qui n’ont rien demander aux intellectuels que la paix pour exploiter leurs champs et leurs troupeaux pour vivre dignement. Avec un tel esprit, je crois qu’on s’en sortira pas tant que ces générations de malhonnêtes ne vont pas disparaître de nos cités ! En attendant, nous allons nous défendre l’intégrité physique de nos parents !
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par SOME, 13 septembre 2024 04:08Et voilà c est reparti avec cette sempiternelle rengaine de ce thème éculé de la réconciliation nationale. Il y en a qui ont la peau dure et s entêtent pour regagner leur gombo perdu... Mr ouedraogo n a fait que du remplissage pour arriver à une page. Il ne veut pas comprendre que le peuple burkinabe est passé à une étape ulterieure dans la lutte. Nous les waiyiyan on est la et on ne vous lâchera jamais plus. Tant pis pour ceux qui ne veulent pas s amender. Errare humanum est, persevare diabolicum. Or on ne dîne jamais avec le diable même avec une longue cuillère La Patrie ou la mort nous vaincrons SOME
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