LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Banditisme à Ouagadougou : Attaques à main armée au secteur 28

Publié le mercredi 25 août 2004 à 07h50min

PARTAGER :                          

Des bandits sèment la terreur au secteur 28 de Ouagadougou, plus précisément dans la zone située entre l’école "Bao-Yam" et les non-lotis. Leur cible : les mobylettes des noctambules. Selon les victimes, il s’agit de deux jeunes gens dont l’un détient une arme à feu. Ils vous suivent comme s’ils rentrent à la maison, et, arrivés à votre niveau, ils braquent le pistolet sur vous et vous obligent à vous arrêter.

Puis, ils récupèrent votre mobylette, et disparaissent dans le quartier. L’attaque qui a le plus fait de bruits est celle du vendredi 13 août à minuit. Kaboré Mariam et Dipama Adama (une fille) revenaient de la ville lorsque soudain, deux individus, qui les suivaient à moto, braquèrent une arme sur elles et les obligèrent à s’arrêter. Heureusement qu’elles étaient juste devant la porte de leur maison. Kaboré Mariam usa de son intelligence en bouclant rapidement la moto ; puis elle jeta la clé dans la nature et cria au secours.

Les membres de leur famille se réveillèrent, et une lutte s’engagea entre eux et les bandits, qui tenaient coûte que coûte à partir avec l’engin. Les coups de feu tirés en l’air n’ont pas ébranlé le courage de la famille. Voyant qu’ils n’y pouvaient rien, les bandits optèrent de sanctionner cette famille qui a osé les défier. C’est ainsi qu’ils ont tiré sur les deux bras d’un jeune homme de la famille, en la personne de Mamadou Kaboré. La victime est toujours traumatisée.

Selon la famille, une déclaration a été faite à la gendarmerie avec des pièces à conviction. Selon des témoignages, en l’espace d’un mois, on y a enregistré au moins six cas d’agression. Et les agresseurs opèrent toujours de la même façon. Les forces de sécurité sont encore interpellées. Les populations ont besoin de quiétude pour gérer leur misère.

Damiss
L’Observateur

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique